𝙀𝘾𝙎𝙏𝘼𝙎𝙔 ; hongsan

De lxstry_

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Depuis toujours, la science et les statistiques montrent que la drogue est une chose qui mène tout droit vers... Mais

𝗘𝗖𝗦𝗧𝗔𝗦𝗬'𝘀 𝗣𝗹𝗮𝘆𝗹𝗶𝘀𝘁
𝙍𝙪𝙡𝙚𝙨
𝐂𝐇.𝟏
𝐂𝐇.𝟐
𝐂𝐇.𝟑
𝐂𝐇.𝟒
𝐂𝐇.𝟓
𝐂𝐇.𝟔
𝐂𝐇.𝟕
𝐂𝐇.𝟖
𝐂𝐇.𝟗
𝐂𝐇.𝟏𝟎
𝐂𝐇.𝟏𝟏
𝐂𝐇.𝟏𝟐
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𝐂𝐇.𝟏𝟒
𝐂𝐇.𝟏𝟓

𝐂𝐇.𝟏𝟔

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De lxstry_




la chanson colle parfaitement au mood de ce chapitre, alors je vous conseille de l'écouter pendant la lecture ;)



💊

Jouant avec mon briquet, j'attends Yeosang et Wooyoung.
Le blond refuse de laisser cela passer, il tient à ce que notre gage prenne effet plus que toute autre chose au monde.
Et cela, pour mon plus grand malheur.

J'entends déjà les réprimandes venir bourdonner au creux de mes oreilles. Ces voix qui me donnent envie de les couper tant la migraine finit par en devenir insupportable.
Même les boules quies ne sont pas suffisantes, j'en suis persuadé.



Assis sur la banquette qui se trouve juste devant la fenêtre du salon de coiffure, la douce brise vient me caresser le visage, la flamme de mon briquet disparaît.

Durant combien de temps une flamme peut-elle garder sa lueur alors que vents et marrées luttent pour venir l'étouffer ?
Combien de temps peut-elle se nourrir d'oxygène, avant qu'elle n'en soit entièrement privée ?


Les derniers événements me poussent à croire, et ce même si j'ai essayé de lutter, que la drogue m'apporte cette oxygène dont j'ai été privé plus de la moitié de mon existence.
Il n'est pas étonnant que l'on en soit vite dépendant, qu'on ne puisse plus s'en passer lorsque l'on a jamais pu y goûter, à cette bouffée d'oxygène.

On vient donc l'associer à ce qui nous permets de nous sentir le plus vivant, jusqu'à ce que cela vienne nous brûler les poumons. Pour nous prouver que l'on est pas dans un jeu de simulation et que notre vie est réelle.

Certaines personnes ont besoin qu'on vienne leur pincer la main, pour qu'elles aient la certitude qu'elles ne sont pas en train de rêver pour une quelconque raison.
Nous, on a besoin de ressentir ces émotions intenses que procure l'ecstasy.
On a besoin de sentir cette fumée nous brûler la gorge, les poumons, pour avoir la confirmation que l'on est pas dans un rêve et qu'on est réellement en train de vivre cette vie.  

— J'avais peur que tu ne viennes pas, il rigole légèrement.

La tête baissée, deux paires de chaussures apparaissent dans mon champ de vision.

— Je tiens toujours ma parole, mes sourcils se froncent légèrement lorsque je prends le temps de relever la tête et de les regarder chacun leur tour.

Un sachet en plastique coincé entre les mains de Yeosang attire mon attention bien rapidement.

— Qu'est-ce que c'est ? J'ose demander par simple curiosité.

— Ça risque de prendre un peu temps, donc j'ai pensé que ce serait sympa de vous ramener de quoi grignoter si besoin, il répond simplement.

Hochant la tête, je n'ajoute rien de plus.
Il est vrai que je peux le remercier de penser à nous, mais je crois que j'aurais préféré qu'il ne pense pas du tout à nous.

Pas au point d'avoir la merveilleuse idée avec Yunho, de nous voir Wooyoung et moi avec les cheveux teints en rouge.

Du blond à la limite, mais du rouge.
Les conducteurs pourront sans doute nous confondre avec le rouge des feux tricolores, j'en suis certain.

— T'as pris un truc ? Wooyoung scrute avec attention les traits de mon visage, les mains fourrées dans son sweat à capuche couleur crème.

Pourquoi est-ce qu'il porte un pull en plein été ?

— Merde, et moi qui pensais que ça se verrait pas, je pouffe avec ironie.

Je n'ai rien pris.
Du moins, pas pour le moment.

— Ah ! Très drôle, il plisse les yeux et m'offre un de ses sourires forcé qui vient étirer le coin de mes propres lèvres.

Un fin sourire vient cependant étiré le coin de mes lèvres.

Yeosang sort son téléphone, avant de l'éteindre à nouveau et de nous adresser un regard à chacun.


— Il est temps de faire face au changement, il nous dit d'un ton amusé, sa main venant pousser la porte du salon de coiffure.

Je soupire longuement et enfonce mon briquet dans la poche de mon jean, avant de suivre Wooyoung, qui suit déjà le blond à l'intérieur.

Je laisse la porte se refermer d'elle-même derrière moi, tandis que mes yeux s'aventurent dans chaque recoin du salon.
Vu de l'extérieur, il n'a pas l'air d'être aussi élégant qu'il n'y parait, mais son intérieur nous montre bien que l'on ne se trouve pas dans n'importe quel salon de coiffure.

La décoration est simple, mais classe.
Le genre de simplicité dans laquelle on aimerait parfois y vivre, s'y perdre ou encore s'y engouffrer.

L'un des coiffeurs nous demande de nous diriger directement vers ces chaises faites de cuir.
Rapidement, il regarde l'état de nos cheveux, leur santé pour être certain que la décoloration ainsi que la coloration rouge, n'abimeront pas gravement leur santé.

— J'arrive pas à croire qu'il est en train de nous faire subir ça, râle Wooyoung qui est assit juste à côté de moi.

— Et moi qui avait osé penser qu'on était amis lui et moi, je soupire alors qu'un rire me prends au même moment, me pinçant l'arête du nez.

Un peu plus à l'écart et les bras croisés contre la poitrine, son regard amusé en dit long sur le fait qu'il apprécie bien trop ce qui se passe sous ses yeux. 













Quelques heures plus tard, je vois presque mes cheveux briller d'un rouge flamme.
Il en va de même pour Wooyoung.

Je regarde à nouveau mon reflet dans le miroir.
L'envie de me pincer ou de me gifler m'effleure l'esprit.
En me disant que si je me pince, qu'il y ait des chances pour que je me réveille et que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve.

Et puis, si je me pinçais à chaque fois que j'avais envie de me réveiller de ce qui me semblait être un cauchemar, je crois que ma vie n'aurait pas été celle qu'elle est aujourd'hui.

Je me serais sans doute pincer une dizaine de milliers de fois à m'en arracher la peau, juste pour me réveiller.
Pourtant, peu importe combien de fois je l'aurais fait et la force que j'y aurais mis, la douleur ne ferait que me rappeler que tout cela est bel et bien réel.


Mon regard ose rencontré celui de Wooyoung, qui lui non plus ne sait pas trop quoi en penser.

Force est de constater que ce n'est pas aussi laid que ce que je m'étais imaginé, mais jamais je ne m'étais projeté dans le futur avec une telle couleur de cheveux. 

— Eh, tournez vous, dit Yeosang qui tient son téléphone en main comme s'il s'apprête à prendre une photo.

Essayant de me convaincre que ce n'est pas ce qu'il va faire, je me retourne pour lui faire face et Wooyoung également.

Or, le flash de son téléphone s'active bien trop rapidement et ces secondes passées à essayer de me convaincre n'ont servis à rien.

— Tu viens de faire quoi là ? Demande Wooyoung d'un ton légèrement menaçant en lui pointant du doigt.

— Faut bien que Yunho voit ça, attends.
Il rigole, ses yeux ne quittant pas un seul instant l'écran de son téléphone.

Wooyoung me regarde, presque en espérant que je dise quelque chose.
Cependant, je hausse les épaules en le regardant également car il n'y a rien d'autre à faire que d'accepter notre sort.

— On joue plus jamais au beer pong avec eux, je dis simplement.

— Plus jamais, il secoue la tête.




Une fois hors du salon de coiffure, on suit Yeosang alors que j'ai les mains fourrées dans les poche de mon jean.

— Y'a un concert dans une boîte pas loin de l'université ce soir, dit le blond qui a le nez plongé dans l'écran de son téléphone.

— Et donc ? Je demande, d'un air bien plat.

— C'est un de mes amis et il est bon chanteur, faut qu'on aille le soutenir, il m'explique.

Wooyoung ricane légèrement, les yeux également rivés sur l'écran de son portable.

