Mathieu - Démerde toi, je le regardais, bon ok, j'vais t'aider. Je lui souriais comme une enfant et il roulait des yeux.

- Merci mon chéri, t'es un amour.

Il prenait la notice et la lisait, en moins de temps que je pensais, il avait réussi à monter ma table basse. Je déballais aussi mes petits trucs de déco, et je les posais un peu où je voulais.

Mathieu - Cami' ? Il m'appelait de la cuisine.

- Oui ?

Mathieu - Tu peux venir s'te plaît ? Je marchais vers la cuisine et je retrouvais mon blond sur son téléphone. J'viens de penser à un truc.

- Dis-moi. Je m'asseyais à côté de lui, sur le plan de travail.

Mathieu - Mais genre te braque pas si jamais tu veux pas. Je fronçais les sourcils.

- Mais de quoi ?

Mathieu - Ça t'dirais pas si... on habitait ensemble ? Je haussais les sourcils en le regardant. Parce qu'en soit, j'suis tout le temps chez toi et-

- Oui, je passais mes mains sur ses épaules, je kifferais même.

Mathieu - Pour de vrai ? Je hochais la tête.

- J'y avais déjà penser en fait, mais je t'en avais pas encore parler. Je jouais avec sa chaîne.

Mathieu - Donc genre, il posait ses mains à plat sur mes cuisses, on peut commencer à chercher ?

- Ouais, je souriais, par contre tu veux une maison ou un appartement ?

Mathieu - Bah maison nan ? Pour Amy.

On continuait de parler de notre futur ensemble, j'avoue que mon cœur bâtait comme un malade, les choses se concrétiser encore plus entre Mathieu et moi.

Maintenant, je faisais une pizza maison avec la précieuse aide de Mathieu, qui pour une fois ne faisait pas n'importe quoi. Je finissais de mettre la mozzarella dessus quand mon polonais venait se coller à mon dos, en embrassant mon épaule.

Mathieu - On part en Italie du coup ?

- Je sais pas du tout, à cause du confinement et tout ça...

Mathieu - J'avoue, il embrassait ma joue et il venait à côté de moi pour me regarder faire, c'est chiant un peu.

- Ouais, mais on a pas le choix.

Je mettais la pizza au four et je refermais la porte du four, je rangeais un peu les trucs que j'avais pris pour faire ma pizza. Mathieu m'aidait aussi et il se sortait une cigarette.

Mathieu - T'en veux une ?

- Non c'est bon. Il fronçait les sourcils.

Mathieu - Tu fume plus toi ?

- Si mais je diminue un peu.

Il hochait doucement la tête, mon copain ouvrait la fenêtre et il s'asseyait sur le plan de travail.

Je prenais mon téléphone et je tenais un peu sur les réseaux, j'envoyais un message à ma copine Tonia et je reposais mon téléphone.

Mathieu écrasait son mégot et il revenait à côté de moi, il posait ses lèvres sur mon front et je fermais les yeux pour profiter de ce moment.

- Ça avance Enna ?

Mathieu - Ouais, j'ai bientôt fini. Il posait encore ses lèvres sur mon front. J'ai une idée par contre pour cet été.

- Je t'écoute.

Mathieu - On peut partir en Corse si tu veux.

Je hochais la tête en souriant, les idées de Mathieu étaient incroyable.

Mon téléphone sonnait et je le prenais, je fronçais les sourcils quand je voyais un appel de ma soeur, je montrais mon écran à Mathieu et il haussait les épaules. Je passais ma langue sur mes dents et je décrochais.

appel :

- Oui ?

Nina - Euh Cam' ça va ?

- Bah oui, et toi ? Je demandais sans trop de conviction.

Nina - Nan, pas vraiment.

- Pourquoi ?

Nina - Bah... elle soufflait, je t'appelais à propos de maman-

- Je t'arrête tout de suite, c'est pas ma mère.

Nina - Camilla...

- Mais pourquoi tu t'obstines comme ça ? C'est quoi ton problème ?

Nina - Rien juste je trouve ça con que vous vous faites la gueule.

- Mais bordel Nina... t'as un soucis.

Nina - Camilla parle lui un peu.

- Non, non et encore non, c'est clair maintenant ? Un blanc s'installait. Putain c'est pas possible.

Nina - Cam'...

- Nan vas-y c'est bon, salut.

Je raccrochais et je ne lui laissais pas le temps de répondre, je posais mon téléphone sur le plan de travail et Mathieu venait enrouler ses bras autour de mes épaules.

Mathieu - Te prend pas la tête kochanie.

Il embrassait encore mon front et il prenait mon visage en coupe, il embrassait mes joues, mon nez et il finissait par mes lèvres, ce qui en faisait rire.

Je regardais les iris brunes de Mathieu, il y avait une espèce de lueur à l'intérieur, comme un feu dont les flammes dansaient.

Chaque jours je tombais encore plus sous le charme de Mathieu, les choses se concrétisaient de plus en plus, on se projetait ensemble, maintenant on avançait pour de vrai. Il n'y avait plus l'ombre d'un nuage entre nous.

J'étais tellement heureuse à ces côtés, la seule chose qu'il me manquait depuis un moment, c'était juste Mathieu.

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