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**** = Début des Flashbacks.

*** = Changement de Flashback.

***** = Fin des Flashbacks.

Mettez la musique svp !!!

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HOME SWEET HOME

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Je marchais lentement dans la neige de novembre. Oui, on a de la neige en novembre, il fait très froid cette saison.

Vous devez vous demander pourquoi je rentre en novembre alors qu'on a fini les jeux en Août, Et bien j'ai du rester au Capitole car j'étais trop faible. J'ai aussi suivi une cure, pour me réadapter.

Malheureusement, comme avec moi rien ne marche, ma folie me joue encore parfois des tours. Beaucoup disent que les Hunger Games m'ont détruite, moi je pense qu'ils m'ont juste enlevé une partie de mon coeur et de ma raison.

Car c'est bien connu ! Quand Amour s'oppose à Raison, un seul peut sortir vainqueur. Alors imaginez un instant un Hunger Game où Amour et Raison s'affronteraient. Oui, c'est dans ces moments qu'on s'aperçoit que je réfléchis différemment maintenant.

Je m'arrête devant ma maison, ma bonne vieille maison que je vais devoir quitter. Ma famille -enfin, si je peux appeler ça comme ça- est déjà dans le village des Vainqueurs.

J'ai tant de bon souvenirs dans cette maison. Je marche vers la vieille balançoire rouillée et mis assois ...

****

"Allez Micka ! Plus haut !" Criais-je tandis que mon meilleur ami poussait plus fort la balançoire.

"Si je continus, tu vas t'envoler comme un oiseau !" S'exclama-t-il amusé.

"Je suis un geai moqueur !" Criais-je dans l'euphorie en ouvrant les bras comme des ailes.

"Les enfants ! Venez goûter !" Nous appela mon père depuis la cuisine.

J'arrêtai la balançoire et Micka -beaucoup plus grand que moi- me porta pour que je descende sans problème de cette dernière.

On rejoint Lucas et Laura qui étaient déjà à table et on commença à manger les crêpes que mon père nous avait préparé.

"Et tu auras quel âge demain Lara ?" Me demanda Laura, la bouche pleine de Nutella.

"J'aurais 7 ans ! Plus que 5 ans avant de pouvoir me porter volontaire !" Répondis-je.

"Et moi plus que 6 ans à partir de demain !" Dit mon petit frère tout content. Oui, c'est étrange, on est né le même jour mais une année nous sépare.

Mon père sourit et après avoir fini de goûter, on parle de demain. Demain, c'est la Moisson.

***

"Lara ! Chérie ! Où es-tu ?" M'appelait mon père.

Je ne voulais pas répondre. Je voulais juste être seule.

Je m'étais tout de suite tournée vers cet endroit pour réfléchir : notre bonne vieille balançoire.

Je me balançais doucement, essayant de me convaincre que tout ça n'était qu'un rêve, que je n'avais pas vu mon frère se faire tuer, que je n'avais pas vu son corps mutiler à terre dans une flaque de sang, que je le reverrais demain et après demain mais au fond de moi, je sais que je ne le reverrais jamais.

Soudain, mon père souffla en gros coup, ce qui me surpris. Je n'avais même pas remarqué qu'il s'était installé sur la balançoire à côté de moi.

Je me rappelle que mon père avait du en construire une autre parce qu'avec Lucas on se battait toujours pour la première.

En repensant à ce moment, je fonds en larmes dans les bras de mon père. Il resserre l'étreinte et je peux sentir que lui aussi pleure.

"Est-ce qu'on va s'en sortir ?" Demandais-je dans le creux de son cou.

"Bien sûr ma puce, on va finir par s'en sortir, tout les deux." Me répondit-il dans un souffle désespéré.

*****

Je finis par me relever de la balançoire et me dirige vers le village des Vainqueurs.

Natalia est la première à me sauter dans les bras.

"J'étais sûre que tu réussirais !" Me dit-elle.

Je la remerciais avec un sourire et pris dans mes bras Mathilde et Johanna. Puis, vînt le tour de Laura :

"Je tiens toujours mes promesses. " Dis-je tandis qu'on restait fixes comme des poteaux l'une en face de l'autre.

"J'ai bien vu." Me répondit-elle simplement.

On resta quelques instant sans bouger avant que -en parfaite synchronisation- on s'enlaça comme si nos vies en dépendaient.

"Tu m'as tellement manqué.

- Toi aussi." Riais-je à bout de nerf.

On se détacha après ce qui parut des heures et je me dirigeai vers ma nouvelle maison.

J'entrai et ne vis pas mon père.

"Papa !" L'appelais-je.

Je réessayai au moins trois ou quatre fois mais toujours rien. C'est au moment où je passais devant une chambre que je le vus.

"Papa !" Hurlais-je, les larmes commençant à dégouliner.

Je pressais sa plaie au ventre du mieux que je pouvais.

Soudain, je me rappelais que j'avais encore une languette de survie offerte pendant ma cure en cas d'urgence. Mes mains étaient ensanglantées et ça glissait mais j'arrivais enfin à la prendre et la faire avaler à mon père.

Il se tordit de douleur et des craquements au niveau de ses côtes se firent entendre. Je soulevais légèrement ça chemise et vus plusieurs bleus et hématomes disparaitre.

Il a été tabassé.

Il ouvrit les yeux et se releva précipitamment.

"Papa, souriais-je de soulagement. C'est moi, c'est Lara. Tout va bien." Le calmais-je en lui flattant le dos.

"Lara, souffla vaguement mon père. Qu'as-tu fais ?"

Lara Mona | DISTRICT 1 : L'EmbrasementWhere stories live. Discover now