Alice au pays des idioties

De Wonderland_Stranger

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Salut les gens ! Moi c'est Alice j'ai 15 ans et... C'est pas un peu surfait de commencer par ça ? Si carrémen... Mai multe

🌸Prologue🌸
🌸Chapitre 1🌸
🌸Chapitre 2🌸
🌸Chapitre 3🌸
🌸Chapitre 4🌸
🌸Chapitre 5🌸
🌸Chapitre 6🌸
🌸Chapitre 7🌸
🌸Chapitre 8🌸
🌸Chapitre 9🌸
🌸Chapitre 10🌸
🌸Chapitre 11🌸
🌸Chapitre 12🌸
🌸Chapitre 13🌸
🌸Chapitre 14🌸
🌸Chapitre 15🌸
🌸Chapitre 16🌸
🌸Chapitre 17🌸
🌸Chapitre 18🌸
🌸Chapitre 19🌸
🌸Chapitre 20🌸
🌸Chapitre 21🌸
🌸Chapitre 22🌸
🌸Chapitre 23🌸
🌸Chapitre 25🌸
🌸Chapitre 26🌸
🌸Chapitre 27🌸
🌸Chapitre 28🌸
🌸Chapitre 29🌸
🌸Chapitre 30🌸
🌸Chapitre 31🌸
🌸Chapitre 32🌸
🌸Chapitre 33🌸
🌸Chapitre 34🌸
🌸Chapitre 35🌸
🌸Chapitre 36🌸
🌸Chapitre 37🌸
🌸Chapitre 38🌸
🌸Chapitre 39🌸
🌸Chapitre 40🌸
🌸Épilogue🌸

🌸Chapitre 24🌸

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De Wonderland_Stranger

Cette nuit là, nous sommes restés longtemps dehors tous deux dans les bras l'un de l'autre.

Mais, douée comme je suis, je me suis mise à éternuer, interrompant ce moment si romantique, il en a donc conclue qu'il vaudrait mieux rentrer dans un endroit chaud et nous nous sommes tous deux couchés dans nos chambres.

Depuis ce moment, je ne l'ai pas revu.

Ça me fait si étrange de savoir que le garçon que j'aime depuis bien trop longtemps, car presque cinq ans, sort avec moi.

Je me demande même si je ne rêve pas, car c'est bien possible!

Mais non, en me réveillant ces moments m'avaient bien l'air réels, je sentais encore la sensation de ses lèvres sur les miennes, je peux même encore sentir son odeur sur moi.

Le seul moyen d'en être bien sûre, c'est de voir le réaction de Kylian ce matin!

Je me demande juste comment je vais faire pour avouer à ma mère que je sort avec le garçon qui dort sous le même toi que nous.
Déjà que sans même savoir que je l'aimais elle se faisait des films alors si elle le sait!

Ou alors, je n'ai cas rien lui dire.
Mais je pari qu'elle s'en rendra compte...

Je me lève doucement de mon lit pour me diriger vers la salle de bain pour me préparer.

J'enfile une chemise blanche, un jean couleur rose pastel et je conclu ma tenue avec mes baskets noires.
Il faut vraiment que je change de chaussures, ou au moins que j'en achète une deuxième paire car ça ne va pas vraiment avec tout, du moins ça ne va pas avec ma tenue d'aujourd'hui !

J'inspecte ma tenue, satisfaite. Elle est plutôt jolie et assez féminine.

J'ai failli oublier ! Aujourd'hui je vais au cinéma avec Corentin!

Je me rappelle du rendez vous au parc avec Kylian. Ma belle robe blanche à présent tachée de chocolat et de vanille.

J'enlève alors ma chemise blanche et la troque pour un t-shirt noir.

C'est peut-être moins féminin, mais je ne prends aucun risque!
Et je trouve même un deuxième point positif à ce changement immédiat, cela se mari parfaitement avec mes baskets!

Je sors donc de la salle de bain d'un air enjouée.

Je descends les escaliers pour me rendre dans la salle où se trouve déjà Kylian, assis sur le canapé blanc, en train de regarder sur la télévision... Des dessins animés !

Je me place derrière lui avant de pouffer:
-Je ne savais pas que tu regarde ce genre de programme!

Il se retourne d'abord avec un air étonné de me voir et ensuite un sourire se dessine sur son visage. Il dit :
-Parfois, ça fait du bien de retourner en enfance. Tu n'en regarde jamais?

Je m'assois à ses côtés en souriant :
-Bien sûre que si.

