Chapitre 16 : Monégasque ! Pas français

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Comme elle le craignait en se retournant Lys tomba sur son ex compagnon bouillant de rage. Les à peine "six mois" qu'il évoquait était en réalité presque un an et demi tandis que son envie de se concentrer sur son travail avait était en réalité sa réponse à un ultimatum qu'il lui avait posé : soit elle quittait son travail soit ils rompaient. La brune avait choisit son travail, sa passion, son rêve d'enfance, hors de question de tout abandonner pour un homme qui s'il demandait d'elle en tel sacrifice n'était pas fait pour elle.

- Monégasque, gronda Charles, pas français. Ici c'est des locaux privés, je ne sais pas qui tu es mais je sais que tu ne travailles pas pour Ferrari alors tu prends la porte ou j'appelle la sécurité pour qu'elle t'aide.

- Je travaille pour l'équipe de nettoyage j'ai le droit d'être ici ! il se retourna vers Lys. Ils cherchaient du personnel en plus pour le grand prix, je me suis dis que tu y serais et qu'on pourrait se voir donc j'ai postulé, mais je vois que tu es vite passée à autre chose. 

Pourquoi à chaque fois qu'elle se rapprochait du but quelqu'un décidait de l'interrompre ? Lys se le jura la prochaine fois elle fermerait la porte à clé. Plus qu'épuisée par la situation et parce qu'elle refusait de perdre encore plus de son temps en compagnie de son ex la brune se décida à prendre la parole. 

- La dernière fois qu'on s'est parlé on était encore en 2022, si le 2 à pu se transformer en trois qu'est-ce qui te fait dire que mon avis n'a pas changé ? Mettons les choses au clair, je ne suis plus amoureuse de toi, je ne veux pas être avec toi et je n'ai pas pensé à toi une seule seconde au cours des 12 derniers mois. Je ne sais pas ce qui t'as fait pensé qu'après autant de temps je serais là à t'attendre sagement, mais tu t'es fourvoyé.

Il lui lança un regard outré et s'apprêtait a renchérir quand la porte s'ouvrit à nouveau. Pour une fin de grand prix les locaux semblait plus agité que jamais. Cette fois les deux meilleurs amis de Lys firent leur apparition. Edith fut la première à reconnaitre l'ex compagnon. Elle lâcha aussitôt la porte qu'elle tenait encore et cette dernière cogna "accidentellement" le crâne de celui-ci. Elle s'excusa de sa "maladresse", mais Lys avait bien vu la joie dans le ton de la blonde et les félicitation discrète que Noëlle lui avait glissée. 

- Tiens Martin, non, Jacques ? Jacky ? James ? Jean ? 

- Julien, la corrigea sèchement l'intéressé.

- Désolée j'ai jamais été bonne avec les noms, s'excusa faussement Edith. 

- Qu'est-ce qui t'emmène ici ? Je croyais que tu vivais à Nantes ? Marseille ? Lyon ? Toulouse ? 

- Strasbourg.

- Pardon, jamais été bonne avec les villes, s'excusa Noelle. 

Lys roula des yeux, de toute évidence ses amies s'étaient promis de rappeler à son ex compagnon le peu d'importance qu'il avait dans leur vies. 

- On adorerais que tu reste juju, mais on a une réunion confidentielle donc va falloir y aller, s'exclama Edith.

- Julien, pas juju.

- Ouais, c'est bête juju, mais le travail, confirma Noëlle en agitant les bras vers la sortie. 

- Julien.

Une veine sur son front menaçait d'exploser, ses poing se tenaient si fermement contractés que Lys pourrait parier que ses ongles laisseraient une trace sur sa peau et ses mâchoires étaient si serrés que ses dents manquait de se briser. Pas de doute Noëlle et Edith l'avait bien énervé.

- Il n'y a pas de réunion prévu aujourd'hui, le planning est affiché dans l'entrée, informa l'homme.

- Excuse moi, j'ai manqué la partie où tu deviens notre patron et que tu sais quand on bosse ou pas ? Fred c'est toi ? s'insurgea Edith dont la patience s'envolait à petit feu. 

- Mêle toi de tes oignons Edith tu veux, s'agaça l'intru levant un doigt menaçant vers elle.

- Soit mignon mon gars et recule, intervint une voix depuis le couloir.

Lys se frotta l'arrête du nez. Super, maintenant Daniel se joignait à la partie. Le pilote Red Bull s'interposa entre la blonde et son interlocuteur. Il le toisa comme s'il n'était qu'une poussière sur son buffet qu'il éliminerait avec un petit coup de torchon. Lassée par ce désastre, Lys décida qu'il était temps d'en finir. Elle empoigna la mains de Charles et le traîna à sa suite alors qu'elle quittait cette maudite salle de réunion. Julien essaya de les suivre, mais Noëlle lui bloqua l'accès à la porte. Accélérant le pas, la brune tira Charles dans un dédales de couloirs jusqu'à en trouver un assez reculé pour que personne ne les interrompes. Sans perdre une minute elle plaqua Charles au mur et l'embrassa comme si sa vie en dépendait. Embrasser Charles avait un goût électrisant. La châtain lui répondit avec la même ardeur et Lys se demanda comment elle avait vécu aussi longtemps sans le faire. Elle glissa ses mains sous le t-shirt du pilote brulante de désire, elle ne pourrait plus jamais se passer de la sensation de leurs corps pressé l'un contre l'autre. Charles avait presque déboutonné sa chemise quand un raclement de gorge se fit entendre. Les deux s'éloignèrent aussitôt et tombèrent nez à nez avec le deuxième pilote Ferrari plus qu'amusé par la situation. Le chemin maintenant dégagé il passa à côté d'eux pour rejoindre sa destination lança au passage un "c'est pas trop tôt" qui lui valu un coup de pied dans le tibia. Une fois de nouveau seuls, Charles caressa tendrement la main de la brune et pris un visage sérieux.

- Lys, est-ce que tu veux bien être, il avala sa salive, ma petite amie ? 

- Plutôt deux fois qu'une. 

Débordante d'euphorie elle se jeta contre les lèvres du châtain. Pour une fois Lys ne voyait aucun mal a enfreindre sa règle sur les relations entre collègues.  

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• Par Aphrodite

ᴏʟʏᴍᴘɪᴀ ᴄʀᴇᴀᴛɪᴏɴ

𝐅𝐞𝐫𝐫𝐚𝐫𝐢 𝐠𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐲𝐨𝐮 𝐡𝐞𝐚𝐝𝐚𝐜𝐡𝐞 ⸢ 𝐅𝐨𝐫𝐦𝐮𝐥𝐚 𝐎𝐧𝐞 ⸥Место, где живут истории. Откройте их для себя