Mes yeux s'illuminèrent, et ma meilleure amie semble avoir eu la même idée que moi. Je fonçai dans mon dressing, et j'enfilai aussi vite que possible un maillot de bain deux pièces noir.
Je sortis de ma chambre pour voir Ellen en maillot elle aussi, et nous fonçâmes en courant dans l'autre couloir. Nous passâmes devant l'escaliers en criant et en rigolant, et je crus voir des gens arrivés dans l'entrée.
Arrivées au milieu du couloir, Ellen ouvrit une porte sur la droite. Je rentrai à sa suite et je la vis se précipiter vers le jacuzzi et activer les bulles. Le jacuzzi était appuyé contre le mur du fond, et le mur était enfoncé pour permettre à des bouteilles d'alcools et des verres d'être placés.
- Tu veux quoi ? me demanda t-elle.
- Coca avec du Whisky s'il te plait.
J'observais la place que l'on avait dans le jacuzzi. Il pouvait contenir au moins dix personnes...
Je rentrai doucement dans l'eau, tandis qu'Ellen était déjà dedans et préparait les boissons dans des coupes de champagne.
Elle me tendis la mienne quand elle l'eu remplis à raz bord et je pris une gorgée.
- J'adore ! criai-je. Tu devrais devenir barman.
- Je sais, je sais, j'ai un talent pour unir les alcools...
- Prends pas la grosse tête non plus, t'as les chevilles qui gonflent.
Nous rigolâmes, et la porte s'ouvrit en grand sur Kelly et Rosa qui rentrèrent en souriant. La blonde, en nous voyant, prit la parole :
- Salut Anna, moi c'est Rosa, on s'est brièvement vu à la fac, et elle c'est Kelly, je ne sais pas si tu te souviens de nous.
- Salut, si si, je me souviens de vous, dis-je en souriant.
- Est-ce qu'on peut se joindre à vous ? demanda Kelly en s'avançant d'un pas.
- Bien sûr, venez ! m'exclamai-je.
Je leur demandai ensuite ce qu'elle veulent, et je leur servis.
- Vous venez donc de Washington, c'est ça ? demandai-je pour engager la conversation, tout en sirotant mon verre.
- Oui, et toi tu viens de Seattle ? dit Kelly.
- Non, je viens de New York, j'ai déménager à Seattle il y a à peine quelques années.
- Ah, c'est cool ! Tes parents sont ici avec toi ? m'interrogea Rosa, en se grattant le bras.
- Mes parents sont mort quand j'avais 4 ans.
- Oh... de quoi sont-ils mort ?
- Je ne sais pas.
- Les médecins ne t'ont rien dit ?
- Ils ne savent pas la cause de leur mort, c'est tout, je dis, en haussant les épaules.
Je soupçonnais qu'ils faisaient partir de la mafia, mais je n'en étais pas sûr, et je n'avais pas les preuves. Ils doivent s'être fait assassinés.
La porte s'ouvris encore, et nous nous retournâmes toutes pour voir qui c'était.
C'était Andrei, en maillot de bain, et à sa suite, Charly, Matt et Matthieu. Ils avaient tous le sourire aux lèvres, et Andrei me fixait intensément.
- Ah, vous vous joignez à nous finalement ? rigola Rosa, qui visiblement leur avait déjà demander.
- Ouais, on vient se détendre un peu avant de reprendre le travail, expliqua Matthieu, en s'asseyant assez loin de nous.
Andrei rentra dans l'eau à côté de moi, tandis que Matt se glissait vers Kelly et Charly vers Rosa. Matthieu et Ellen se mirent à l'écart, et je me tournais vers Ellen, un grand sourire plaqué sur le visage.
- Alors, Markus te plait ?
- Qui est Markus ? me demanda soudainement Ellen.
- Le blond cendré, celui avec qui j'étais à la plage ?
Elle rougit violemment et baissa les yeux vers ses jambes étendues dans le jacuzzi.
- Oui, il est pas mal...
- Tu peux avouer, je ne te jugerais jamais, soufflai-je en souriant de plus belle dans sa direction.
- Ok, il est canon, rien que de le regarder j'en ai l'eau à la bouche.
Je ricanai en la regardant malicieusement.
- Je le savais ! m'écriai-je en lui donnant un léger coup d'épaule.
Andrei se pencha vers moi, ayant écouter la conversation, et me glissa à l'oreille :
- Et moi, tu me trouves comment ?
Je me mordillai la lèvre en réfléchissant, ne voulant pas rencontrer son regard en tournant la tête dans sa direction.
J'approchai ma bouche de son oreille, et je dis doucement, d'un ton provocateur :
- Tu es sexy.
Il se recula tandis que je le regardais du coin de l'oeil, et me fixa en serrant les jointures de sa main contre le bord du jacuzzi.
- Mais tu as coucher avec ce Markus, accusa t-il tout bas, pour que les autres ne l'entendent pas.
La dernière phrase me fit me redresser et je tournai la tête violemment en direction d'Andrei.
Je le regardai d'un regard empoisonné, et faillit lui envoyer une phrase cinglante mais j'en fus empêcher par a porte de la pièce qui s'ouvrit violemment sur un homme assez jeune qui entra en coup de vent, affolé.
- On a un gros problème, monsieur.