le monde est injuste

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On ne choisit pas sa vie ni sa famille ni sa personnalité c'est le travail du destin il peut soit t'offrir la vie rêvée ou une vie misérable.

Mais quand tu fermes tes yeux et que tu te déconnectes du monde extérieur, le temps s'arrête tu entres dans une transe où tout est permis, mais la réalité te rattrape et c'est comme si on versait sur toi de l'eau glacée ,tu regardes par ta fenêtre les autres enfants de ton âge jouer mais toi tu restes cloîtrer derrière quatre mur et tu te retrouves dans une prison d'orée, jusqu'au jour où tout bascule, le paradis devient ténèbres et les ténèbres deviennent paradis là où tu ne peux réaliser tes rêves sans que tes monstres t'attendent au moment où tu veux reconstruire ta vie tu démolies ce qui en restait , et la tu comprends que tu ne peux vivre sans ton monde un monde imaginaire, où tout est permis , un monde dans lequel tu peux tuer tes monstres sans aucunes représailles plus tard.

Je m'appelle Dalal je suis âgée de quinze ans, physiquement je suis une fille lambda comme toutes les autre filles de mon âge mais ce qui fait ma différence se sont mes petits yeux en amende percés d'une iris de couleur bleu glaciale si envoutant que ma grand-mère me disait de son vivant : « bleu comme la glace, aussi profond que l'océan, et aussi vaste que le ciel, et aussi envoutant que le grandidiérite ça se sont tes yeux » la vie ne m'a pas vraiment gâtée j'ai grandi dans une petite ville côtière où tout le monde se connait et la confiance et le calme sont maitre des lieux, au milieu d'une famille aimante mais je me sentais toujours différente personne ne m'appréciais comme j'étais vraiment je me maquillais toujours pour jouer mon propre rôle je me sentais seule incomprise je voyais ma vie défiler devant mes yeux sans pouvoir faire grand-chose, j'avais l'impression d'être morte mais mon cœur battait encore , combien de fois je me posais des questions philosophiques des questions universelles des questions sans réponse et personne ne l'avait tout le monde suivait sa routine monotone dormir, manger, travailler, manger et dormir c'est à ça que se résume ma vie et celle de mon entourage et à chaque nouvelle chose c' était comme si on avait trouvé le remède contre une maladie incurable.

Parfois je me dis que notre mort n'affectera pas le monde et cette sensation c'est accentuée quand mon paradis devînt ténèbres.

Mes rêves tombent dans l'abime de l'oubli, là où personne ne les verrais car à chaque coup qui pleuvait un espoir tombait, les sourires, les rires, les cadeaux, l'affection tout n'étaient que mascarade et hypocrisie. Car c'est pendant les malheurs que tu reconnais les vraies personnes qui tiennent à toi, et là tu comprends que rares les personnes t'aiment vraiment d'un amour pur et authentique.

Mon enfer débuta le jour où mon père a été licencié, devenir chômeur du jour au lendemain n'est jamais chose simple, je ne le blâmerai jamais qu'il soit devenue triste mais tant qu'il y'a de la vie il y'a de l'espoir, mon géniteur a fait tout son possible pour retrouver du travail mais les rejets répétitifs ont accentué un sentiment refoulé depuis plusieurs années un sentiment qui te comprimes la poitrine et qui te bloque la respiration, la faiblesse , un mot qu'il lui a été répété durant toute sa jeunesse .

