Viens m'attraper...

Chapitre 1

Chers lecteurs,

J'espère que cette histoire vous plaira autant que les autres... Bonne lecture

Bises <3 et n'oubliez pas les commentaires !

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Nous nous trouvons en 2536 et je ne compte plus depuis quand nous, les humains, nous ne sommes plus maîtres de la Terre ni surtout en haut de la chaine alimentaire. Je suis d'une famille aisée et je vis dans le manoir familial à Miskolc en Hongrie, seule avec les domestiques, car mes parents ont hélas déjà servi de repas pour la famille Bárczay.

Nous disposons d'une salle d'entrainement avec toutes sortes d'armes et j'y passe la plus grande partie de mon temps car si pour les vampires la chasse à l'humain est un plaisir avant un bon repas, moi j'aime chasser du vampire juste pour le plaisir et la vengeance, je ne me débrouille pas si mal que ça, je me suis même fait une réputation de chasseuse, je n'ai pas la prétention de dire que je vais tous les avoir ou qu'ils ne m'auront jamais, mais en attendant je dirais que le score est match nul.

J'ai une grande amie Sally, qui vient d'Angleterre, elle est un peu comme moi mais en plus excentrique, sinon nous nous entendons bien et avons plaisir de nous voir, hélas pas aussi souvent que nous le voudrions, mais moi habitant dans les Carpates ce n'est pas facile pour elle de me rendre visite, le coin étant assez investi par les vampires. Le manoir possède des entrées secrètes qui nous permettent de nous faufiler ou pénétrer dans le manoir assez discrètement et c'est ainsi que mon amie a décidé aujourd'hui de venir me voir.

- Sally : Salut jolie Maddy !

- Hey Sally ! Comme je suis heureuse de te revoir

- Sally : Moi aussi, ça fait un bail que l'on ne s'est pas vue

- Presque un an si j'ai bonne mémoire

- Sally : C'est ça, pourquoi ne viens-tu pas en Angleterre, c'est un poil pus calme

- Je sais mais je suis d'ici, ma famille l'était, mon manoir de même et puis même si les vampires ne manque pas par ici, j'aime ma région, j'aime les Carpates

- Sally : Mouais peine perdue

- Combien de temps comptes-tu rester ?

- Sally : Tu me connais je ne définis jamais rien à l'avance

- Oh oui ! Ca je te sais... tu connais le chemin de ta chambre ?

- Sally : Bien sûr, et j'y vais de ce pas me faire un brin de toilette

- A toute à l'heure !

Tandis qu'elle déballe ses affaires je retourne dans salle d'entrainement tout en faisait un détour par la chapelle, que nous avons sur place afin de voir le prêtre qui vit dans le manoir et m'aide beaucoup dans ma quête,

- Bonjour mon père, lui dis-je

- Le prêtre : Bonjour jeune fille, que me vaut votre visite ?

- Je voulais vous avertir de l'arrivée de mon ami Sally

- Le prêtre : SI je comprends bien vous allez faire une sortie

- Vous avez tout compris, est-ce que vous avez béni les dernières munitions que je vous ai fait parvenir

- Le prêtre : Oui Jeune fille tout est prêt selon vos désirs, mais promettez, moi j'être prudente tous les deux

- Ne vous inquiétez pas pour nous mon père, mais plutôt pour eux

- Le prêtre : Je vous souhaite une bonne journée

- Moi de même mon père

Je récupère mes munitions, à présent bénies, et vais les ranger dans la salle d'armement, où nous trouvons toutes sortes d'armes comme les arbalètes, les épées, arcs, pistolets, dagues et poignards ainsi que les munitions allant avec, sans compter les pieux, crucifix, des balles en argents, en bois bénie ou pas mais le plus souvent elles le sont. J'ai aussi des pétales de fleurs comme les roses sauvages, aubépine, verveine et bien sûr de l'ail.

Pourquoi avoir fait la chasse aux vampires me diriez-vous ? Par vengeance avant tout car ils m'ont pris ma famille, et puis aussi parce qu'il ne faut jamais oublier que tout être qui chasse aujourd'hui peut un jour devenir la proie, nous les humains en savons quelque chose à ce sujet. Nous aurions pu nous partager la Terre mais non les deux camps ayant leurs fierté c'était tout ou rien, et bien sûr les vampires étant plus nombreux et quasi immortels nous n'avions pas vraiment la chance de notre côté, donc ils ont gagnés la bataille et nous on réduits à l'état d'esclaves et de nourriture, à ce rythme-là nous n'allons pas faire long feu si nous ne nous rebellons pas.

Avec Sally nous avons prévu ce soir de faire une sortie, nous nous équipons d'arbalète avec des flèches en bois bénies ainsi que de nos dagues, qui ne nous quittent jamais, et notre eau bénite qui même si cela ne les tue pas, cela les ralenti.

Nous passons par l'entrée secrètes allant directement dans les bois, nous nous déployons mais pas trop et sommes à l'affût du moindre bruit, nous savons qu'ils nous détectent à l'odeur mais aussi au battement de nos cœurs, tout à coup un jeune vampire de pas plus de quatorze ans essaye de m'attraper, je cours vers Sally qui je sais se tient en embuscade, je ralentis l'allure pour qu'il puisse m'atteindre et au moment où il pose une main sur mon épaule je me retourner et j'empoigne par les cheveux et Sally surgit pour lui planter sa dague en plein cœur, il s'arrête net de bouger et se décompose devant nous, pour finir en poussière, nous entendons alors hurler plus haut dans les bois, nous ne nous attardons pas et décidons de rentrer fière de notre travail, un de moins c'est toujours ça de gagner.

Nous reprenons le chemin inverse en prenant bien soin de ne pas être suivi, puis rentrons dans le manoir où nous refermons la grille bénie, puis nous sautons de joie dans les bras d'une de l'autre. Nous allons nous changer pour le repas, c'est une tradition chez moi, cela date de l'époque de mes parents et leurs parents avant eux, il ne faut pas oublier que je viens d'une famille aisée ayant des protocoles aristocratiques.

Sally se montre dans la salle à manger superbement vêtue d'une robe marron courte devant et longue derrière, tout en volume, un corset de cuir, de grandes bottes et surtout son chapeau à l'anglaise abordant le drapeau de son pays, moi je me suis vêtue simplement d'une robe avec un corset à bustier, nous prenons place à table et les serveurs effectuent leurs ballet avec leur plat comme si nous étions une dizaine à manger, mais notre petite ballade nous a ouvert l'appétit.

- Sally : Nous l'avons eu en deux temps trois mouvement celui-là, dit-elle fièrement

- A mon avis c'était sa première sortie, c'est con pour lui

Sally : (rire) C'est clair !