Tout est mal qui finit bien. Chapitre I

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NDA: Petite histoire que j'ai écrit il y a de ça quelques années quand même. Donc soyez cléments ;)

Enjoy.

When all went wrong

Chapitre I

Un truc que je n'ai jamais aimé faire, c'est me lever le matin. Je n'ai jamais eu la force qu'il fallait pour le faire seul. Il me faut mon réveil à proximité, qui dès qu'il sonne se prend le mur. Il en a vu de toutes les couleurs celui-là sans que jamais il ne me lâche. A croire qu'il aime ça, se prendre les murs de ma chambre. Mais il faut dire aussi qu'il a un grand avantage, ce réveil : je ne suis pas souvent chez moi, célébrité oblige. 

Ce qu'il me faut encore pour réussir à me lever le matin, c'est mon portable. Celui là, je le mets bien loin de moi pour ne pas qu'il subisse le même sort que le réveil. Même si je peux me permettre ce que je veux, j'y tiens à ce GSM, qui n'est pas n'importe lequel vu que c'est l'I-phone de Apple. Pour cela, je peux dire merci à Georg qui me l'a gentiment offert pour mon anniversaire. Il a offert le même à Bill. Tu parles d'originalité... mais bon, c'est le geste qui compte, comme on dit. 

Chaque matin, je le programme pour qu'il joue une chanson que je n'aime plus. Comme ça, je sais que je me lèverais dans les plus brefs délais pour éteindre ce truc bidule. Ce matin c'est au tour de Umbrella version Vanilla Sky. Je me lève tout doucement et commence à chercher pour éteindre le bruit. Je me dirige vers le bruit mais avant que je ne trouve le phone, quelqu'un toque à la porte de ma chambre.

« - Ouais qu'est-ce qui a ? 

- Bonjour à toi aussi, bien dormi ? » dit Bill en ouvrant la porte de ma chambre 

« - Ouais, c'est ça, bonjour et non pas assez en tout cas. Que me vaut l'honneur de ta visite aussi matinale ? 

- Pas si matinale que ça, il est déjà 10h27.  

- C'est ce que je disais, bien trop tôt. 

- Sauf que dans exactement 32 minutes et dix-huit secondes on doit être parti, des choses nous attendent. Dis tu n'arrêterai pas ce bruit ? C'est pas que j'aime pas mais je préfère nettement ma voix à la leur. 

- C'est ce que j'étais en train de faire avant que tu vienne. Je sais pas où il est. 

- En dessous de ta chaise de bureau, sur ton pantalon. 

- Comment tu le sais ? 

- Je suis voyant. Arrête ça et dépêche-toi de te préparer, la voiture ne va pas tarder à arriver. »

En disant cela il se dirige vers la fenêtre et ouvre en grand les volets avant d'ouvrir la fenêtre pour laisser entrer de l'air froid. Moi, je me contente de prendre mes vêtements et d'aller m'enfermer dans la salle de bains. S'il a envie d'arrêter ce boucan, libre à lui. 

Heureusement que j'ai fait mes valises hier après-midi. Autrement j'aurai eu un léger problème... C'est la première fois que nous partons sans manager. Juste l'équipe technique et nous. J'espère juste qu'on saura gérer tout cela. Mais je n'aurai pas trop à m'en faire, je crois vu que Bill et Gus sont là.

Je passe les détails de la douche, du séchage et de l'habillage, ça n'intéresse personne. Je tiens juste à préciser que je ne me suis jamais trouvé aussi beau qu'en cet instant même. Celui où mon deuxième T-shirt passe ma tête avec plus ou moins de facilité. L'on se demande toujours pourquoi mes T-shirts sont aussi grands. C'est pourtant simple. Plus grand est le T-shirt, plus grand est le trou pour passer ma tête et mes cheveux. C'est pas ma tête le problème, ce sont mes cheveux. Je les ai mesuré il y a trois semaines et difficile à croire, mais mes dreads ont dépassé le mètre vingt. Encore quelques années et elles traîneront par terre. J'aurai plus à passer le balai, ni la serpillière, mes dreads le feront pour moi. 

Tout est mal qui finit bien.Where stories live. Discover now