Chapitre 238 sur des crimes et des criminels

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Chapitre 238 sur des crimes et des criminels

Le bon enfant

Jordan fit appel à la police: quelqu’un était entré chez lui pendant la nuit et il avait écouté des coups de feu. Lorsque les agents de police sont arrivés devant la luxueuse villa, ils trouvèrent monsieur Creewis mort, ainsi que sa femme à côté de lui. Le sol de l’habitation était couvert de sang; le criminel aurait employé un fusil de chasse aux tuyaux du canon sciés; ceci était évident en voyant les cicatrices que présentaient les cadavres; il avait tiré plusieurs coups; après, il leur avait donné le coup de grâce de près sur le visage. Leur fils unique se trouvait au sous-sol; depuis là il réalisa le coup de téléphone pour informer le service d’urgence.

Les enquêteurs pensèrent qu’il pourrait s’agir d’un règlement de comptes; en effet, monsieur Creewis se fit riche par des moyens pas toujours conformes à la loi. Afin de rendre plus solide son négoce, il n’hésita pas à écraser la compétence; en conséquence, de nombreuses familles perdirent leur emploi. Plusieurs, parmi les petits employeurs ruinés avaient des motifs suffisants pour commettre ce crime. On interrogea beaucoup de suspects, mais les enquêteurs semblaient se trouver dans une impasse. Les mois passèrent et l’enquête se trouva paralysée. Pendant ce temps, le fils, de dix-huit ans, vivait la bonne vie, gaspillait tout l’héritage de ses parents; en plus, il fut mis en garde pour conduire sous les effets de l’alcool.

Deux années plus tard, Ramirez, l’adjointe du maire, se chargea de l’enquête et étudia de nouveau toute la documentation. Elle découvrit alors quelque chose de surprenant: sur les photographies de la porte arrière de la maison, par où on suppose que l’assassin entra, on pouvait voir des fragments de cristaux sur le sol. Curieusement, la plupart de cristaux se trouvaient à l’extérieur. Ceci fait penser que le cristal fut brisé depuis l’intérieur et non depuis l’extérieur. Les médecins légistes jugèrent l’heure de la mort entre 23h15 et 23h45. Lorsque l’adjoint du maire confronta l’heure avec le registre du coup de téléphone au service d’urgences, elle trouva une donnée surprenante: le jeune réalisa son appel à 02h24, plus de deux heures après la mort de ses parents. Il avait donc du temps suffisant pour se débarrasser de l’arme et de préparer le scénario du crime. Ramirez réalisa des entrevues avec des compagnons du jeune; ceux-ci lui confirmèrent que ses parents étaient très mesquins et qu’ils ne lui donnaient pas de l’argent; souvent, il ne pouvait pas sortir avec eux par manque d’argent. L’un de ses meilleurs amis dit que dans une occasion il parla d’assassiner ses parents. Il semblait donc que le coupable était ce garçon, mais les preuves dont elle disposait contre lui étaient encore très faibles.

Alors, l’adjointe du maire prépara un plan: elle allait jouer le tout pour le tout à une seule carte, et le jeune ne devait pas découvrir qu’il s’agissait d’un bluff. Avec l’information qui était à sa disposition, elle réalisa des photos sur une arme semblable à celle utilisée pour commettre le crime. Ensuite, elle donna rendez-vous au jeune afin de lui poser quelques questions. Lorsqu’elle lui montra les photos et lui dit que sur le fusil de chasse on avait trouvé ses empreintes digitales, le garçon pâlit. Il pensa que la police avait trouvé certainement l’arme dont il s’était débarrassé en la jetant dans la rivière. Alors, se sentant attrapé, il essaya d’échapper; il se lança sur l’adjointe du maire, croyant qu’une femme comme elle devrait être une proie facile, mais c’était très loin de la réalité. La femme, experte en arts martiaux, lui cassa plusieurs dents du premier coup de poing; du second coup elle le laissa inconscient.

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