— T'as bien dis que c'était ton ami, non ? C'est pas le nôtre, il ajoute.

— Elle est bien belle cette amitié, à ce que je vois, argumente Yeosang d'un air faussement offensé, alors que je me contente d'assister à leur petite altercation.

— Une amitié ? On est amis toi et moi ? D'un ton ironique et moqueur, un rictus vient déformer le coin de ses lèvres.

— Peu importe, j'ai déjà fait passé l'info à Yunho. Il viendra avec le reste des gars, il ajoute avant de fourrer son téléphone dans la poche arrière de son jean.


Dans une autre de ses poches, il sort un paquet de cigarette avant de s'en prendre un et de le coincer entre son index et son majeur.

Puis il nous le tend.
Wooyoung en prend un directement, alors que mes yeux se perdent sur la quantité de cigarette que contient son paquet.

D'abord hésitant pour une raison qui m'échappe, j'ose enfin venir en prendre un.
Ce n'est pas comme si je n'avais pas touché à une cigarette ces dernières semaines, de toute façon.

Je n'ai fait que ça, fumé comme si à un moment quelconque ma vie a commencé à dépendre de la nicotine et des effets que cela me procure.













Night Club : All Stars,
Oakland, Californie :
23h06

Debout devant l'entrée de la boite de nuit, on en profite pour fumer une cigarette le temps que les autres arrivent.
Wooyoung nous a dit qu'il devait faire un détour, mais il ne devrait pas tarder à arriver.

Il fait partie de ceux qui manquent à l'appel, ainsi que Yunho et San.
Je crains la tournure que pourrait finir par prendre cette soirée.

Je crois que ma colère a été étouffée comme une flamme que l'on vient privée d'oxygène, mais l'inquiétude qu'elle ne soit pas totalement éteinte me rend presque anxieux.
Car je peux encore l'entendre crépitée dans son dernier souffle de vie.

Inspirant un bon bol d'air frais, je me rends compte que la température est bien plus douce en ce soir d'été.

— Respire, ça va aller, glousse le blond.

Suis-je tellement transparent,qu'il peut immédiatement comprendre l'inquiétude qui semble venir trahir les traits de mon visage ?
Combien de temps s'est écoulé depuis que je ne parviens plus à faire la part des choses ?

Moi qui avait toujours été doué pour cacher ce qui me rongeait, ce qui me tracassait et ce qui me donnait envie de tout casser et de hurler au monde entier que je le haïssais plus que toute autre chose sur terre pour avoir été né sous une mauvaise lune, pour m'avoir choisi pour vivre cette vie qui n'est pas la mienne, je crois que je commence à faiblir malgré moi.





— Désolé, on avait quelques affaires à régler.

Sa voix vient faire hérisser mes poils, mais je sais que celle-ci ne lui appartient pas.
Je réagis de la sorte parce que le "on" de sa phrase, inclut une deuxième personne.

Et s'il ne s'agit pas de lui, alors je dois avouer que je ne sais pas qui cela pourrait bien être.

J'ose me retourner pour faire face à sa grande figure qui me sourit chaleureusement.
La boule de stresse au creux de mon ventre ne cesse de s'agrandir alors que je tente tant bien que mal de lui rendre son sourire de la même façon qu'il me l'a offert.

— Et Wooyoung ?

M'éloignant de quelques pas, je me tiens auprès de Yeosang alors qu'il ose sortir de sa cachette, la taille de Yunho bien plus dominante que la sienne.
Sa voix résonne dans ma tête.

L'impression que cela fait des semaines, voire des mois que je ne l'ai pas vu, que je ne l'ai pas entendu, que je n'ai pas entendu son rire voler en éclat.

Ou encore ses pupilles se dilater à venir confondre ses yeux avec ceux d'un chat, tellement ils sont identiques.

Et pourtant, cela ne fait que quelques jours.
Cela ne fait que quelques jours et la sensation d'avoir perdu, d'avoir abimé quelque chose qui n'existe même pas, refuse de me quitter.

À croire que mes pensées sont remplies de regrets, de mots égarés qui sont incapables de retrouver leur chemin.

— Il a dit qu'il devait faire un truc, mais il sera bientôt là, explique le blond qui me jette un rapide coup d'œil.

— On fait quoi ? On l'attend ici ou il nous rejoint à l'intérieur ? Il demande à nouveau, s'adressant à Yunho.

Inspirant une bouffée d'air par les narines, son regard se perd sur les néons presque en fin de vies de la boîte de nuit.
Son visage vient alors se peindre d'une couleur fuchsia, puis d'un mauve sombre sans arrêt.

