Eshkhan

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Bonjour tout le monde ! Désolée de ne pas avoir posté la semaine dernière, mais je me concentrais sur mon bac français. Je n'ai pas non plus eu le temps d'écrire deux chapitres pour rattraper mon retard donc il faudra se contenter de celui là ! J'espère qu'il vous plaira, laissez moi des commentaires ça me fais toujours plaisir, et encore merci de me suivre jusqu'ici ! 
Bonne lecture ! :)


         Le lendemain matin, Aïkida se réveilla difficilement. La nuit avait été longue et riche en émotion, et son sommeil en a connu les conséquences. Ses petits yeux fixaient le plafond avec nonchalance tandis qu'elle s'adressait à son dragon :

— Bonjour Athkor.

— Bonjour Aïkida, répondit-il simplement.

— C'est aujourd'hui que commencent les recherches.

— J'espère qu'elles ne seront pas vaines.

— Tu crois qu'on va la retrouver ? Dans quel état ?

Le dragon soupira sombrement avant de répondre :

— On fera tout notre possible, c'est la seule chose dont je suis certain.

La jeune fille soupira à son tour et s'assit en tailleur sur son lit à baldaquin.

— Je ne sais pas ce que je vais faire Athkor. Même si je sais qu'il a bien agit, je ne me sens pas capable de regarder Leeroy dans les yeux. Et Tarek, je sais qu'il y avait cette foutue prophétie, et que si je n'agissais pas, ma famille allait mourir, mais j'ai quand même tué Brusanth...

Le dragon répondit d'une voix sage :

— Tu es dans la même situation que Leeroy. Vous avez tous deux bien agis pour le bien de tous. Tu ne peux pas regarder Leeroy comme Tarek ne peut plus te voir. C'est un bien piètre triangle qui vient de se construire entre les trois jeunes dragonniers de cette Vallée.

Aïkida soupira une nouvelle fois et déclara d'une voix tremblante :

— La différence Athkor, c'est que le sacrifice de Brusanth n'aura servi à rien. Ma mère est morte et ma sœur a disparue. Je l'ai tué pour rien...

La bête légendaire gronda doucement pour soutenir sa femme dragonnier, et ajouta :

— Aïkida, ne ressasse pas le passé. Ce qui est fait est fait.

        La jeune fille se massa le crâne en essayant de détendre ses muscles. Depuis quelques jours, un poids étouffant écrasait ses épaules alors que ses poumons s'en trouvaient oppressés. Elle se contrôlait pour respirait normalement, mais cette sensation menaçait de faire rejaillir les larmes. À tout moment elle pouvait s'effondrer, mais elle se maîtrisait et restait debout, la tête piètrement haute.

— Je ferais mieux d'aller réveiller Othar, je veux commencer rapidement. Il faut mettre toutes les chances de notre côté.

— Tu as raison.

Aïkida se leva alors pour aller se laver rapidement.

        Quelques minutes plus tard, la Fille Gelée accrochait son poignard et son épée à sa ceinture avant de ranger sa dague dans l'un de ses brassards de cuir. Elle était vêtue de sa longue cape noire qui recouvrait son uniforme habituel, à savoir un pantalon marron et un débardeur kaki. Dans une petite sacoche noire qu'elle portait à l'épaule, était rangé Didou, le lapin en peluche décapité et taché de sang.

La Fille Gelée et la Face CachéeWhere stories live. Discover now