Il s'approche de moi pour m'embrasser, ce qui me fige sur place.

Au moins, je suis fixée, je n'ai pas rêvée !

Je n'ai pas vraiment l'habitude de ce genre de comportement alors je souris juste niaisement.

Il demande :
-Comment tu vas, princesse tomate?
-Vraiment! Tu ne te remettra jamais de ce surnom! Dis-je les joues brûlantes. Je m'exclame ensuite: Tu aimerais que je t'appelle Prince des tomates?

Il se tourne vers moi avec un regard si doux et protecteur que mes joues double de chaleur.

Il dit doucement en caressant mes cheveux :
-Ce surnom te vas très bien. Et ça ne me gêne pas que tu m'appelle comme ça, ça signifierait que je suis ton prince et ça me plais.

Il se met ensuite à rire, et moi aussi, un peu nerveuse.
Parce que, bon sang, qu'est ce qu'il est adorable!

Je lui dis ensuite tout sourire:
-Cet après-midi je vais au cinéma avec un ami.
-Bah, amuse toi bien, tu n'as pas besoin de mon accord tu sais! Tant que tu ne drague pas, fais ce que tu veux!
-Je sais, juste au cas où tu me cherchais cet après-midi.

Il s'approche encore un peu plus de moi, caresse mes cheveux avant de m'embrasser.

On entends alors des pas provenant des escaliers et nous dépêchons de nous écarter l'un de l'autre, un peu gênés.

J'entends la voix de ma mère s'exclamer derrière nous :
-Bonjour les jeunes!

On se retourne tous les deux et je m'exclame en première :
-Bonjour, maman!
-Bonjour Charlotte. Lance Kylian en souriant.

Ça me fait toujours étrange d'entendre le nom de ma mère, mais le pire c'est quand j'entends celui de mon père : Laurent Roy.
Là, je ne peux m'empêcher de frissonner.

Même si depuis quelques temps, j'accepte de plus en plus que l'on parle de mon père.

Je l'inspecte alors de haut en bas.

Elle est déjà prête? Alors qu'il est 10h et que ma mère est la plus grosse dormeuse du monde?

En plus, elle est très bien habillée!
Elle a enfilé une jupe crayon noire, un chemisier blanc vraiment élégant, des collants noirs légèrement transparents, au-dessus de ça, un long manteau aussi noir que sa jupe et pour finir elle est perchée sur ses grands escarpins noirs.

Elle est aussi bien maquillée et coiffée que quand mon père était encore en vie. Elle est tout aussi jolie qu'avant, tout aussi rayonnante.

Elle lance alors :
-Bon, désolée de vous laissez seul ici, mais j'ai quelques petites choses à faire, donc ne m'attendez pas pour dîner!
-D'accord, où tu vas? Je demande.

Elle me regarde longuement avant de dire simplement :
-En ville. Faire les magasins avec des amis.

Je fronce les sourcils. Je ne la croie pas.

Je lance alors d'un air angélique :
-Si tu vas faire les boutiques, tu peux m'acheter de nouvelles baskets blanches?
-Si tu veux. Dit-elle en s'approchant de la porte d'entrée d'un pas pressée. À l'embrasure de celle-ci elle s'exclame : portez vous bien et pas de bêtises.

Une fois qu'elle a fermée la porte derrière elle, je regarde Kylian, contrariée.
-Je suis certaines qu'elle ne part pas pour ça... Qu'est ce qu'elle trafique?!
-Je ne sais pas... Elle a peut-être un amant...
-Tu crois ? Je dis un peu inquiète.

Jamais je n'imaginerais que ma mère puisse aimer un autre homme que mon père. Après tout, elle n'aime que lui, elle ne peut aimer que lui, non?

Il s'approche alors de moi en souriant :
-Je ne sais pas... Tout le monde à ses petits secrets...

Il m'embrasse alors doucement, puis un peu plus ardu avec le temps.
Je ne le repousse pas.
Je le laisse faire. J'accentue même son baiser.

Mais au bout d'un moment, son baiser se fait vraiment trop intense. beaucoup trop pour moi.

Alors je le repousse doucement et me lève en disant :
-J'ai faim... Je vais... Aller faire à manger...
-D'accord. Soupire-t-il.

Une fois dans la cuisine, seule, j'essaye de calmer les battements incessants de mon coeur.

Je ne déteste pas ça, mais je n'ai juste pas l'habitude de ce genre de chose... J'ai besoin de temps et je trouve ça... Précipité.

