De nos jours
- Robine ? Zelena ?
Je venais d'entrer dans la maison de mon amie. Il n'y avait aucun volet ouvert, aucune lumière allumée. Aucun signe de vie. Mais où étaient-elles donc passer ? C'est quand j'avançais prudemment dans l'entrée que je l'entendis. Je ne pouvais la voir à cause de la pénombre, mais je savais de quoi il s'agissait. Une flèche. Une seconde frôla mon oreille et se planta dans le mur derrière moi. Je poussais un cri de frustration :
- Hé !
- Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu ve... Hope ? Robine avait allumé la lumière, ce qui m'avait ébloui.
- C'est moi. Non mais ça ne va pas de tirer une flèche dans le noir ? T'aurais pu me tuer !
- Je ne rate jamais ma cible. Si j'avais voulu te tuer, je l'aurais fait sans hésiter.
- T'es en train de me dire que tu pouvais me voir dans la pénombre ?
- Évidemment.
Abasourdi, je lui demandais :
-Alors par Merlin, pourquoi as-tu tirer cette maudite flèche ?!
- J'ai vu ta silhouette, pas ton visage.
- Oh... d'accord. Bien visé en tout cas. Mais d'où elle sort cette photo ?
La flèche s'était plantée sur le visage d'une personne que je connaissais trop bien, puisqu'elle avait failli ruiner le mariage de mes parents, mais qui n'avait rien à faire ici.
- Très bonne question Sherlock. Sérieusement, j'en sais absolument rien. Je n'avais jamais vu ce cliché avant ce matin. Et puis cela m'étonnerait que ma mère expose une photo de la fée noire dans sa maison. Bref, qu'est-ce que tu fais ici ?
Aucune excuse pour m'avoir quasiment éborgné (d'accord j'exagère un peu). Robine ne changerait jamais. Elle avait peut-être hérité du talent de son père, mais pas de sa politesse. Au premier abord, il était clair qu'on ne pouvait connaître la facette assurée et sans pitié de cette blonde vénitienne aux yeux verts.
Depuis toute petite, je l'avais toujours admiré. Malgré nos quelques années d'écart et mon caractère difficile, elle m'a tout de suite pris sous son aile. Nous avions une relation assez... spéciale. Nous n'étions pas assez proches pour que l'on nous qualifie de meilleures amies, et pourtant nous nous comprenions en un regard.
- Mon père a disparu.
- C'est-à-dire ?
- Il n'est plus là. Ses affaires aussi. Pfuttttt envolée. Et quand ce matin, je suis arrivée dans la cuisine, ma mère ne m'avait pas préparé mon petit déjeuner.
Elle pouffe.
- Hope, t'as 17 ans maintenant. Tu ne crois pas que ta mère veuille que tu prennes ton indépendance ?
- Peut-être mais qu'en est-il de mon père ?
- J'en sais rien, en tout cas, ma mère non plus n'était pas là quand je me suis réveillé.
- Ce qui n'est absolument pas normal puisque aujourd'hui, c'est l'anniversaire de... de... j'hésitais à terminer ma phrase, de peur de blesser mon amie. Elle le fit à ma place.
- C'est l'anniversaire de mort de mon père et d'Hadès.
- Ouais. Coïncidence ?
- Je ne crois pas. Du moins, cela m'étonnerait.
Robine s'interrompit et tendit son arc. D'un geste de la main, elle éteignit la lumière. C'était probablement le seul pouvoir magique qu'elle avait acquis durant les années d'entraînement que sa mère lui avait infligé, en vain puisqu'elle se révélait être bien plus douée au tir à l'arc qu'en magie. Je tendis l'oreille et entendit le parquet craqué. Je jetais un regard inquiet à Robine qui m'en lança un assuré. Elle me fit un bref geste de la tête et je m'écartais. Mon amie ferma un oeil, visa et tira. Un cri retentit.
- Aïe !
Cette voix... Sous le coup de la surprise, Robine et moi nous exclamâmes ensemble, incrédule :
- Gideon ?
- Gideon ?
