Squid Game:Analyse

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Je tiens à préciser que ceci n'est que mon point de vue personnel sur l'œuvre.
Attention cette analyse contient des spoilers.

Squid Game est une série créé par Hwang Dong-hyeok. Les personnages sont le fruit de sa création. Ils ne m'appartiennent donc pas.

ANALAYSE DE SQUID GAME

Hwang Dong-hyeok établit tout de suite les enjeux. Un père de famille au chômage, gagnant sa vie comme il peut, par la chance dans des courses de chevaux, un abruti aux mains de bandits. Divorcé, essayant d'être au bon plaisir de sa fille. Gi-Hun vit avec sa mère dans une terrible misère représentée. Ni table, ni chaise. Pièces assez petites sans presque d'espacés. Sa mère essaie de s'entretenir financièrement malgré son état malade. Son fils, maladroit, un brin prétentieux, profite de l'argent avec assez d'amusement, prélevant de l'argent comme un imbécile pour tenter ses chances. Parcourant de jour dans les rues de Séoul, rentrant tard le soir, au fond un grand prétentieux rêvasseur, éternel distrait, blagueur répugnant, au grand cœur à la fois bon et répugnant sans intérêt primordial envers ce qu'il vit. De l'enfance à l'âge adulte il parait insouciant, se mettant à des défis compétitifs avec ses amis. Un bonheur prospère. Peut-être repoussant éternellement le malheur ? Aspirant à la joie de vivre égoïstement ? Toujours absent, sa mère se jetant sur le moindre petit boulot valide, exténué, consciente de ce qu'elle subit, de la réalité, des proches qui l'entourent, devenant de plus en plus faible, mais se battant chaque jour, victime des actions conséquentes de son fils, le voyant s'éloigner peu à peu d'elle. Disparaissant pendant des jours, perdant espoir de revoir son fils, sa maladie la ravageant, une vieille femme seule au beau milieu de la société, victime, semblant perdre son fils chaque jour venant. S'éteignant peu à peu. Gi-hun prend conscience de la gravité trop tard. Se rabattant sur lui lentement ses pêchers commis. Guerrier victorieux rentrant au foyer quand tout espoir envers lui a disparu, oublié, sans retour. Sa mère a péri, à l'abandon sans soins. Sa mère l'a laissé partir, devenant pour elle un étranger, un dernier fragment de souvenir, acceptant finalement sa circonstance, ne demandant plus rien, plus d'aide, la bataille semblant déjà perdue, désespéré. Ah quoi bon encore se battre ? Personne ne paiera les soins nécessaires. Ils sont dans état de crise, sans aide financière, seuls, innocents, seuls à l'affût de tout, abandonnés, réussissant à peine à s'acheter quelque chose à manger. Les gens ont presque pitié d'eux. Ils sont au plus bas de l'échelle, dans l'atrocité de la misère. Ils ne recevront rien de personne, c'est l'état ou ils sont nés et où ils vivront. N'attendant que le moment où elle mourra des souffrances accumulées petit à petit. La femme de Gi-Hun a refait sa vie, emportant sa fille, lâchant son mari, se remariant, se remariant avec un autre homme mieux que lui, qui lui gagne sa vie. Essaie de protéger de tenir à l'écart sa fille de son père. Lui adressant un nouveau père, plus digne. Sa fille a un point de vue de compassion envers Gi-Hun. Elle apprécie les gestes, essayant d'être heureuse avec peu, montrant à son père qu'elle est tout de même joyeuse malgré tout. Elle lui cache une sombre et triste vérité pour ne pas l'attrister, préférant le soumettre à l'ignorance qu'à l'obscur vérité. Sa fille est à balance fragile entre deux classes, entre deux familles entre deux pères. Elle doit accepter de le voir comme un étranger qu'il ne faut pas approcher. Elle est brisée entre deux barrière, découragé par la sévérité de sa mère, se tournant toujours vers Gi-Hun avec une lueur d'espoir, bien qu'il le pousse désespérément vers le droit chemin, celui qu'il veut qu'il vive. Il ne veut pas que sa fille connaisse les terribles lois de l'infortune. Il refuse de lui faire vivre sa situation. *Gi- hun rencontre à une station de tram l'image pure de la société surveillée. Un homme, jeune, correct, élégant, beau, aimable et cultivé. Assis près d'un misérable, abattu au visage mélancolique, hostile, perdu dans ses pensées. Le mystérieux homme sans identité précise, lui propose de jouer à un jeu de cartes. S'il gagne les différentes parties il lui donnera 10 000 wons. S'il perd ce sera à Gi-Hun de verser la dette. Il fait un tour, puis un second, complètement obsédé par cette somme qu'il pourrait recevoir si facilement. Il ne doute pas de son adversaire. Au fond, avec qui est t-il en train de jouer ? Quelles sont