Il faut que je me calme. Il m'aime vraiment, et moi aussi alors jamais il ne me forcera à faire quelque chose que je ne veux pas. Pas vrai ?

Je prépare alors de simple pâtes et fait cuire deux steaks hachés avant de mettre la table.

Une fois que cela est fait, je l'appelle et nous mangeons en silence.
Un silence un peu angoissant.

Au moment du dessert, je me dirige vers le congélateur: j'ai vraiment envie d'une glace!

Je choisis donc un esquimau à la fraise et lui demande s'il en veut un, il me répond poliment que non, je reviens donc avec mon esquimau.

Je commence donc à le sucer, j'adore ce frais soudain, je me sens tellement en été soudainement!

Je vois alors que Kylian me fixe depuis  un moment, les joues un peu rouge, un sourire en coin.

Je demande, interrogative:
-Qu'est ce qu'il y a ?

Il se met à rire en se levant.
-Rien, princesse tomate! Je me dis juste qu'au moins celle-là ne finira pas sur tes vêtements!
-Sûrement ! Je rigole à mon tour.

Je débarrasse ensuite la table et sors de la maison à pied jusqu'à mon arrêt de car, il y a normalement un bus passant à 14h se rendant près du cinéma que j'ai indiquée à Corentin.

Kylian m'a demandé si je voulais qu'il me dépose en scooter là-bas mais j'ai refusée, je ne veux pas l'embêter.

J'attends à peine quelques minutes que le bus arrive, à 14h pile ! Il a le sens du timing le chauffeur !
Ou plutôt la chauffeur, car c'est une femme qui m'accueille, une femme à l'humour douteux.

Je passe ma carte mais elle sonne rouge. Pourquoi elle ne marche pas?

Je regarde la chauffeuse et marmonne :
-Elle ne passe pas... Pourtant hier elle marchait...
-Passe moi ta carte. Dit-elle en fronçant les sourcils.

Je lui donne et elle l'inspecte en finissant par un :
-Elle n'est pas valide, votre carte.
-Comment? Mais, hier elle...

Elle me coupe la parole l'air sévère:
-Elle peut s'abimer vite. désolée je ne peux pas vous faire passer, ma petite. Sortez du bus.
-Vous ne pouvez pas me faire passer tout de même?
-Non.

Je la regarde avec tristesse.
Je vais devoir annuler avec Corentin...

Elle me regarde aussi sévèrement alors je me tourne en soupirant.

Mais elle se met à rire et s'exclame :
-Je plaisante! Monte!

Je me retourne tout sourire :
-Merci madame!
-Bah ... En fait, elle marche pas, cette foutu machine ! C'était une blague!

Une blague de très mauvais goût.

Mais je rigole tout de même, par pure gêne, avant de m'asseoir sur une place assise de libre.

Quand elle met en marche le bus, je me dis que je vais encore jouer au jeu que je fait pendant tout les transports: "cherche le prénom".

C'est simple: j'inspecte chaque personne et lui décide un nom d'après son physique et ses manières!

Je regarde une petite fille à l'air espiègle et longs cheveux blonds tressés sourire à sa mère: elle s'appellera Lou.

Sa mère, qui à l'air si fatiguée et qui pourtant sourit de toute ses dents pour sa fille qu'elle doit sûrement beaucoup aimer se nommera Joanna.

Le vieux grand-père qui lit un bouquin en souriant est Paul et le jeune à ses côtés avec un casque aussi gros que sa tête est Dimitri.

La belle femme blonde au cheveux court méchés de violet qui embrasse sûrement son petit ami au tâches de rousseur recouvrant son nez font un très beau couple s'apellant : Sofia et Jerry.

Le petit garçon regardant le couple avec dégoût se nomme Théo.

La dame au teint allé avec des habits traditionnel africain porte le nom de Maria.

Le bus s'arrête à un autre arrêt et un jeune homme blond aux yeux verts entre et viens dans ma direction.

Je me demande d'abord ce qu'il veut mais comprend vite qu'il souhaite juste s'asseoir sur la place à côté de moi.

Je le regarde en souriant, un nom étrange me vient à l'esprit pour lui...
Jean-Richard !

Il me regarde en souriant mais l'air intriguée, je dis alors en plaisantant :
-Tu sais que tu as une tête à t'appeler Jean-Richard?

Il me regarde étrangement avant d'éclater de rire.
-C'est vrai qu'on me le dit souvent! Et toi tu as une tête de Paulette!
-Paulette ?
-Pourquoi pas?