— Vaut mieux l'attendre ici, il finit par souffler.  On peut vite s'y perdre lorsque c'est bondé, il pointe du bout de son menton, l'intérieur de la boîte de nuit. 

De ce que j'ai lu, elle est réputée et est connue pour les meilleures soirées mondaine auprès des jeunes adultes faisant partie de notre tranche d'âge.

Un peu plus loin, deux gars faisant partie de la sécurité s'assurent que tout se passe bien à l'entrée de la boîte de nuit.
L'un d'eux vérifie les pièces d'identités pour s'assurer qu'ils ont tous l'âge légal pour pouvoir mettre les pieds dans un tel lieu.

L'autre, semble veiller au moindre geste qui pourrait paraître suspect, venant de ceux qui demande à accès à l'intérieur de la boîte de nuit.

Les choses peuvent facilement dérapé quand on y pense.
Un verre d'alcool de trop, peut suffire à ce que ça dégénère à l'intérieur de la boîte.
Comment est-ce que cela pourrait se terminer ?

J'avoue qu'une partie de moi, est curieuse de voir comment les choses se passent dans ce cas concret.

Mais l'autre sait, qu'une curiosité mal placée, malsaine, ne fait qu'attirer des ennuies à celui qui à la base, tient à tout prix à les éviter. 

Sa langue tique contre son palet, l'agacement venant froncer ses sourcils alors que le manque de patience se fait de plus en plus visible sur les traits de son visage.

— Faut toujours qu'il se fasse attendre celui-là, il soupire.

Au même moment, il en profite pour sortir un paquet de cigarette de la poche arrière de son jean et ne tarde pas à venir en tirer une de celle-ci pour l'allumer.

— Il aura beau te faire patienter des heures et même si tu les gelais, tu l'aurais attendu, se moque Yeosang.

Yunho ricane, alors que San semble presque lui lancer une dague à l'aide de son regard.

Est-ce vrai ?
Est-ce qu'il l'aurait attendu tout ce temps, alors que le pourcentage de chance pour qu'il pointe le bout de son nez s'amenuise ?

Pourtant, à l'instant même sa patience semble être mise à rude épreuve.
Comme si à tout moment, il allait finir par craquer et faire demi-tour, ou tout simplement arrêter de l'attendre et aller s'installer dans la file d'attente pour pouvoir entrer dans la boîte de nuit.

Fermant les yeux, je soupire silencieusement en tournant la tête.
Mes yeux se perdent dans la couleur sombre du ciel.

Il m'énerve.
Il m'énerve tellement. 

Pourquoi son personnage m'intrigue autant ? Pourquoi est-ce que je me retrouve à inconsciemment, essayer de comprendre son comportement ?
Essayer d'interpréter tout ce que les autres disent à son sujet, espérant que cela puisse m'aider d'une façon quelconque, à comprendre son raisonnement.

Comprendre sa façon de fonctionner et réussir à mettre le doigt sur la personne qu'il est réellement, sans que toutes mes hypothèses ne viennent sans cesse se contredire.



















Après de longues minutes d'attente, Wooyoung finit par enfin pointer le bout de son nez.
Mais il n'est pas seul et semble au contraire, avoir une bonne compagnie.

Je sens Yeosang se figer à mes côtés.
Yunho et San ne l'ont pas encore vu, car ils sont dos à lui.
Pourtant la réaction du blond en déclenche une de leur part et ils se retournent, se rendant compte de la blonde au bras de ce dernier.


De légers frissons me parcourent l'arrière de la nuque et le comportement de Yeosang me parle davantage.
Je me souviens de la façon qu'avait eu Yunho de les dévisager tous les deux lors de la dernière soirée.
Il n'avait pas l'air particulièrement ravi de voir Wooyoung être accompagné de...

Judes ?
Il me semble que c'est son prénom si mes souvenirs ne me font pas défauts.

Je ne vois pas son visage, mais je suis certain qu'il est bien plus crispé qu'il y a quelques secondes de cela.
Aucune réaction venant de San également.

Le grand brun se racle la gorge et avance vers la file d'attente sans dire un mot.
Le sourire de Wooyoung se fane, face à la réaction de Yunho, mais il ne dit rien.

Pourquoi lorsqu'elle est présente un malaise semble toujours s'installer entre eux ?

