(t/p) :
Je met mes mains devant ma bouche pour retenir un sanglot.
Les personnes que je détestais le plus, qui ont fait de ma vie un enfer
Sont
Enfin
MORTES !!
Je tombe à genoux et caresse les pierres tombales du bout des doigts.
(t/p) : Quand les as-tu tué ?
Hiro : Oh angel, cette question est t'elle réellement importante ?
J'examine les 4 tombes devant moi et me relève.
(t/p) : évidemment. Cela me permettra de savoir depuis quand je compte réellement pour toi. Les pierres sont couvertes de mousse, signe qu'elles y sont depuis longtemps.
Hiro : Eh bien~ J'admire ta perspicacité (t/p). Bien, si tu tiens tant à savoir~
Il me prend le bras.
Hiro : Mais à 1 condition !
Il approche ses lèvres de mon oreille.
Hiro : *chuchote* Ne vis que pour moi (t/p)...
(t/p) : Hein ?!
Je repense à la tenue que j'ai du porter cette nuit, à la fois où il est allé aux toilettes.
Hiro me le cou. Je me retourne..
*slam* (⬅essayez de faire un bruitage de qualité)
Et lui décoche une gifle qui le fait tomber par terre.
(t/p) : Je suis pas ta p*&$ OK ?!
Hiro se relève.
Hiro : eh bien (t/p)~Surveille ton langage~
(t/p) : Hum..Je ne serai pas ta péripatéticienne !
Hiro arque un sourcil l'air interrogateur.
Hiro : À vrai dire (t/p) ça n'a jamais été mon intention..
(t/p) : ah ouais ? Et comment je peux le savoir ?
Hiro attrape mes poignets et me colle dos à un arbre.
Hiro : Tout simplement car si j'avais voulu te violer (t/p), j'aurais fait exactement comme Alex. Je t'aurais isolé dans un endroit sombre..
Oui, c'est ce qu'il a fait. La cave n'était pas du tout lumineuse.
Hiro : J'aurais utilisé un moyen de pression pour te faire craquer..
Ouais, comme la fois où tu m'as menacé moi et mes proches.
Hiro : Et j'aurais commencé à te faire des avances. De plus en plus pressantes..
Je tique quand il commence à me caresser les cheveux et lui attrape le poignet.
(t/p) : Eh bien~Pour une fois tu dis quelque chose de vrai~
Je lui fait un croche pied et lui décoche un uppercut. Hiro tombe par terre, je me met à genoux et commence à refermer mes mains sur son cou.
Hiro me regarde, les yeux brillants.
Hiro : Oh..Le loup a enlevé son déguisement de mouton~~Très bien~
(t/p) : Tu vas voir si c'était un déguisement de mouton !
Les jointures de mes mains commencent à blanchir sous l'effort et Hiro commence à manquer petit à petit d'air.
??? : (t/p) !!!!
Je tourne la tête pour voir Mao courir vers nous. Derrière, des policiers se tiennent près à nous tirer dessus.
(t/p) : Mao..
Celui-ci me prend par les épaules et me secoue un peu.
Mao : (t/p) ! Tu es devenue folle ?!
(t/p) : Peut-être bien..
Je soutiens le regard inquiet de Mao et m'effondre. Je pleure toutes les larmes que je n'ai pas versé durant ces derniers jours.
Mao : (t/p)..Qu'est ce qu'il s'est passé ?
Il m'entoure de ses bras pour me calmer.
Mao : (t/p) en tant que fils du chef de la police je suis dans l'obligation de t'arrêter.
Il met un terme au câlin et me passe les menottes aux poignets les larmes aux yeux.
Je ne cherche pas à m'enfuir. Je suis encore choquée par ce que je viens de faire.
Mao : je vais t'amener au poste. Là bas tu seras interrogée par un policier et suivie par une psychologue. Toute phrase prononcée sera (je ne l'espère pas) retenue contre toi.
Je lève les yeux vers lui. Alors c'est comme ça que cela va se finir ? Moi qui
Mao : Ne me regarde pas avec ses yeux (t/p), tu sais très bien que c'est contre mon plein gré que je fais ça.
