Elle avait ensuite passé le week-end à préparer ses valises et à profiter un peu du calme qu'elle possédait. Elle savait parfaitement que sa semaine aux Etats-Unis, sans même parler de la préparation et du Grand Prix en lui-même, ne serait pas de tout repos. Les garçons l'avaient déjà informée de Ieur programme pré weekend de Grand Prix et elle savait qu'elle ne manquerait pas d'activités. Et puis faut dire qu'elle avait envie de profiter de ce qu'ils avaient à lui proposer parce qu'elle ne reviendrait pas dans le pays de sitôt.

Il était donc 4h30 lorsque Jeannie ouvrit les yeux pour la deuxième fois de la nuit. Elle passa sa main sur son front pour en dégager les quelques mèches présentes puis souffla. Elle n'avait malheureusement pour elle pas réussi à se coucher après 19 heures et en subissait clairement les conséquences cette nuit. Vive le décalage horaire, pensa-t-elle.

Elle s'assit dans son lit et réfléchit à l'activité qu'elle pourrait faire pour s'occuper en attendant que le jour se lève et que les américains aussi. Elle savait que les quelques pilotes qui étaient déjà présents étaient profondément endormis. D'abord parce qu'ils avaient l'habitude de ce genre de voyage mais aussi parce qu'ils étaient sortis tous ensemble la veille. La jeune femme était invitée à la soirée elle aussi mais ayant passé la journée dans les aéroports et dans l'avion, elle avait gentiment décliné pour se reposer. Là toute suite, elle le regrettait car si elle était sortie avec eux elle aurait sûrement échappé à ce léger problème de sommeil.

Après quelques minutes de réflexion toujours blottie dans sa couette et les nombreux coussins dans son dos, elle se dit qu'en France il était 6 heures de plus et donc qu'il était 10h30. Toute suite elle pensa à sa meilleure amie Maxime qui avec un peu de chance serait disponible ou prochainement disponible pour pouvoir échanger par téléphone avec elle. Elle attrapa alors son téléphone et lui envoya un message pour l'informer qu'elle était en total jetlag et qu'elle voulait l'appeler.

Elle posa ensuite son téléphone sur son matelas et alla aux toilettes en attendant une réponse de la part de Maxime. Lorsqu'elle revint dans son Iit pour la semaine, Maxime avait par chance répondu.

De Maxime :
Laisse moi 10 minutes,
je finis mon mail et je pars en pause

Jeannie alluma alors la télévision et tenta de trouver quelque chose à regarder sur l'une des nombreuses chaînes disponibles. Malheureusement, à cette heure-ci, à part les chaînes d'information il n'y avait pas de programme particulièrement intéressant. Mais cela ne posa en fin de compte pas de problème puisque Maxime finit par l'appeler en FaceTime.

- Hello poulette ! La salua Maxime.
- Coucou. Dit-elle avec beaucoup moins d'énergie du fait de la fatigue.
- Ouh la. Haussa-t-elle les sourcils. Ça va toi ?
- Je suis claquée et frustrée pour ma grasse mat mais ça va je t'ai toi. Sourit-elle finalement.
- Aïe aïe aïe, c'est ça de voyager partout aussi. Sourit-elle.
- Je vais démissionner. Sourit-elle.
- Bah bien sûr ! Haussa-t-elle les sourcils. Avec tout ce que tu vis ça m'étonnerait fortement. Lui fit-elle un clin d'œil.
- En parlant de ce que je vis... Commença-t-elle.
- Oh my god je sens l'info croustillante ! La coupa-t-elle.
- L'info est surtout gênante. Rectifia-t-elle.
- Raconte !

Jeannie rigola de l'excitation de sa meilleure amie pour son anecdote puis elle se lança alors dans le récit de sa conversation plus qu'inattendue avec le pilote monégasque. Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis leur discussion mais la jeune femme en était encore "choquée".

- Mais non il a pas dit ça ? Demanda-t-elle avant de mettre sa main devant sa bouche.
- Je te jure, j'étais presque plus choquée que toi. J'aurais jamais imaginé ça. C'était surprenant et un peu gênant quand même, j'étais pas prête.
- Ah non mais moi je ne suis pas choquée par ce que tu as appris, mais parce qu' il te l'a dit. II a des corones le pilote ! Sourit-elle.
- Genre ça te surprend pas ? Fronça-t-elle les sourcils.
- Non, il y avait forcément une raison pour qu'il se comporte différemment avec toi. Les garçons te disaient bien qu'il n'était pas comme tu le décrivais.
- C'est vrai. Admit-elle.
- Et puis son attitude en dehors des moments où il est sous pression.
- C'est sûr que s'il était comme ça tout le temps ma vision de lui serait différente.
- Tu serais sous le charme ?
- Abuse pas. Rit-elle.

D'une pierre deux coupsHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin