Des Destins Entrelacés

Oleh cl0uudx

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Suivez l'histoire captivante d'Ayana , une jeune femme qui décide de donner vie à son rêve en ouvrant un café... Lebih Banyak

Prologue
Chapitre 1: Un Rêve à Partager
Chapitre 2: Nouveaux Horizons
Chapitre 3: Intervention inattendue
Chapitre 4: Entre Deux Mondes
Chapitre 6: Ne jamais mentir
Chapitre 7: La Proposition
Chapitre 8: Le Plan
Chapitre 9: Confessions et Révélations
Chapitre 10: Pourquoi pas ?
Chapitre 11: Encore...?
Chapitre 12: Le Grand Jeu

Chapitre 5: 16 ans

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Oleh cl0uudx

Ayana

Je me lève en ce doux matin de week-end, je vais enfin avoir la possibilité de me reposer et de passer du temps avec Sarah. Cependant, dès que j'entre dans le salon, le silence pesant régnait, brisé uniquement par le léger crépitement du feu de notre fausse cheminée.

– Coucou ! Comment ça va aujourd'hui ?

Sarah se contente de me répondre avec un simple sourire.

Je decide de ne pas insister et me prépare un petit-déjeuner, espérant que la situation s'éclaircirait au fil de la journée. Sarah, quant à elle, paraissait absorbée par ses pensées, répondant à peine à mes tentatives d'engager une conversation.

Intriguée, je ne pouvais pas m'empêcher de me demander ce qui pouvait troubler mon amie. Les heures passent lentement, chaque tentative de discussion se heurtent à un mur de silence.

Finalement, dans l'après-midi, Sarah brise le silence de manière inattendue :

– Je dois aller voir mon oncle et ma tante dans un autre quartier à Londres.

Surprise par son intervention, je tente de sonder les raisons derrière ce déplacement soudain.

– Tout va bien, Sarah ? Tu ne m'as pas dit pourquoi.

Sarah, cependant, évite de donner des détails.

– Des choses à régler en famille, tu sais comment c'est. Son regard distant et son ton évasif ne donnaient aucune indication sur la véritable nature de ses préoccupations.

Je respecte le besoin de Sarah de garder certaines choses pour elle, mais une pointe de préoccupation s'installe en moi. Je décide de ne pas insister.

Cependant, le silence pesant dans la pièce n'aidait pas à dissiper l'inquiétude qui grandissait en moi. Cherchant à éclaircir l'atmosphère, je tente à nouveau d'engager une conversation.

– Sarah, si quelque chose te préoccupe, n'hésite pas à m'en parler. Je suis là pour toi, tu le sais, n'est-ce pas ?

Le regard de Sarah croise le mien, exprimant une complexité d'émotions difficile à décrypter. Finalement, elle soupire et s'assoit à mes cotés.

– Ayana, c'est compliqué en ce moment. Des histoires de famille, tu sais. J'ai besoin de régler certaines choses, mais je ne peux pas en parler pour le moment.

Bien que déçue de ne pas obtenir plus de détails, je décide de respecter la volonté de mon amie.

– Je comprends. Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là, même si ce n'est qu'une épaule sur laquelle t'appuyer.

Les heures passent, marquées par des échanges sporadiques et des moments de silence. Je tente de distraire Sarah en évoquant des souvenirs joyeux, mais la tristesse dans les yeux de mon amie persistait.

– Pourquoi gardes-tu tout cela pour toi ?

– S'il te plait Ayana arrete...

– Non ! Il y a des gens qui sont là pour toi ! Je peux t'aider, mes parents peuvent t'aider aussi. Tu peux nous en parler et-

Les yeux emplis de tristesse et de frustration, elle se leve brusquement.

– Tu ne peux pas comprendre ! Tu ne sais pas ce que ça fait de ne pas avoir de parents !

La remarque de Sarah me percuta comme une lame tranchante. Je ne s'attendais pas à ce que notre conversation dégénère de la sorte. Cherchant à apaiser les choses, je réplique d'une voix calme.

– Je ne prétends pas comprendre exactement ce que tu ressens, Sarah, mais je suis là pour toi. Si tu veux partager ce fardeau, je t'écoute.

Submergée par l'émotion, elle laisse échapper un rire sarcastique.

