Arrivé: ISI

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Nous arrivons aussitôt.
Il est 21h15, et le soleil continu de taper fortement sur les parois en verres.
Quand nous sortons, nous la redécouvrons. Cette sublime villa, au coeur d'un paysage affolant.
La peinture blanche est fraîche et les vitres bleutés sont ouvertes, donnant ainsi, vu sur la mer dont les vagues s'enchaînent.
Gaël se précipitée de se diriger vers sa chambre:
-Je vais dormir.
Ma mère et moi la regardons partir en échangeant un regard.
Gaël n'a jamais été motivée. Toujours flemmarde. Et dans ma tête, je me dis à présent "Tant pis pour elle", si elle n'arrive pas s'incruster ensuite, ce ne sera pas mon problème. Uniquement le sien.
Je ne tarde pas à regagner ma chambre moi non-plus. J'empile mes affaires sur une chaise en plastique nacrée et installe mes draps.
L'heure avance. Je ne vais pas rester ici à ne rien faire..
Je suis donc sortis illico, direction la plage.
Elle n'est qu'à quelques mètres de là. C'est très peu, nous pouvons croire qu'elle fait partie de notre jardin tant elle est près.
À peine mon pieds enfoncé dans le sable brûlant, je surprends les garçons, une planche à la main.
Ils ont tous énormément changés, et plus je m'approche moins je les reconnais.
Seuls, Matthieu, Félix et Austin, qui étaient avec moi au cours de l'année n'ont pas évolués durant le trajet.
Mais j'ai quand même tendance à remarquer que leurs formes se sont légèrement approfondies.
Je remarque Océane, enlacer Matthieu avec un air rétracté, ce qui me laisse penaude.
Lorsqu'elle me surprends enfin, elle cour pour m'étreindre.
Je la serre fort dans mes bras puis l'admire, avec des bonds d'excitation dans la poitrine.
-Ohlala ..! Tu as changée ! Je m'empresse d'implorer. Mais qu'elle beauté !
Ses joues s'empourpre, et son regard s'embrume.
-Tu m'as manquée.. Me souffle t'elle.
Je lui lance un clin d'œil et lui fais comprendre que c'est réciproque, avant de m'aventurer vers les garçons. Elle ajoute aussitôt:
-Comme ils ont changé... Regarde-moi ça ! De vrais hommes maintenant.. Matthieu a tellement changé, puis, look-moi Austin et Félix.
Je me mord la joue.
-Tu n'as pas vue Soner et Nathan ou quoi ? Je déglutis.
Elle pouffe de rire et me tape dans le dos:
-Tu sais, moi je les avaient avec moi. Je ne me rends pas compte.. En revanche, autant dire qu'ils se sont tous métamorphosés.
Nous rigolons en coeur tout en approchant d'eux.
Je fais la bise à Austin, en me glissant sur la pointe des pieds.
-Stella n'est pas là ?! S'étonne ce dernier.
-Elle prends le train de 22 heures.
Il fait une mine triste, et m'accroche un sourire malin.
Matthieu me serre dans ses bras avant de m'ébouriffer les cheveux:
-Alors comme ça on se fait maltraiter par sa soeur ? Éclate-t'il mord de rire.
Je lui donne une bourrade et lui lance un regard renfrogné.
-Je l'ai soûlée en première !
-Elle n'est pas là ? S'enquit Félix.
-Si, elle dort.. Tu l'as connais.. Ça va se passer comme les été passés. On ne va pas la voir.
-Ah bon bah écoute..
Félix à beau faire mine d'aller bien, il m'a l'air suffisamment dégoûté pour me faire une dépression..
Je me fais sortir de mes pensées par Nathan qui me dépose un baiser sur la joue.
-Oh, coucou toi !
J'ai toujours beaucoup apprécié Nathan. Il est doux et simple.. Il ne se prend pas la tête, et pour les vacances, c'est juste parfait.
Quand il se décale afin de déboucher la crème solaire collée au sable, Soner apparaît dans mon champs de vision.
Il vient m'étreindre.
-Ça va ? Je lui demande avec les joues rosées.
-Mm..
Soner me jette un regard de travers et va s'asseoir au loin.
Sa peau à prise quelques couleurs, et ses cheveux son ébouriffés.
-Il a quoi..? J'interroge Austin.
-Il y'a qu'il n'a pas changé. Soner, reste Soner.
Je m'apprête à riposter mais la voix de Suner me devance aussitôt:
-Je vous entends.
Austin hausse les épaules bêtement et va s'étaler sur le sable.
Je me dirige tout droit sur Suner.
Il est en bermuda noir et sa peau foncée s'y accorde facilement. Je me souviens encore des été passé... J'étais folle de lui. En fait, je crois que je l'ai toujours été. Et je ne l'ai jamais vraiment nié.
Je passais mes journée à l'admirer surfer, à lui proposer une glace, ainsi qu'à se plier à ses quatre volontés.
C'est le plus grand de nous tous. C'est certainement pour ça qu'il m'impressionne tant... C'ést d'ailleurs l'exemple de tous les garçons. Nous étions fans de lui, enfants. Fan de Suner.
Mais Aujourd'hui nous avons tous grandis.
Océane à 17ans, Stella 16ans, Félix 17ans, Austin 16ans, Matthieu 17ans, Nathan 16ans, Suner 18 ans, et moi : 16ans.
Il encercle ses genoux de ses bras musclés,remontés jusque son torse. Son regard à l'horizon, il est perdu dans ses pensées.
-Suner..?
Il se retourne sèchement et me détail.
-Un problème ?
-Pas spécialement.. Ça va ?
-J'te l'ai déjà dis.
-De quoi !?
-Si ça allait.
Je referme ma bouche. Celle-ci comporte un goût amer.
Je ne comprends pas sa réaction. J'ai l'impression qu'il n'est pas heureux de me voir. Mais Austin a raison, Suner, est Suner.. Il ne change pas. Toujours aussi sec.
-Alors.. Ton année c'est bien déroulée ?
-Sinon j'serais pas là.
Il m'envoie un regard réprobateur.
-Et le bac ? Tu l'as ?
-Y'a que ça qui vous intéresse vous ? Le bac ? Et ben oui. Oui, je l'ai eu. Heureuse ?!
Il se lève d'un bond et part vers la villa, me laissant bouche-béé.
Quelques heures plus tard, je suis heureuse d'entendre la voiture gravir sur le gravié. C'est Stella.
Stella n'est pas seulement une meilleure-amie de vacances, elle est aussi celle que je vois chaque jour pendant l'année. Une fille exceptionnelle..
Dès qu'elle voit mon visage apparaître elle hurle et me saute dessus à une vitesse affolante.
Je me retrouve par terre, les larmes aux yeux, partis dans un grand fou rire.
Je la pousse sur le côté et nous nous mettons à exaucer les gestes des anges dans la neige. Sans la moindre parcelle, ou flocon de neige. Nous sommes au milieu des pissenlits et des jolies fleurs jaunes entourées de guêpes et d'abeilles qui les butinent.
Elle pose ses ongles moutardes sur ses collants quadrillés et prend une respiration.
-Ah, enfin de merveilleuses vacances...
-Qui t'as garantie qu'elle serait bien ?
Elle déploie ses cheveux et me les balances au visage.
-Ça t'apprendra à dire des bêtises !
Après avoir dîner ensemble, nous somme chacun montés dans notre chambre, emportés par la fatigue.

Poussière Cométaire Where stories live. Discover now