❝Pensées Suicidaires.❞

3⃣

Il devait être trois heures du matin, je n'arrivais pas à dormir.
Putain, tu hantes mes pensées encore, c'est ça !?

Je me remets en question, si je meurs je vais perdre quoi ? C'est pas comme si mon existance apportais quelque chose au monde hein.
Si je meurs ma mère sera tellement heureuse... toutes ces années où je les angoissée, les soirs où je traînais avec des bons à rien, et les soirs où je dormais pas à la maison et que je rentrais au petit matin, les soirs où papa me tapait car il était pas fière de moi, les soirs où il baissait les yeux quand il marchait dans la rue, et le soir où il à décidé de mettre fin à sa vie.
Faible d'esprit comme lui, on essaye de se refugier dans la mort.

Si je meurs maman éviteras les matins où elle se deplaçait au poste de police pour venir me chercher, les convocations pour idées depressives même suicidaires à l'infirmerie, les matins où j'étais ivre près de la porte.

Je me demande ce qui tourne pas rond chez moi.
Quand il est venu dans ma vie j'ai eu la chance de pouvoir changer quelque chose dans ma vie.

Maintenant je pleure, je pleure et pleure jusqu'à ce que mon âme se déchire.
Je pleure, je pleure, je pleure et voir mon coeur fondre et devenir une bouille de souffrance et d'anxiété.
Je pleure, je pleure, je pleure à la pensée que personne ne peut m'aider car ils en ont rien à foutre de ma douleur.

Je me lève de mon lit et regarde mon album, mon album de souvenirs qui bientôt seront lointins.
Une feuille s'echappe de l'album je la déplie.

«Ma chèrie si tu lit sa malheuresement je suis mort, ne te laisse pas aller, pleure pas ma princesse, tu es ma relève, reconstruit toi et surtout ne m'oublies pas.»

J'eu un pincement au coeur, je serre la feuille contre mon torse et pleure je crie de tristesse.

Je sens le goût des larmes salées sur ma langue, ma gorge picote de tous les cris et injures que j'ai pu prononcer.

Notre existance est minable et miserable.