– Tu ne peux pas comprendre, Ayana. Tu as une famille aimante, des parents qui se soucient de toi. Moi, je n'ai personne.

– Je sais que je ne peux pas remplacer ce que tu as perdu, mais ça ne signifie pas que je ne me soucie pas de toi. Je veux être là pour toi, peu importe ce que tu traverses.

Elle soupire et regarde ses pieds.

– Sarah, je ne veux pas que notre amitié en souffre. Peux-tu me dire ce qui se passe vraiment ?

Elle me regarde avec des yeux empreints de tristesse et de colère.

– Je n'ai plus de famille. Aujourd'hui ça fait seinze ans que mes parents sont morts, et maintenant, mon oncle et ma tante on besoin de moi pour je ne sais quoi. Je n'ai pas trouvé ce qu'il me plait, j'ai l'impression que ma vie se résume a dormir, travailler dans un truc qui me plait pas et encore dormir. C'est comme si tout s'effondre autour de moi.

Réalisant la profondeur de la douleur de Sarah, je me lève et m'approche d'elle.

– Je suis désolée, Sarah. Je ne savais pas tout cela.

– Tu sais...Je ne t'ai jamais dit comment mes parents sont morts.

– Si tu ne te sens pas capable d'en parler ne le fais pas d'accord ? Je ne veux pas te forcer la main.

– Si, ne t'inquiète pas.

Je prends délicatement sa main.

– Je ne peux pas changer le passé, mais je peux être là pour toi maintenant. On traversera cela ensemble. Vide ton sac.

– Mon père allait tout le temps chercher ma mère au bureau et ensuite ils venaient tout les deux me chercher à l'école et on prenait une crêpe en chemin. C'était comme une rituel chez nous.

Elle marque une pause, prend une profonde inspiration.

– C'était un après-midi comme les autres. J'avais neuf ans à l'époque. Mes parents avaient promis de venir me chercher à l'école comme d'habitude. J'étais là, à attendre devant le portail, excitée à l'idée de leur raconter ma journée.

Un voile de tristesse passe dans les yeux de Sarah, mais elle continue son récit.

– Le temps passait, et ils n'étaient toujours pas là. Je me suis inquiétée, mais je me disais que quelque chose avait dû les retenir. Les maîtres et maîtresses commençaient a sortir, ma maitresse s'est approchée de moi et m'a demandée ce que je faisais encore là. Je lui ai alors dis que j'attendais mes parents, elle m'a fait entrer et m'a emmenée chez le directeur qui a essayé d'appeler mes parents en vain.

Elle marque une nouvelle pause en regardant dans le vide.

– Ensuite... Il a appelé ma tante qui était venu passer la semaine à la maison avec mon oncle et au moment où j'ai entendu les pleures de ma tante à travers le téléphone j'ai su que quelques choses n'allait pas. Le directeur et ma maîtresse me regardaient d'un air désolé. Puis, j'ai entendu parler de l'accident. Je n'arrivais pas à y croire. Je refusais d'y croire.

Ses larmes commençaient a couler. Je la prends dans mes bras et lui caresse tendrement les cheveux.

– Ma tante et mon oncle sont venue me chercher, ils m'ont pris dans leur bras. Ils m'ont ensuite expliqués la situation. Mes parents avaient été impliqués dans un accident de voiture. Un conducteur ivre a percuté leur voiture de plein fouet. Ils sont morts sur le coup.

Je sentis un serrement au cœur pour mon amie. Je continue de lui caresser les cheveux, lui montrant que j'étais là pour elle. Sarah continua, son ton oscillant entre la douleur et la résignation.

– Lorsque nous sommes arrivés à l'hopital et que je les ai vu couvert d'un drap blanc j'ai su que c'était réel. C'était comme si le monde s'était effondré autour de moi. Je me sentais perdue, abandonnée. C'était difficile d'accepter qu'ils étaient partis, que je ne les reverrais plus. Je les ai embrassée une dernière fois. Mon oncle et ma tante étaient les seuls personnes qu'il me restait mais ils vivaient à Londres. Je ne pouvais pas arrêter l'école au plein milieu de l'année, alors on a prit la décision de me placer en foyer. Dès que j'ai pu travailler j'ai commencer a mettre de l'argent de coté, je jonglais entre école et travail jusqu'à que je puisse me payer une chambre en collocation.