L' hôte de cette maison ralluma la lumière et nous découvrîmes Gideon, une flèche à la main, arborant un air furieux.
- Oups.
- Robine ! Qu'est que tu as dans la tête ? Sans mes réflexes, j'aurais pu recevoir cette flèche dans la cuisse.
- Désolé. J'ai aperçu une silhouette robuste, j'ai tiré, dit-elle en haussant les épaules.
On aurait pu en finir là si Gideon n'était pas aussi susceptible. Ils avaient beau se connaître depuis la naissance, ces deux là se supporter très peu.
- Tu aurais pu me tuer !
- Et voilà tout de suite les grands mots ! Une flèche dans la cuisse t'aurait certes blessé, mais pas tuer.
- Et comment peux-tu en être aussi sûre ?
- Parce que...
- STOP !!! Cela suffit, m'écriais-je.
Ils se taisent. J'étais peut-être la plus jeune d'entre nous, mais parfois j'avais l'impression d'être une baby-sitter gardant deux enfants en bas âge.
- Que fais-tu ici, Gideon ?
- Je suis venu voir mes meilleures amies !!!
Je lève un sourcil, septique. Gideon n'a jamais eu un humour fantastique, mais maintenant, je le savais, c'était peine perdu. Son "humour" sera pourri jusqu'à sa mort.
J'ai eu de la chance, à ma naissance j'ai hérité du don de ma mère. Je sens quand les gens mentent. Et là, je pouvais affirmer que Gideon mentait sans même avoir à usé de mon don. Son ironie et son expression parlées pour lui. Il avait beau essayer de le cachait, il était apeuré et quelque chose me disait que la flèche que venait de tirer Robine ni été absolument pour rien.
- Et la vérité ça donne quoi ?
- Ma mère est partie.
- Comment ça ? Demanda Robine.
- Il n'y a plus aucune trace d'elle dans la maison et cerise sur le gâteau, quand je suis descendu dans le salon pour demander à mon père la raison de son absence, il m'a crié dessus et m'a viré de la maison.
- Tu es sûr que ce n'est pas les conséquences d'une de leurs énièmes disputes ? Demandais-je.
- Qu'est-ce qu'il a dit exactement ?
- Il a hurlé "qui es-tu pour te permettre de rentrer dans ma maison ?". Et pour répondre à ta question Hope, mes parents ne se sont pas disputés depuis très longtemps, alors je doute que ma mère soit partie pour cette raison.
- Cela fait beaucoup de coïncidences en moins de deux heures, tu ne trouve pas ? Demandais-je à Robine.
- Mouais, cette journée devient de plus en plus bizarre.
Gideon prit la parole :
- Qu'entends-tu pars "bizarre" ?
- Killian n'était pas chez lui ce matin, Emma n'a pas préparé le petit déjeuner d'Hope; et même si je pense qu'elle devrait juste prendre son indépendance...
- Eh ! Je suis indépendante.
Mes amis levèrent les sourcils tellement hauts que j'eus peur qu'ils se collent aux plafond (leurs sourcils pas mes amis). Robine reprit :
- Donc je disais, Hope doit prendre de l'indépendance, en revanche, ni Killian, ni nos mères, dit-elle en regardant Gideon, n'étaient chez eux ce matin.
- Allons chez les Charmant. Ton oncle est sûrement chez lui, dit Gideon.
Neal était certes mon oncle, il n'avait que quelques années de plus que moi et je le considérais plus comme mon meilleur ami. N'empêche, Gideon avait raison.
Si quelque chose clochait, Neal devait forcément être au courant. Depuis son plus jeune âge, mon oncle était réputé pour être casse-cou et se mêler de ce qui ne le regardait pas. Alors chaque fois que vous aviez besoin d'une information sur quiconque à Storybrook, il fallait vous adresser à Neal Charmant.
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Un nouvel espoir
FanfictionPendant 17 ans, l'amour et la paix régnaient sur le royaume. Mais un beau jour, en se réveillant, Hope se rend compte que quelque chose cloche. Et malheureusement, elle n'a pas tort. Après toutes ces années de bonheur, une nouvelle malédiction s'a...