Du côté des Della Robbia, ceux-ci venaient de se réveiller.
Tout à coup, le téléphone d'Odd sonna.
Celui-ci l'attrapa et décrocha.
-Allô ? fit Odd.
Samantha et Sacha, qui était déjà là, filèrent vers Odd.
Après 5 minutes de conversation, Odd finit par dire :
-D'accord... Ecoutez, rejoignez-nous au commissariat ... Merci beaucoup pour votre appel ! finit Odd.
Quelques secondes plus tard, Odd raccrocha.
-Qu'est-ce qui se passe ? demanda Samantha.
-On a une piste pour Romane !!! annonça Odd le sourire aux lèvres.
-C'est vrai ?! répondit Sacha.
-Oui, mettez vos chaussures, on file au commissariat ! rétorqua Odd.
Après 10 minutes de route, ils furent enfin arrivés au commissariat.
Carine Shawer attendait l'arrivée de la famille avec une autre femme.
-Monsieur, Madame Della Robbia, voici Anne Pilorie, la voisine de notre suspect... présenta Carine, l'inspectrice.
-Qu'est-ce qui va se passer ? demanda Sacha.
-Nous avons déjà auditionné Madame Pilorie, et elle a tout de suite reconnue Romane. Madame Pilorie va tout vous expliquer. Avec mon équipe, nous allons intervenir ! expliqua Carine.
Samantha avait les larmes aux yeux. L'inspectrice Shawer l'avait vu, elle prit Samantha à part.
-Ecoutez, je vais faire de mon mieux pour retrouver votre fille... Je sais ce que c'est... Ayez confiance en moi et en mon équipe... rassura Carine.
-Merci beaucoup... répondit Samantha.
Sam essuya ses larmes et Odd la rejoignit. Il embrassa sa femme et lui fit un câlin.
Odd, Sam, Sacha et Madame Pilorie s'installèrent à un café au bout de la rue pour discuter.
-Qu'est-ce que vous avez vue exactement ? demanda Samantha.
-Il y a un peu plus d'une semaine, vers 22h, j'ai vu mon voisin d'en face rentrer chez lui avec une jeune fille... Cette jeune fille ressemblait trait pour trait à votre fille... Depuis, il reste enfermé chez lui... Ce type est dingue ! expliqua la jeune femme.
-Merci beaucoup... Grace à vous, on va retrouver ma fille.... remercia Odd, les larmes aux yeux.
Du côté de Carine Shawer et de son équipe, ils étaient enfin arrivé à destination...
Ils devaient entrer sans faire le moindre bruit... Peut être que le suspect dormait ...
Carine essaya d'entrer par la porte de derrière...
Elle était avec d'autres hommes de son équipe.
-Ecoutez moi bien, il y a la vie d'une jeune fille en jeu... Elle peut être gravement blessée, en vie ou bien.... vous m'avez comprise. La porte de derrière est ouverte, allez on y va ! expliqua Carine.
La femme de 40 ans stressait énormément. Qu'est-ce qui allait se passer ? Romane était-elle vivante ? Blessée ? Morte ?
La maison était plongée dans le noir. Tous les volets étaient fermés. Dehors, il y avait des voitures de police et une ambulance.
Des hommes étaient dehors, leurs armes pointées vers la maison, prêt à intervenir au moindre tir.
Carine entra avec des hommes, ils avaient leurs lampes de poches et leurs armes pointées devant eux.
Ils avancèrent au fur et à mesure dans la maison, il n'y avait personne...
-R.A.S, dirent les hommes.
-Il n'y a personne... Où sont-ils ?... rétorqua Carine.
Tout à coup, un cri provenant d'une fille résonna dans toute la maison.
-Ca vient du sous-sol ! Vite !! Trouvez la trappe !! ordonna Carine.
Quelques secondes plus tard, un des homme de Carine hurla, il avait trouvé la trappe, celle-ci était ouverte, il fallait intervenir !
Carine et les hommes filèrent par la trappe, ils attérirent dans un long couloir.
Il y a avait des dizaines de cellules ou il y avait jusqu'à quatre femmes dedans.
-Sortez ces femmes, vite ! ordonna Carine.
Tout à coup, Carine entendit un bruit derrière elle.
-Ne bougez-pas, ordonna une voix masculine.
Le suspect s'était caché derrière l'escalier.
Il pointait son arme sur le crâne de Carine.
-Monsieur, lâchez votre arme ! ordonnèrent les autres policiers.
Deux policiers avaient déjà ouvert deux cellules, où il y avait cinq femmes en tout. Elles ne devaient surtout pas s'enfuir, cela pourrait empirer la situation.
Tout à coup, une prisonnière se mit à courir pour essayer de s'enfuir, le kidnappeur tira une balle dans la jambe de la femme.
Carine se retourna et tira ainsi que d'autres policiers.
Le suspect se retrouva à terre. La jeune prisonnière blessée semblait avoir à peine 20 ans. Elle était blessée à la jambe, mais sinon, elle allait bien.
Carine et les autres policiers libérèrent les dernières prisonnières, toutes allaient bien, mais elles étaient très choquées.
Carine reconnue Romane dans la dernière cellule.
-Romane Della Robbia, c'est bien toi ?!! demanda Carine Shawer.
-Oui, c'est moi, confirma Romane.
-J'en n'ai galéré pour te retrouver... Mais je l'avais promis à ta petite soeur !! répondit Carine en souriant.
Carine ouvrit la cellule et Romane lui sauta dans les bras.
-Merci beaucoup !! rétorqua Romane.
Du côté du commissariat, Sacha avait été cherché Léonie chez son amie, toute la petite famille attendait avec impatience l'arrivée de Romane.
Quelques minutes plus tard, une voiture de police se gara devant le commissariat. Carine sortie de la voiture en compagnie de Romane.
La jeune fille de 19 ans se mit à courir en direction de ses parents.
Elle entra dans le bâtiment et sauta dans les bras de ses parents.
-Oh Romane! Ma puce.... chuchota Samantha.
La jeune fille de 19 ans pleurait... Comme toute sa famille.
Sacha et Léonie se dirigèrent vers Romane qui enlaçait ses parents, et ceux-ci sautèrent sur leur soeur.
-Tu nous a manqué... fit Sacha.
-Vous aussi.... répondit Romane.
Quelques minutes après ce gros câlin collectif, Samantha décida d'aller remercier Carine Shawer, l'inspectrice en charge de l'enquête.
-Merci beaucoup pour tous ce que vous avez fais... Vous avez risqué votre vie pour retrouver ma fille, merci merci merci .... dit Samantha à Carine.
-C'est normal, c'est mon métier ! Je suis soulagée qu'on ait retrouvé Romane, ainsi que d'autres filles portées disparues depuis quelques années... expliqua Carine.
-Vous avez tenu votre promesse, vous m'aviez promis que vous retrouveriez ma soeur ! remarqua Léonie, 12 ans.
-Une promesse, c'est une promesse ! rétorqua Carine en souriant.
Du côté de notre bande d'amis, ils avaient appris la bonne nouvelle !
Tous le monde était soulagé !