ses véritables intentions ? Un charmant jeune homme, poli, qui l'interpelle un homme pauvre dans une classe inférieur à lui. Il l'attire dans son charme, dans sa trappe, dans cette boucle toujours, in cessante, l'entraînant dans ce cycle obsessionnel, ne réfléchissant pas, ne se sentant pas agressé, piégé, indifférent au reste, il veut juste gagner, tout simplement gagner, continuer à jouer, à jouer, encore et encore pour obtenir le plus d'argent possible, concentré sur la somme, ce qui pourrait le sortir petit à petit de sa situation, manipuler dans un cycle cruel ou il n'y sortira pas indemne. Pourtant, Gi-Hun pourrait gagner encore plus d'argent si facilement, si bêtement en soi, en jouant tout simplement à plusieurs jeux. Un nouveau chemin s'offre à lui. Il pourrait aspirer à une vie meilleure après ces différentes épreuves, sortir de la lumière au fond du tunnel. Cet espoir de renouveau surgit. Pourtant il rêvasse dans la gloire de l'instant présent. Cet argent qui se trouve là, là devant ses yeux l'enveloppe. Gagné, sans effort, efficacement. La proposition de l'homme ne lui intéresse plus vraiment. Il a déjà assez, c'est déjà un stupéfiant miracle de pouvoir rentrer chez lui, après une longue journée, victorieux. Le soir, il est tracassé par sa fille qui semble de plus en plus s'éloigner de lui. Son image paternelle pourrait disparaître de son esprit. La voir est difficile, la langue pourrait être une barrière de plus. Sa fille, pour lui était un réconfort intérieur, en qui il tient beaucoup. Ils se sentait apprécié, aimé, réconforté. La voir partir serait le pire des abandons, l'abattre encore plus. Dans l'espoir d'une vie meilleure, Gi-Hun se jette dans la gueule du loup, sans méfiance, ce qu'on attendait de lui, un choix cruel. A son réveil, il se lève, déconcerté, avec ses frères et sœurs dans un endroit inconnu. Il aspire un air paisible, attirant. Ils sont pourtant faibles, impuissant à leur triste réalité, guetté à tout moment par des yeux invisibles, leur histoire a été volée, ils n'ont plus d'intimité, noms bannis, des dames sur un échiquier. Tous ces hommes sans sous une emprise d'incrédulité ainsi qu'une dévastatrice curiosité. Leur vie est aux pieds d'un seul homme. Les gardes masqués hostiles, impassible. Un engagement horrible, une vie, dissimulé sous leurs masques. Refusant toute indulgence, toute compassion, toute faiblesse contradictoire à leur devoir. Strict, offrant une image de respect, d'égalité contrairement aux horreurs de la vie quotidienne de ces joueurs. Les jeux ne sont pas dévoilés. L'ignorance est leur plus grande force. Les joueurs découvrent le lieu avec émerveillent, comblés par l'immensité du lieu. S'amusant en réalisant des gamineries, se bousculant, s'amusant, parlant avec joie, insouciants, aveuglés, inattentifs, les yeux rêveurs, rêvassant sur l'endroit, ne remarquant un simple détail, camouflés, sensé les nuire, les alertés. Un léger trouble se répand quand ils pénètrent dans l'endroit, entendant les portes se refermer derrière eux, derrière leur destin. On discute, riant sur des faits divers, pariant horriblement sur leur propre mort, la réalité se dressant devant, pourtant malheureusement dissimuler tristement à leurs égards. Ils ne voient pas le danger. Les défiants, se bousculant avec amusement. Cachant leur incrédulité face au premier mort. Cela ne pouvant être possible. Trop stupide pour être vrai. Ils fuient paniquant à la vue terrorisante de la réalité. Sur ruant s'amassant aux portes terrifiées. Courant, s'enfuyant pour leur vie. Perdant leur sang-froid, la terreur les gagnants, déconcertés, ne réfléchissant pas terrifiés, essayant de prendre la fuite, comme si cela pouvait vraiment les sauver. Puis, le calme revient, découvrant enfin le bon sens horrible du mot « éliminé ». Un homme blésé, à terre, souffrant, implore Gi-Hun de l'aider. Il le regarde horrifier, crispé, impuissant, forcer à renoncer, pour sauver sa vie, forcer à suivre la loi du plus fort, l'abandonnant lâchement, contraint à cette terrible décision, à cet acte cruel. La survie, seul, ne pouvant aider. La fin approche. Il n'est plus qu'à quelques mètres de l'arrivée. Si proche de réussir. Il échange un regard avec son ami d'enfance, à peine retrouvé. Un simple amusement. Leur vie est un spectacle amusant. Leur vie est au bon plaisir des riches. Quelque chose de profondément divertissant.

    
                 LA FIN DE L'ANALYSE EST EN COURS D'ÉCRITURE

                                      BIENTÔT DISPONIBLE

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