Aftershock - Traduction Française

Chapitre 4

Lorsque je me levai cette nuit, il était environ deux heure du matin et l’appartement entier était calme. Tout le monde dormait. Je sortais de la chambre de Louis, fermant doucement la porte. Je marchai jusqu’à l’entrée sur la pointe des pieds. Avant de partir, je vis Niall sur le canapé nerveusement endormi. Il n’arrêtait pas de remuer, de se tourner et de murmurer des mots qui n’avaient pas de sens. Je m’avançai vers lui et posai délicatement ma main sur son front. Je lui embrassai doucement la joue et il se relaxa immédiatement.

J’attrapai mon sac, la seule raison pour laquelle j’était venue en premier, et marchai jusqu’à ma voiture. Alors que je rentrais chez moi, le silence me tua presque tellement il était grand et pesant. Je continuai de penser que je n’allais plus jamais revoir Harry...je savais que je l’avais quitté et donc que nous n’étions plus sensé nous voir mais il y avait une chance que nous nous croisions parfois. Maintenant c’était sûr, je ne le reverrais plus.

Arrivé à la maison, je jetai mon sac sur le côté et allai dans ma chambre. Je me couchais dans mon lit, le duvet me recouvrant complètement et je me cachai ainsi du monde entier. Je tombais alors dans un sommeil profond, ce qui était la seule chose me permettant de ne pas devenir folle.

≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈

Je me réveillai épuisée et sans aucune envie de me lever. Mais je me décidais finalement, quittant le confort de mon lit pour prendre une douche et me préparer. Après m’être lavée, je me fis un thé et m’assis sur le canapé au salon. J’étais simplement assise là, tenant ma tasse de thé chaude et regardant le liquide faire des spirales après que je l’ai brassé, pensant encore et encore aux événements de hier. 

Mon téléphone sonna à côté de moi, me ramenant à la réalité. Le nom de Liam inscrit sur l’écran, je décrochais.

- Salut Liam.

- Cora, comment vas-tu? me demanda-t-il inquiet.

- Je ne sais pas vraiment, répondis-je sans émotion.

Je l’entendis soupirer à l’autre bout.

- On pourra le voir dans deux jours et l’enterrement est la semaine prochaine.

- Je ne pense pas que je pourrais venir...

- Je suis désolé mais est-ce que je pourrais savoir pourquoi? interrogea-t-il avec une pointe de colère dans sa voix.

- C’est de ma faute. Tout est de ma faute. Je ne peux simplement pas, expliquai-je lentement me renfermant.

- Ce n’est absolument pas ta faute! soupira-t-il.

- Si ça l’est...Je l’ai quitté le jour avant qu’il ne le fasse. Je ne peux pas vivre avec moi-même en ce moment, dis-je en pleurant.