Au début il a commencé à sombrer dans l'alcool, toutes sortes de boissons alcoolisées sont devenues son refuge, il s'est transformé en une coquille vide, il perdit toute notion de vie en communauté, et derrière les sourire qu'on affichait devant les voisins et les amis, se cachait les problèmes les tristesses et les pleurs, puis les insultes enfonçantes et blessantes commençaient à pleuvoir, petit à petit je voyais mon monde s'écrouler ma famille se briser, je voyais a peine ma mère qui se plier en quatre pour assouvir nos besoins primaires et combler les trous causés par la consommation abusifs d'alcool de la part de mon géniteur, on commença à vivre dans la privation, on pouvait dire adieu aux vacances, puis mes parents en été dans l'obligation de vendre notre maison celle qui m'a vu grandir et évoluer celle qui gardait dans ces murs les joies les tristesses de mes quinze ans d'existence celle qui garde mes secrets mes bêtises entre ses cloisons de brique, celle qui a assister à ma première dispute avec mes parents en contrepartie d'un petit appartement miteux à peine plus grand que notre ancien salon dans un des quartiers les plus pauvre de toute la ville, le choc a été plus dure à endosser pour mon petit frère âgé seulement de quatre ans lui qui voyait la vie de ses petits yeux marrons remplient d'innocence, il était devenu l'une des raisons principales de ma survie car oui je ne vivais plus mais survivais, plus les mois passés plus les intimidations de mon père devenait violentes et sanguinaires et à chaque fois quand il essayer de s'attaquer à mon frère je m'opposer et lui tenait tête en lui disant que si il veut le toucher il devrai passer par moi, et je savais pertinemment que mon frêle corps d'adolescente en pleine croissance ne faisait pas le poids contre mon père, et arriva le jour où tout bascula, la journée qui m'a marqué au fer rouge je n'étais qu'une simple pièce du monde, j'ai été mis en service en 2004, j'ai été découpé dans une plaque de taule, j'ai été frappé et nettoyé, j'ai été taillé et poli mais maintenant je suis percé de 2 petits trous qui me rappelleront qui j'étais, qui je suis, et qui je serai ,et surtout je me souviendrai jusqu'à ma mort du jour où j'ai perdu toute ma famille, je ne suis plus en parfait état et c'est ta faute cher père j'ai été souillée humiliée frappée mais je te l'ai pardonné mais le jour où je suis rentrée du lycée et que j'ai vu ma mère étendue sur le sol autour d'une flaque de sang rouge comme la haine qui m'habitais, mon frère recroquevillait sur lui-même sous la table et toi ivre comme un polonais assis en train de contempler le corps inerte et vide de vie de ma mère avec un sourire sadique scotché sur ton visage, et quand enfin tu remarquas ma présence tu te jetas sur moi comme un détraqué car c'est ce que tu es et tu me frappa un coup plus fort que l'autre et avant que je tombe dans l'inconscience tu me marqua comme on marque du bétail avec ta cigarette et tu me dit : « de brulure pour deux mort » et le noir m'emporta.

A mon réveil je trouvais le corps de mon petit frère étendue comme un drap et rigide comme un morceau de bois auprès du corps de ma mère je sentais la crise d'angoisse arrivé « inspire, bloque, expire »je me répétais ses trois mots en essayant de me calmer mes pieds ne pouvant plus supporter mon poids cédèrent et je tombais au sol je savais qu'à ce moment que je serai seule et la crise de panique revenu au galop je ne pu garder mes sentiments au fond de mon cœur car les deux personnes que j'aimais et que j'aime et j'aimerai sont mortes et je me permis de pleurer tel que mes yeux devinrent secs, les larmes coulaient le long de mes joues, je pleurai et priai pour que ce soit qu'un cauchemar quand soudain la porte se fracassa et des policiers débarquèrent au milieu de mon salon et au côté d'eux mon géniteur qui jouait la comédie, mais je ne dis rien je restai silencieuse les larmes perlant au coin de mes yeux, pouvant a peine alignée deux mots correct, je ne compris pas pourquoi je restai de marbre quand mon daron me prit dans ces bras qui étaient autrefois réconfortants et que maintenant elles sont glacials terrifiantes et tachées de sang , il jouait bien la comédie !!! Une fois la maison vide j'ai accouru aux toilettes pour vider tous le contenu de mon estomac déjà bien vide, et je me suis dirigée d'un pat lourd tel un zombie vers ma chambre en me demandant ce qu'allait devenir ma vie maintenant que je vis avec un criminel, surement je resterai son soufre douleur ou bien me venger.

Mais comment ???

La vengeance un seul mot qui peut changer ta vie à tout jamais tu peux l'oublier ou le laisser t'emporter c'est ton choix mais chaque choix à ces conséquences :

_ Si tu ne te venges pas la vengeance te consumera et c'est à toi d'être fort et fraternel

_si tu te venge tu te sentiras coupable du sort de l'autre

Mais quand il s'agit des amours de ta vie tu oublies toutes bonnes moralités et tu ripostes pour rendre justice, moi j'ai choisi la riposte car mon cœur été consumé par la tristesse et ma faiblesse devant ce monstre qui est malheureusement mon père, je n'en pouvais plus de voir sa tête chaque matin à chaque moment où j'entre dans ma demeure et arriva le jour où je me suis dit « adviendra que pourra » mieux être dans une prison que de vivre avec le meurtrier de ta famille et j'ai franchi le point de non-retour et j'ai tué mon père sans aucun remords ni aucune compassion au contraire j'étais fière car j'ai pu débarrasser le monde d'un déchets une ordure une pourriture.

Et c'est pour cela que je suis dans cette cellule de prison à seulement seize ans et satisfaite de ce que j'ai fait et que je ferai encore pour venger les personnes que j'aime.

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⏰ Last updated: Apr 17, 2019 ⏰

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