Je le regarde d'un air faussement choquée :
-Comment tu as deviné mon prénom?!
-Magie... Dit-il en agitant ses mains.

Je regarde ensuite l'arrêt sur lequel nous sommes et me rends compte que c'est le mien, et que la chauffeuse va bientôt redémarrer.

Je pousse un juron en me levant d'un bond et salut Jean-Richard devant la porte :
-À bientôt, J.R. !
-À plus dans le bus! Lance-t-il.
-Bon jeu de mots! Je m'exclame en sortant du bus.

Il est assez amusant, Jean-Richard.
Voilà, j'ai parlée à un total inconnu et plaisanter avec. Une chose que je n'aurais jamais fait il y a quelques temps.

Qu'est ce qui m'a changée? Le fait que je sois avec Kylian, que je rencontre Corentin ou bien que je sois amie avec Erwan?
Peut-être les trois...

En réfléchissant ainsi, je ne me suis même pas rendue compte que je venais d'arriver devant le cinéma.

Je vois alors Corentin attendre devant, perché sur un poteau, scotché à son téléphone.

Je le salut et quand il se rend compte de ma présence, il range son téléphone dans sa poche en descendant de son poteau.

Quand je suis à sa hauteur je lui lance ne rigolant :
-T'es vraiment perché comme mec!
-Je vois que tu parles dans les deux sens! On y va? Il y a un film d'action qui à l'air assez sympa.
-D'accord.

Nous payons nos places et achetons deux boites de pop-corn avant de s'installer dans la salle.

Une fois le film terminée nous sortons de ce cinéma où il fait beaucoup trop chaud pour nous rendre dans un parc, près d'une petite rivière.

Je m'exclame en première :
-Il était génial ! J'ai adorée le moment où l'homme préfère sacrifier sa vie pour sauver celle de la fille qu'il aime.
-C'est vrai que c'est assez romantique.

Ce qui me fait penser que je ne lui ai toujours pas annoncer.
-Je voulais te dire... Je suis devenue plus entreprenante, je sors avec le garçon que j'aime à présent !
-Vraiment ! C'est génial ça, comment ça s'est passé?

Je lui souris en m'approchant de lui en m'exclamant:
-C'était super romantique... Sous un ciel étoilé... c'est moi qui me suis lancée la première. Je lui ai dit...

Je pris alors un air gênée comme quand je l'ai avouer à Kylian et dit à Corentin en le regardant un peu amusée :
-Je dois te dire que cela fait un moment que je suis amoureuse de toi... Et puis...

Mais je me coupe net en jetant un regard devant moi.

Juste devant mes yeux, je vois Erwan, les sourcils froncés et l'air incompréhensif.

Il me regarde longuement.
Je me rends compte de ce que je viens de dire à Corentin et je sens mes joues s'empourper.

Oh mon dieu, il doit croire que j'aime Corentin... Et s'il le dit à Kylian?!

Il se gratte la nuque comme à chaque fois qu'il est nerveux ou gêné.

Je me lève en m'exclamant :
-Erwan! C'est pas du tout ce que tu crois!
-Mais Alice tu-...

Mais une voix féminine le coupe en s'exclamant :
-Erwan !

Une jeune et belle femme au long cheveux bruns formant des anglaises s'avancent vers Erwan en faisant un petit bruit avec ses hauts talons sophistiqués.

Elle est magnifiquement habillé, on aurait dit ma mère quand mon père était encore en vie, encore plus merveilleuse que ce matin.

Elle a les mains pleines de sacs de différents marques (toutes aussi chics les unes que les autres) mais prend tout de même la main de son fils comme on le ferait à un petit.

Elle s'exclame de nouveau en soupirant :
-Erwan... Ton père te cherche depuis tout à l'heure ! Rentrons.

Comme Erwan lâche la main de sa mère en continuant de me regarder, elle me fixe elle aussi, ou plutôt me toise.

Je sens mes joues me brûler.
Je dois me ressaisir.

Je lance :
-Bonjour madame.
-Bonjour... Jeune fille. Lance-t-elle en souriant. Un sourire de femme pressée.

Elle s'éloigne ensuite, Erwan sur ses talons.
Je ne le suis pas, car si je croise son père, je ne sais pas ce qu'il pourrais arriver.

Cette famille. Cette belle et heureuse mère (même si pressée), ce père qui attend.
Ce serait peut-être la famille que j'aurais eu si...

-Que se passe-t-il? Demande Corentin en me sortant de mes pensées.