- Tu aurais du m'en parler...

- Je ne voulais pas que tu sois amie avec moi par pitié.

Je hoche la tête et la laisse continuer son récit.

– Enfin, depuis ce jour, chaque fois que je pense à eux, je ressens cette douleur, ce vide. Mais j'essaye de garder que le positif.

– Je ne peux pas imaginer à quel point ça doit être difficile pour toi. Mais tu n'es pas seule. Nous sommes là l'une pour l'autre, et je suis reconnaissante de t'avoir comme amie.

Elle lève la tête et me sourit puis nous partagions un moment de silence, chacune respectant la douleur de l'autre. Je réalise combien il est important d'offrir un espace sûr pour partager les peines, renforçant ainsi les liens d'amitié qui nous unissent.

– Je ne peux pas changer le passé, mais je peux être là pour toi maintenant. On traversera cela ensemble.

. La dispute initiale laisse place à une compréhension plus profonde.

L'après-midi s'étirait doucement dans l'appartement, empreint d'une atmosphère tendue. Nous avions évoqué des souvenirs douloureux, et malgré ma compréhension, le poids du chagrin persistait.

Je décide de briser le silence en proposant quelque chose de léger.

– Tu veux qu'on regarde un film pour changer un peu d'air ? Ça pourrait détendre l'atmosphère.

Sarah esquisse un léger sourire.

– Oui, pourquoi pas. Choisis quelque chose de distrayant, s'il te plaît.

Je me lève pour préparer un plateau de snack puis je me blottis sur le canapé, et cherche un film qui pourrait apporter un peu de légèreté à l'après-midi. Pendant le film, nous échangeons quelques rires, retrouvant un semblant de normalité.

Cependant, je pouvais sentir que quelque chose pesait sur le cœur de Sarah. Je décide de briser la glace.

– Tu connais la raison pour laquelle ton oncle et ta tante veulent te voir ?

Sarah soupire et hausse les épaules.

– Pas du tout ça avait l'air important j'espère juste que ce n'est pas une mauvaise nouvelle. Cette semaine a été difficile pour moi. J'espère que ça va me permettre de changer un peu d'air.

– Je comprends. Prends le temps dont tu as besoin. Et n'oublie pas que je suis là quand tu reviendras.

Les heures passent, marquées par des échanges plus légers. Quand Sarah commence à préparer ses affaires, je me joins à elle dans sa chambre. Une ambiance particulière flottait dans l'air, mêlée de compréhension et de tristesse.

– Je vais t'aider à faire tes valises.

Sarah acquiesce, reconnaissante. Je me mis a plier les vêtements et préparer les affaires nécessaires pour son séjour. Pendant ce processus, Sarah semblait vouloir s'ouvrir un peu plus.

– Merci d'être là pour moi, Ayana. Tu ne peux pas savoir à quel point c'est précieux.

Je lui sourit chaleureusement.

– C'est normal, Sarah. Les amis sont là pour se soutenir mutuellement. Et je veux que tu saches que peu importe ce qui se passe, je serai toujours là pour toi.

Alors que Sarah finalisait ses préparatifs, je ressentais le poids de la séparation à venir. Je savais que l'absence de Sarah allait créer un vide dans mon quotidien. Cependant, je me concentre sur le soutien que je pouvais offrir à mon amie et sur l'espoir de la retrouver bientôt, plus forte et prête à affronter les défis de la vie.

Les derniers moments avant le départ de Sarah se firent dans une atmosphère teintée de mélancolie. J'essayais de masquer ma tristesse, mais la présence de ma meilleure amie me manquait déjà.

– Tu vas me manquer, tu sais ?, avouais-je, un brin de tristesse dans la voix.

Sarah s'approche et me prend dans ses bras.

– Toi aussi, tu vas me manquer. Mais ce n'est que temporaire. Je reviendrai, promis. Tu ne vas pas te débarasser de moi aussi rapidement. Dit-elle en rigolant.

Nous nous séparons, et Sarah termine de fermer sa valise. Nos regards se croisent, empreints de cette connexion unique qui caractérisait notre amitié.

– Je te tiendrai au courant de tout, Ayana. Et n'hésite pas à m'appeler si quelque chose se passe.

J'acquiesce, resserrant une dernière fois l'étreinte.

– Fais-moi savoir dès que tu arrives là-bas. Et prends soin de toi, d'accord ?

– Je te le promets.

Sarah ramasse sa valise et se dirige vers la porte d'entrée.

– On se reverra bientôt. En attendant, prends le temps dont tu as besoin.

Elle m'offrit un sourire reconnaissant, puis ouvrit la porte. Le vent froid de l'hiver s'engouffra brièvement dans l'appartement, symbolisant le changement imminent.

– À bientôt, Ayana je t'aime fort, dit Sarah en franchissant le seuil.

– À bientôt, je t'aime aussi.

Une fois seule, je ressentis un mélange d'émotions. La solitude s'installe doucement, mais je me rappelle que l'amitié résiste à la distance. Je décide de me consacrer à mes propres occupations pour surmonter l'absence de Sarah, en attendant avec impatience le moment de son retour. Même si c'est le week-end je décide de m'avancer dans mes dossiers pour ne pas être déborder au bureau et pouvoir enfin aller au boulot sans stress.

Entre les rapports à rédiger et les appels à passer, je me retrouve plongée dans une routine qui, d'habitude, était partagée avec Sarah. Les silences dans l'appartement semblent plus lourds, mais je m'efforce de ne pas me laisser submerger par le vide apparent.

En fin d'après-midi, je reçus un message de Sarah.

– "Je suis bien arrivée. Mon oncle et ma tante sont ravis de me voir. Prends soin de toi, okay ?"

Je lui répondis rapidement.

– "Contente que tu sois bien arrivée. Profite de ton séjour là-bas. Je vais prendre soin de moi, promis."

L'absence de la présence animée de Sarah rendait chaque coin de l'appartement un peu plus froid. J'essaye de repousser ces sentiments en me rappelant que c'était temporaire, que Sarah reviendrait.

Je décida de faire une pause et sortir sur la terrasse. L'air froid piquant contrastait avec la chaleur de l'intérieur. Je m'emmitoufle dans mon plaid, laissant mes pensées divaguer au gré des nuages gris qui s'étirent dans le ciel.

Alors que je contemplais la vue, Chris et Emma apparurent à l'horizon puis quelques minutes après ils toquèrent à la porte, je m'empresse donc d'aller leur ouvrir.

– Hey Ayana ! On pensait venir te tenir compagnie un moment. Comment ça va ? lança Chris, un sourire chaleureux aux lèvres.

Je les accueillis avec reconnaissance.

– Je suis contente de vous voir. C'est un peu étrange sans Sarah, mais je vais bien.

– Où est-elle ? Dit Emma en s'asseyant sur le canapé.

– Elle est partie rendre visite à son oncle et à sa tante.

Nous avions passer la soirée à bavarder, partageant des anecdotes du travail et de la vie en général. Je réalise à quel point j'apprécie ces moments de camaraderie, une échappatoire bienvenue à la solitude qui menaçait de m'envahir.

Plus tard dans la soirée, Chris décida de commander des pizza. Les rires et les conversations animées remplacèrent temporairement le silence qui régnait dans l'appartement.

Chris, d'habitude taquin et plein d'énergie, sentait l'occasion idéale pour égayer l'atmosphère.

– Ayana, tu te rappelles quand Emma a renversé son café sur le rapport important ?

Emma rougit légèrement.

– Ah, merci pour de rappeler ça, Chris. Comme si ma journée n'était pas assez mouvementée.

Nous éclations de rire. J'apprécie tellement la présence de mes amis qui, par leur simple existence, semblent chasser les nuages de solitude qui planent au-dessus de moi.

Chris laisse échapper un rire étouffé en prenant une bouchée de pizza.

– Oh !

– Quoi ? Dis-je en même temps que Emma.

– Vous ne devinerez jamais ce que j'ai découvert !

Perplexe, je leve un sourcil.

– Quoi donc ?

– Le grand mystère de l'identité de notre cher et tendre patron ! Il s'appelle en réalité Thomas Collins, le fils de James Collins ! Notre ancien patron ! dévoila Chris, savourant chaque instant de la révélation.

– Je n'ai pas connue James Collins malheureusement.. Ah mais c'est pour ça que l'entreprise s'appelle Collins Luxury !

– Mais oui ! S'exclame Chris.

Emma, à côté de nous, ajouta :

– Incroyable, non ? On dirait qu'il voulait garder ça bien caché.

Je secoue la tête, incapable de cacher mon amusement.

– Thomas Collins ? On aurait pu deviner nous même.. Quand on y repense c'est assez logique. Mais pourquoi ne pas nous l'avoir dit ?

Chris sourit malicieusement.

– C'est ce que je me disais aussi. On ne sait jamais ce qui se cache derrière une façade professionnelle. Peut-être qu'il mène une vie secrète de superhéros après le travail.

Les rires éclatèrent dans l'appartement. Je me demande ce que cette nouvelle révélation pourrait signifier pour la dynamique de l'équipe et si cela pourrait éventuellement changer ma perception de Thomas.

– Ou peut-être qu'il n'a pas eu l'occasion de le faire. Il pense peut-être que nous sommes deja au courant. Lança Emma.

– Et bien, maintenant tout le monde est au courant au bureau. Dit Chris la bouche pleine.

Assis confortablement dans le salon, nous échangions des regards complices après avoir partagé des rires et des anecdotes. Emma, prend une pause entre deux discussions et exprime son opinion :

– Vous avez remarqué à quel point Monsieur Collins peut être arrogant au bureau ?

Chris, acquiesce légèrement, ajouta :

– Oui, il a cette façon de donner des ordres comme s'il détenait la clé de tous les mystères du monde des affaires.

Je réfléchis un instant et répliqua :

– Je pense qu'il est juste très concentré sur ses objectifs. Parfois, cela peut être interprété comme de l'arrogance.

- Peut-être, mais il pourrait essayer de sourire un peu plus. Ça ne ferait de mal à personne. Dis Chris en souriant malicieusement

Emma renchérit en plaisantant :

– Peut-être qu'il garde tous ses sourires pour des occasions spéciales, comme les réunions secrètes de PDG méchants. Dit-elle en éclatant de rire.

Emma et Chris échangent un regard complice, observant mon soutien constant envers Thomas, me taquinent avec un sourire malicieux.

– Ayana, tu défends Thomas comme s'il était ton chevalier servant. Y a-t-il quelque chose que tu ne nous dis pas ?

Je souris légèrement rougissante et réponds d'un ton léger :

– Ecoutez, c'est juste que je pense qu'il a ses raisons, même s'il peut sembler un peu strict. Peut-être qu'il essaie de maintenir un standard élevé pour l'entreprise.

Chris, persistant dans sa taquinerie, ajouta :

– Oh, Ayana, je ne savais pas que tu étais si sensible aux hommes d'affaires sérieux. Peut-être que tu devrais lui offrir un café ou quelque chose du genre.

Nous partons dans un éclat de rire, je secoue la tête en signe de dénégation. Cependant, l'ombre de sa présence persistait dans nos esprits, alimentant la curiosité sur la véritable nature du successeur exigeant.

Vers la fin du repas, le sujet se tourne naturellement vers le travail. Chris, toujours prompt à égayer l'ambiance, décide d'ajouter une touche de légèreté à la discussion.

– Bon, Ayana, si tu pouvais avoir un superpouvoir pour faciliter ton travail, ce serait quoi ?

J'esquisse un sourire.

– Peut-être la capacité à cloner des copies de moi-même pour gérer toutes ces tâches. Ça pourrait être utile.

Emma rit.

– Imaginez un bureau rempli d'Ayana travaillant en tandem. Ce serait une révolution au travail.

La soirée se prolongea dans la bonne humeur, chaque instant éloignant un peu plus le poids des récents événements. Nous terminons notre repas avec des desserts partagés, savourant le sucré de la vie même au milieu des défis.

Lorsque nous avons finis de manger, la rue était baignée de lumières nocturnes. Chris, toujours enjoué, suggéra une balade improvisée pour digérer. À travers les rues pavées de Londres, nous continuons de discuter, échangeant des pensées sur l'avenir et les rêves qui nous animaient.

Ayana, Chris et Emma se retrouvent dans les rues animées de la ville lors de leur sortie nocturne. L'atmosphère est détendue, et le trio partage des rires et des anecdotes, dissipant le stress accumulé de la journée.