Il soupire, me retire les menottes et m'emmène vers les policiers.
Mao : Traitez là dignement, elle est sous le choc ne la bousculez pas. Quand vous serez au poste, amenez la dans mon bureau.
Il se tourne vers moi et me met une main sur l'épaule.
Mao : Détend toi, je vais tout faire pour prouver ton innocence.
(t/p) : Mao..Mer-
Policier 1: Monsieur pourquoi ne porte-t'elle pas de menottes ? La procédure exige que tout individu-
Mao : La procédure ne prend pas en compte la complexité du cerveau humain.
Policier 1: Mais monsieur vous n'êtes pas fou..
Mao lui sourit. Un sourire crispé.
Mao : Eh bien considérez que je le suis pendant un temps. Cette fille est mon amie et par conséquent je la traite différemment des autres interpellés.
Policier 1: Est ce parce que c'est une fille ?
Policier 2: Si je me souviens bien, la dernière fille que vous avez arrêté à été extrêmement violenté et tort-
Mao : Je le sais oui. Et alors ? Les temps changent ! Et puis celle là l'avait mérite !
Mao, pourquoi t'emportes-tu autant ? C'est de ma faute ?
Inconsciemment, je me met à pleurer.
Mao : (t/p) ! Pourquoi pleures-tu ?
Il se tourne vers la brigade de policiers.
Mao : Vous ! *il désigne un policier du menton* vous l'emmenez au poste.
Vous ! *il en désigne un autre* vous la conduirez dans mon bureau et vous avec moi !
Je regarde Mao et Celui-ci me sourit, essayant de me rassurer.
Mao : Rassures-toi (t/p), je vais tout faire pour éclaircir cette affaire. Je te le promet !
Notre contact visuel est brisé par le policier qui m'emmène vers la voiture. Son collègue s'asseoit à son tour à côté de moi.
***ellipse trajet***
Nous roulons depuis 10 minutes. Je regarde le paysage défiler à travers la vitre.
Policier 3: Vous avez de la chance mademoiselle..
(t/p) : Pourquoi ?
Ah c'est vrai que j'ai de la chance ! Emmenée au poste parce que j'allais étrangler mon bourreau !
Policier 3: Monsieur Mao n'est jamais aussi prévenant et attentionné. Vous devez avoir une place privilégiée dans son coeur..
(t/p) : Ne dites pas n'importe quoi..
Policier 3: Mademoiselle, cela fait plus de 5 ans que je travaille avec monsieur Mao et jamais, je dis bien jamais il n'a épargné une seule de ses victimes !
Se rendant compte qu'il avait haussé le ton il se rattrape.
Policier 3: Hum..Hum enfin bref, il n'est pas toujours clément avec ses victimes. Pour ne pas dire jamais..
(t/p) : Comment ça ? Que voulez vous dire par "n'est pas clément" ?
Constatant qu'il a trop parlé, le policier se tait après avoir dit une dernière phrase.
Policier 3: Quoi qu'il en soit, ne lui en parlez jamais.
(t/p) : Pourquoi..?
Il ne répond pas. Son collègue fronce les sourcils. Nous arrivons au poste.
Le policier remplit une montagne de papiers administratifs. Son collègue me conduit dans le bureau de Mao.
Avant qu'il ne s'en aille, je l'attrape par la manche.
(t/p) : Que voulais dire votre collègue ? Qu'as fait Mao ? S'il vous plaît je dois savoir..
Le policier me regarde un moment puis s'en va en marmonnant.
Policier 4: Mérité..Cette fille..Tu-..Er
Il soupire et s'en va. Je balaye longuement la pièce du regard.
Alors c'est là que Mao travaille avec son père ? N'empêche, je me demande ce qu'il a fait.
Pdv policiers :
Policier 3: Tu lui a dit ?
Je secoue la tête.
Policier 3: Tant mieux. Il ne faut pas qu'elle sache que monsieur Mao à..Éliminé cette fille..
Le fils du chef peut être..Impulsif