Je soupire en me rasseyant à ses côtés.
-Rien. Il ne se passe rien. Enfin je disais qu'après il m'a aussi avoué qu'il m'aimait et il m'a ...embrassé...

Corentin sourit.
-Un baiser genre bisou ou un baiser assez adulte?
-Mais quelle question?! Je m'exclame en me sentant rougir. Je reprend doucement : c'était assez... Adulte... Intense... Et ce n'est pas arrivé qu'une fois.

Il siffle longuement.
-Peut-être que bientôt vous passerez au stade supérieur...
-Le stade supérieur ? Je m'interroge. Quand je comprend mes joues se mettent à chauffer et je m'exclame : Espèce de pervers! N'importe quoi! Ça n'arrivera jamais!
-Ça n'arrivera jamais ? Tu en es sûre? Tu veux devenir soeur, c'est pour ça que jamais?
-Mais non! Je disais juste que ça n'arrivera jamais à cet âge... Je crois...
-Peut-être... Tu sais, les mecs sont vraiment imprévisibles !
-Donc toi aussi ? Je demande en souriant.
-Moi, je ne suis pas n'importe quel mec...  Et je dis ça mais, certaines filles aussi ! En fait, cela dépend des personnes.
-Mais Kylian n'est pas comme ça... Nous avons déjà dormi ensemble et il n'a jamais rien tenté !

Il se met à rougir en me dévisageant :
-C'est pas un peu tôt?!
-Non, pas de la manière dont tu pense! C'est sorti de son contexte! C'est bien plus complexe! Il dort chez moi par cause de problèmes de famille. Et pendant un certains temps, il n'avait pas endroit pour dormir à part ma chambre.
-Ah... Ça change tout.

Après un moment il demande :
-C'était qui le garçon qui t'as fait autant rougir?
-De quoi tu parle ? Je demande sans comprendre de quoi il parle.
-Du garçon de tout à l'heure... Erwan je crois. Il t'as fait rougir comme une tomate.
-Ah ! C'est la situation qui m'a fait rougir, pas lui... Je soupire les joues un peu chaude. Je lance : en fait... Je venais de te citer ce que j'avais dit à  Kylian donc il a cru que c'était à toi que je le disais.
-Donc, il a cru que tu m'aimais?
-C'est sûrement ça.
-Et tu as peur qu'il le dise à Kylian?
-Oui...
-Ne T'inquiète pas. Ton mec sera compréhensif s'il est si génial. Et Erwan aussi. Et si Kylian veut me casser la tête, je l'attends. Dit-il en plaisantant.
-Tu te batterais pour ça ?!
-Je me batterais pour n'importe quelle injustice... Il se mit à sourire avant de demander de nouveau : Ça ne me dit toujours pas qui est ce cher Erwan.
-Ça, c'est assez complexe à expliquer... C'est un nouveau... Et c'est mon ami, je crois que c'est aussi celui de Kylian mais il est aussi le fils de celui qui à tué mon père.

Il souffle avant de lancer :
-Ça m'a l'air complexe.
-Ça l'est plus que tu ne le pense. Quand j'ai appris qui il était, je me suis battu avec. Ou plutôt, je l'ai frapper, pour je ne sais quelle raison il n'a pas riposter. Enfin... Tout ça pour dire que je le détestais mais que maintenant... Je l'apprécie. Comme mes joues se chauffent rapidement, je préfère changer de sujet : Et toi alors? Raconte moi ta vie.
-Ma vie ?! Elle n'est pas aussi palpitante que la tienne. Tu connais peut-être mon père, qui s'appelle Bruno, il est entraineur en patinage artistique. Ma mère travaille à l'étranger, elle est en Amérique en ce moment. Je suis l'ainé de deux petits frères et de deux soeurs. Les jumeaux ont huit ans, l'une des cadette à six ans et la benjamine trois ans. Je n'ai pas de petite amie. Et je dois avouer que je vous apprécie, toi et Emma.
-Apprécie? Dans quel sens?
-Je ne sais pas, je vous aime bien c'est tout.

Nous avons ensuite continués à parler pendant un certains jusqu'à ce que je jette un coup d'oeil à l'heure sur mon téléphone.

Je m'exclame :
-Oh non! Il est 17h45! Mon bus passe à 17h50! Je dois y aller.
-Pas de problème... On se voit bientôt?
-Bien sûre ! Dis-je en lui faisant la bise.

Je m'en vais alors rapidement et en voyant l'heure sur mon téléphone je passe de marche rapide à sprint comme dans un marathon.

