𝙎𝙤𝙛𝙞𝙖 | Au Coeur De La Mafia

8

" Tick "

Rien ne se passe.

- HEIN ?

Il essaye une deuxième fois.

Il regarde son bras droit.

Son bras droit n'avait qu'une expression choquée. 

- COMMENT IL EST VIDE ?!

J'ai une petite idée...

Vincenzo s'approche,  il avait un gros Kalachnikov. 

Ricci essaye de s'enfuir. 

- Tu n'iras nulle part.

Vincenzo tire et Ricci tombe avec son bras droit mort.

La femme crie comme une folle. Terrifiée, à l'idée qu'elle va les suivre elle rampe jusqu'aux pieds de Vincenzo et commence à le supplier de la grader en vie.

Il ne la regarde même pas.

Enzo s'en charge, il la prend par les pieds et la glisse loin pour à la fin la tuer d'une balle dans la cervelle. 

Je regarde Vincenzo.

- Nous avons pris la vengeance alors...

Il ne répond pas, il me fixe silencieux, qui a-t-il ?

- Sofia, s'est-tu où se trouve la drogue ?

- Oui.

Vincenzo profite de tout le stock qui se trouve.

Les hommes commencent à  transporter les boîtes en carton. 

- Tu aurais pu te faire tuer.

Je regarde Vincenzo étonné.

- Je savais que le glock était vide.

- je ne parle pas seulement du glock je parle de l'enlèvement tout entier !

- Bah oui, je savais que j'avais pu mourir, mais ce n'est pas de ma faute, tes hommes auraient dû me protéger non ?

- Oui. Je sais. C'est de MA faute.

Pourquoi il se comporte comme ça ?

- De toute façon, ça ne devrait pas t'intéresser, le plus important, c'est que tu as vengé ton père et tu as récupéré ta drogue.

Il me regarde, silencieux. 

- M-maintenant.. Je vais retourner chez tante Carmen et Paola. 

Je tourne le dos et il me prend le bras.

- Tu n'iras nulle part.

- C'est toi qui m'as dit de partir.

- Ça, c'était quand Ricci était vivant.

- Mais là il est mort donc le danger n'y ai plus !

- Tu oublies qui décide ici. Je suis le chef ici Sofia Valentina  Moretti. 

- Et je suis la fille d'un chef de la mafia moi aussi  ! Donc-

Il me tire par le bras hors de la villa.

Nous sommes seuls dehors.

Il me plaque contre le mur.

- Écoute-moi bien sofia.

- M-

- Chuuuuut....

Il place son doigt sur mes lèvres. 

- tu n'es pas le chef ici, tu ne diriges pas une mafia, tu travailles comme serveuse dans le café juste à côté d'où tu vis. 

Il marque une pause.

- Quand je change d'avis, tu dois respecter mes choix ! Tu dois être obéissante ! Mes ordres sont des ordres, même Enzo n'ose pas me parler d'eux. Je ne t'ai rien promis Sofia.
Tu restes dans la villa point, c'est tout.

Il enlève son doigt.

- M-mais P-pourq-

Il enlève mes cheveux de mon visage.

Je reste planté là à le regarder sans savoir quoi dire.

Il part et je le suis.

Nous retournons dans la villa.