– On devrait faire ça plus souvent. Ça fait du bien de se changer les idées. Lança Chris.

- Absolument, et Ayana, merci de nous avoir accueillis chez toi. Nous avons tous besoin de ces moments.

Je souris, reconnaissante.

– Merci à vous deux. C'est exactement ce dont j'avais besoin.

Nous continuons à marcher, croisant des lumières scintillantes et des rires venant des cafés environnants. Au fur et à mesure que la soirée avance, je me sens plus légère, laissant derrière moi les soucis de la journée.

La conversation se poursuit, les rires résonnent dans l'obscurité de la nuit, créant un moment précieux d'amitié et de détente.

Après une bonne heure, je decide de rentrer chez moi après la sortie nocturne avec Chris et Emma. Il faisait un froid de canard, la rue est calme, baignée par la lueur des lampadaires. Je respire profondément, savourant le calme après l'agitation de la journée. En entrant dans mon appartement, je sens un mélange d'odeurs apaisantes.

Je me change et m'installe sur le canapé, laissant échapper un soupir de soulagement. Je prends mon téléphone pour vérifier s'il y a des messages. Sarah n'a pas répondu à mon dernier message, mais je décide de ne pas m'en préoccuper pour le moment.

Je me replonge dans les moments agréables de la soirée, repensant aux rires partagés avec Chris et Emma. Cependant, une légère inquiétude persiste à l'arrière-plan, une pensée à propos de Sarah.

Je me demande si elle a reçue mon message et si tout va bien de son côté. Je secoue la tête, chassant ces pensées de mon esprit et me lève pour préparer une tasse de thé, cherchant à me détendre davantage.

Assise sur le canapé, je laisse mon esprit vagabonder. La journée a été pleine de rebondissements, mais je me sens reconnaissante d'avoir des amis sur qui compter. La présence de Chris et Emma a apporté une bouffée d'air frais à ma vie.

Je prends une gorgée de mon thé, savourant la chaleur qui cela propage en moi et décide de ne pas trop penser à ce qui se passera demain,je préfère profiter du calme de cette soirée et me plonger dans mon livre.

Mon téléphone s'illumine soudain d'une notification. Un frisson d'incompréhension parcourt mon corps lorsque je vois le nom de Thomas s'afficher à l'écran. Je déverrouille rapidement mon téléphone pour lire le message.

– "Bonsoir Mademoiselle Garcia, j'ai bien reçu vos dossiers. Impressionnant travail et belle avance sur le planning. Félicitations !"

Un sourire se dessine sur mon visage. Je sens un mélange de soulagement et de fierté. La validation de Thomas signifie beaucoup pour moi, surtout après une journée aussi intense. Je répond avec gratitude :

– "Merci, Monsieur Collins. Je suis ravie que tout soit en ordre. Si vous avez besoin de quelque chose d'autre, n'hésitez pas."

– "Vous avez déjà pris une belle avance. Profitez donc de votre week-end. Si vous continuez à ce rythme je n'aurai plus de travail à vous donner."

– "Pas de soucis."

Je repose mon téléphone avec un soupir de soulagement. Cette communication positive avec Thomas dissipe une partie du stress accumulé.

Je me dirige vers ma chambre, épuisée par cette journée intense. J'enfile mon pyjama, laissant derrière moi les tensions accumulées au cours de la journée. Les événements récents résonnent encore dans mon esprit alors que je m'apprête à plonger dans le calme de la nuit.

Je glisse sous les draps, laissant mon corps s'abandonner à la douceur du lit. Les pensées tourbillonnent dans ma tête, entre les défis professionnels et les interactions complexes avec mes collègues. Je sais que je dois trouver un équilibre entre mon travail exigeant et ma vie personnelle.

Sous la lueur apaisante de la lampe de chevet, je prends quelques instants pour me recentrer. Je ferme lentement les yeux, inspirant profondément, et laisse les tensions se dissoudre. Malgré les défis, je trouve de la force dans ma détermination à surmonter les obstacles.

Alors que le sommeil me gagne peu à peu, j'espère que le nouveau jour sera meilleur après tout Dieu éprouve ceux qu'il aime non ? Les promesses d'un nouveau départ se dessinent dans l'obscurité de ma chambre, et je me laisse emporter par le sommeil réparateur qui m'attend.

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