Il est 17h49 quand j'atteins l'arrêt de bus.
J'entre dans ce dernier à bout de souffle avant de m'asseoir à une place de disponible.

À un moment, une dame assez âgée arrive, et comme il n'y a plus aucune place assise de libre je me lève de la mienne en lui indiquant de prendre la mienne.

Elle s'approche de moi, me sourit, s'assoit et dit de sa voix tremblante:
-Merci... Vous êtes bien aimable.
-Je vous en pris. Je suis jeune, j'ai des jambes solides!
-Vous avez bien raison. Profitez de votre jeunesse.

Je rentre ensuite chez moi, après un long moment dans les transports.

C'est Kylian qui m'ouvre la porte, quand il me voit, il m'embrasse.

Nous restons donc un moment à nous embrasser quand il demande :
-Tu ne pense pas qu'on devrais aller plus loin ?
- Quoi?! Non! On est trop jeune pour ça! Et je tiens à garder ma virginité. Et cela ne fait qu'une journée que nous sommes ensemble ! Dis-je les joues brûlantes.

Kylian me dévisage les joues rouges.
-De quoi tu parle ?!
-Bah... Je ne veux pas aller plus loin. C'est beaucoup trop tôt!
-Tu parle de ça?! Mais tu m'as mal compris! Je pensais aller plus loin dans le sens où nous sommes près de la porte, et il y a un courant d'air! 

Je me sens ridicule.

Je murmure alors, gênée:
-Je suis désolée... Je pensais à ça parce qu'avec Corentin nous avons aborder le sujet et je me fais des films...
-Attends... Vous avez parler de ça?!
-Oui! Mais nous en avons parler par hasard! Je parlais que nous avions dormi dans la même chambre pendant un temps et Corentin s'est imaginé des choses! Enfin c'est compliqué !
-Ah d'accord... Je comprends. Il dit ensuite avec un sourire en coin : Corentin serait-il un nouveau concurrent pour moi?

Je le regarde longuement et enroule mes bras autour de son cou en chuchotant :
-Non. C'est toi que j'aime, pas lui.

Il se met à rire avant de m'embrasser.
Il ferme ensuite la porte, se dirige dans la salle pour s'asseoir sur le canapé et je fais de même.

Il m'attire vers lui et m'embrasse.
Il caresse doucement mes cheveux comme j'aime qu'il le fasse et je passe ma main dans les siens.

Je pense soudainement à Erwan. À ce qu'il s'est passé cet après-midi. À son air si étonné. À sa mère si belle. À son père qui l'attend, son salopard de père.

Je me remémore tous les sacs que tenait dans ses mains la mère D'Erwan... Laura ou Lorie je crois. Ils étaient tous de marque. Et ils étaient nombreux.

Je me souviens de la voiture qui nous avait conduit dans ce parc mais aussi de ces billets tellement chers que jamais je ne pourrais me les payer.
Au fait qu'Erwan me payait toujours des milliers de choses pour me faire plaisir car il est quelqu'un qui aime s'occuper des autres.

Erwan doit être un fils de riche. Et son père est celui qui a tué le mien.

Pour autant, il n'a pas eu de prison et qu'une faible amende.

Pourquoi ? Aurait-il payer les juges pour ça ?

Est-ce qu'Erwan le sait? Sûrement.
Il parlait de pleins de grosses conneries qu'avait fait son père.

Et dire que je pense à ça alors que j'embrasse Kylian. Je devrais penser à lui, pas à Erwan!

Kylian se pousse un peu et demande, le souffle court :
-Ça va?
-Oui. Mais je dois parler à Erwan.

Il fronce les sourcils.
-Tu pensais à ça pendant qu'on s'embrassait ?!

Je soupire.
-Oui... Mais...
-Tu pense à Erwan pendant qu'on s'embrassait ! Me coupe-t-il.

Je baisse la tête.
-Oui mais... Kylian je peux t'expliquer...
-Bah je t'en prie ! Explique moi que ce n'est pas à moi que t'as envie de rouler une pelle mais à Erwan ! Dit-il en sortant de la pièce.

Je m'exclame, comme si il pouvait encore m'entendre:
-Kylian ! Attends...

Je soupire. Quelle conne !
-Je ne suis qu'une idiote !

Mais malgré la dispute, j'envoie à Erwan un message.

Envoyé à : Erwan
Je dois te parler... Rapidement.

Je joue avec le feu... Je suis trop conne...

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