Chapitre 4

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Elle revint. Le lendemain et le jour d'après, puis toute la semaine. Astrée faisait en sorte de ramener du gibier ou des racine afin que personne ne se rende compte de ses disparitions. Le loup s'habitua à elle, et il cessa tout à fait de grogner lorsqu'elle arrivait. En une semaine, il reprit des forces, il n'avait plus besoin que la jeune rousse mâche pour lui, bien qu'il resta encore coucher. Astrée redoutait le moment où le prédateur pourrait de nouveau chasser lui-même, car elle craignait de devenir sa proie.

Chaque soir, elle priait pour qu'il meure dans la nuit, et chaque matin, elle soupirait de soulagement en le découvrant encore en vie. Partagée entre ses devoirs envers son village, et son attachement pour le Loup, Astrée était perdue.

Mais un matin, en arrivant devant la grotte, elle découvrit qu'elle était vide. Elle avait remarqué qu'il allait bientôt être rétabli, mais elle ne pensait pas que ce serait si rapide.

Inquiète à l'idée qu'il est pu lui arriver quelque chose, elle s'enfonça plus profondément dans la forêt en dépit du danger. Elle le chercha pendant des heures, mais rien. Le Loup avait disparu.

Astrée ne savait pas si elle devait être soulagée ou attrister, alors elle fit demi-tour. Mais rapidement elle se rendit compte qu'elle c'était perdu.

- Idiote ! Se reprocha-t-elle a voix basse en frottant ses mains l'une contre l'autre pour conserver la chaleur.

Là ou elle était, la forêt était si dense que le soleil peinait à percer la canopée. Et la nuit était doucement en train de tomber, faisant chuter les températures hivernales. Un rugissement terrifiant retentit au loin. Le cœur de la jeune rousse s'affola. Sans réfléchir elle s'élança aussi loin que possible, s'enfonçant encore plus dans la forêt. Elle trébucha et tomba, les poumons glacer par l'air. Elle ne voyait plus ou elle mettait les pieds, les bruits des prédateurs nocturne autour d'elle s'intensifier. Des grognements, des halètements, des hurlements. Elle était cernée. Dans le noir, il lui semblait apercevoir des yeux. C'était la mort qui l'attendait.

Elle se releva et s'aperçut qu'elle n'était pas armée. Dans sa course, elle avait perdu son coutelas. Cette fois si, elle était cuite.

- Loup! Hurla-t-elle de désespoir.

Trop tard. Les bêtes sauvage tapis dans la nuit bondir sur la jeune femme qui se recroquevilla sur elle même dans l'espoir d'amortir les coups.

La Chasseuse et le LoupWhere stories live. Discover now