Tandis que Luana se trouve une autre robe, je discute avec Julia sur sa nouvelle conquête qui n'est autre qu'Adàn. Lui et moi nous sommes un peu éloigné depuis mon intégration au cartel puisqu'il ne comprend pas pourquoi je n'ai pas repris une vie normale. Une vie normale incluant de vivre avec la mort de toute ma famille sur la conscience, mouais. J'ai toujours mal au cœur en pensant à eux. C'est à cause de moi s'ils sont morts, j'en suis pleinement consciente. Une fois que Luana à enfin trouver la robe parfaite et à fini de se préparer, on descend à la salle de réception. Je rejoins rapidement Sohan, qui discute avec deux autres hommes.

- Un toast ? me propose ce dernier en me mettant un plat sous le nez.

Un soudain haut le cœur me prend.

- Non, merci.

Il fronce les sourcils mais n'ajoute rien et repose le plat.

- Enchanté mademoiselle Johnson, dit un des deux hommes, que je ne connais pas.

- De-même.

Voyant qu'il s'attarde un peu trop sur mon décolleté, je remonte discrètement ma robe. L'autre homme, Mehdi, est un gars plutôt sympa qui fait parti du cartel de Sohan. Tandis que les trois hommes discutent, je décide de les laisser parler entre eux et m'approche du buffet, où il y a Adàn.

- Salut, je lui dis.

Il me fait un bref signe de tête.

- Sympa la robe.

- Merci.

- Tu veux quelque chose ?

Je soupire.

- On s'entendait bien avant, c'est dommage.

Il se tourne vers moi.

- Tu n'aurais pas dû revenir, dit-il.

- Mais on ne pourrait pas au moins essayer de redevenir ami ? Tu as été un grand soutien moral durant ma captivité.

Il soupire.

- On verra.

Je souris.

- C'est déjà un bon début.

Il esquisse un mini-sourire.

- Ouais.

Soudain, un autre haut le cœur me prend. Je m'appuie sur le buffet.

- Ça ne va pas ? demande-t-il.

- Si, si. Je pense que je dois couver quelque chose. Je te laisse, à plus.

Je ne me sens pas très bien. Je retourne voir Sohan. L'homme de tout à l'heure continu à plonger ses yeux dans mon décolleté.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demande Sohan en voyant que je tire la tête.

- Je ne me sens pas très bien, je ne pense pas rester très longtemps.

- Ah, t'es malade ?

- Je pense oui.

Soudain, il lève la tête et fusille l'homme du regard.

- J'ai rien dit la première fois en me disant que c'est une belle femme, c'est normal que tes yeux soient attirés par sa poitrine. Par contre, que tu la mates sans arrêt et juste sous mes yeux, ça m'agace. De un ça doit probablement la mettre mal à l'aise, de deux c'est un manque de respect envers moi puisque tu mates ma compagne sous mes yeux. Alors si tu tiens à garder la vue, je te conseille de la regarder dans les yeux à l'avenir. Je ne me répéterai pas. T'as bien compris le message, il était assez clair ?

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