Qu'est-ce qu'elle a pu dire ou faire dans le passé, qui provoque cette réaction chez tout le monde ? Leurs visages se ferment tous presque automatiquement.
Même si pour San qui a l'habitude d'avoir le visage fermé, la différence n'est pas flagrante.
Elle reste pourtant visible.

Le blond s'empresse de rejoindre Yunho dans la file d'attente.
Ne bougeant pas d'un milimètre, Wooyoung et Judes s'avancent à leur tour.

Ce n'est que lorsque je prends le temps de bien regarder, que je me rends compte qu'ils m'ont laissé seul, avec San.

Je vois ses bottines briller à cause des néons de la boite de nuit.
Il n'est plus face à moi, mais se tient à mes côtés.

— Vous n'avez pas l'air de grandement l'apprécier, on dirait. Les mots sont sorti tout seul, comme si le courage nécessaire dont j'avais eu besoin ces derniers jours venait de faire son apparition.

Je sens son corps se raidir légèrement à l'entente de mes mots.
Je crois même que sa respiration est venue se coincer dans le creux de sa gorge et pourtant je pense que ma réaction aurait été la même, s'il s'était mis à subitement me parler après avoir été plongé dans un silence radio plusieurs jours consécutifs.

— C'est le cas, il souffle.

Il y a donc quelque chose qui cause vraiment cette réticence qu'ils ont envers elle lorsqu'elle pointe le bout de son nez, en passant par "l'invitation" de Wooyoung.

— Qu'est-ce qu'elle a pu faire pour que vous soyez comme ça ? Je demande curieusement, dans un murmure presque inaudible.

Je n'ai pas envie de paraître intrusif, mais j'ai envie de comprendre.
Je veux comprendre pourquoi ils ont l'air d'être aussi braqué alors que d'apparence, on peut croire qu'elle n'est même pas capable de faire de mal à une simple mouche.

— Elle n'est pas celle qu'elle prétend être, il me répond. On sait tous qu'elle cache quelque chose et pour l'instant, on arrive pas à mettre le doigt sur ce que c'est. Et Wooyoung, il soupire.
Il refuse de nous croire parce qu'il semble être envouté par son petit numéro de la princesse parfaite, il crache amèrement.

Surpris par ses mots, je ne lui réponds pas de suite.
S'il dit vrai, alors elle cache bien son jeu parce qu'elle semble tout bonnement inoffensive.

Mon regard se perd sur eux, ils se comportent comme un couple.
Souriante, Judes discute avec Wooyoung et ils ont vraiment l'air de faire la paire, tous les deux.

Et lui, il n'y a qu'à voir la faible étincelle dans ses yeux pour se rendre compte qu'il est sincère à l'égard de ses sentiments envers la blonde.

— Peut-être que vous avez raison sur le fait qu'elle cache ses véritables intentions, je finis par lui dire en haussant les épaules. Pourtant, est-ce que tu peux véritablement en vouloir à Wooyoung de ne pas vous croire ?

Laissant un faible silence après avoir posé ma question, j'ose tourné la tête pour le regarder alors qu'il en fait de même.
Confus par ma question, un léger trait vient creuser l'espace entre ses sourcils qui se froncent.

— Qu'est-ce que tu veux dire ?

— Vous ne pouvez pas en vouloir à Wooyoung, s'il refuse de vous croire. Évidemment qu'il ne vous croira pas, je pouffe. Et c'est tout à fait normal, parce qu'il n'y a qu'à le regarder pour voir qu'il est amoureux d'elle.

Soufflant légèrement, un léger sourire prit place sur mon visage tandis que je détourne me regard pour observer ces deux tourtereaux.

— Tu crois qu'il fait le sourd parce qu'il l'aime vraiment ? La curiosité se fait entendre dans sa voix qui paraît bien plus douce.

— J'en suis certain, je hoche la tête. Et puis, l'amour rend aveugle et ça il ne peut rien y faire contre, j'explique. À moins que des actes auxquels il ne s'y attend pas soient commis, il la verra toujours comme son idéal. Elle sera toujours parfaite à ses yeux.



















💊

Et oui, nouveau chapitre !
Désolée de vous faire patienter aussi longtemps mais j'espère néanmoins que ce chapitre vous plaît !

D'ailleurs, les mots que vous avez lu n'étaient pas les mots qui étaient censés constituer la fin de ce chapitre. Il a prit une autre tournure, pour des raisons qui m'échappent, mais je crois que j'avais besoin de panser mes maux en venant les retranscrire de la sorte.

Toutefois, le prochain chapitre sera plus léger et plus doux, promis.

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