PDV Hinata
Après avoir remis les rédactions à mon père je montai les escaliers. Pour cette fois depuis des années, il m'avait dit : «je suis fier de toi, tu as fait du bon travail» et j'avoue que ça m'a vraiment touchée. Attends qu'il sache ce qu'on prévoit de faire Naruchou et moi, il va vite ravaler ses mots...
Une fois devant ma chambre, j'ouvris la porte et au moment de la refermer je fus prise de surprise parce qu'Hanabi était là, juste derrière.
Comme à son habitude, elle venait me casser les pieds par ennuyance.
Elle rigola avant de refermer la porte.
J'avais pas envie qu'elle sorte aujourd'hui ça me disais plus rien.
Le plus important c'était ce que je savais...
-Dis donc faut pas avoir peur comme ça, mon neveu où ma nièce risque de faire une crise cardiaque avec toi (dit-elle en riant)
Je lui plaquai la main droite sur la bouche, faisant chut !
-Arrête ça ! Faudrait pas que quelqu'un d'autre le sache.
-pourquoi ? nous sommes condamnées de toute les façons à obéir aux ordres de notre pa!-pa ! (avait-elle dit ironiquement)
Je l'a regardai alors. Elle s'était dirigée vers mon super miroir et s'observait tristement. J'avançai à son niveau et fis comme elle.
-tu sais maman me manque beaucoup (dit-elle)
-...moi aussi (dis-je en pensant)
Notre mère était décédée quand on avait 10 et 7 ans. Je vous l'avais pas notifier puisque c'était quelque chose dont je ne voulais pas me souvenir. Quand notre mère était encore en vie nous allions tous avec les Namikaze chaque année faire les vacances. Notre père était heureux et plus léger avec nous, mais un jour alors qu'on revenait de la piscine aux environs de 16 h avec Naruto et Tenten, on l'entendit se disputer avec ma mère dans leur chambre. Hanabi, ce jour-là était restée à la maison, faute d'une mauvaise fièvre. Elle avait tout entendu et vu, notre père avait osé giflé notre mère et celle-ci ne s'était pas laissé faire. Elle avait l'intention de faire un scandale heureusement que Neji avait entre-temps alerté les parents de Naruto. C'était la première et la dernière fois que ce genre de choses se produisait entre eux. Le soir tout avait été calme comme si de rien était. Notre mère nous avait couché et chanté des chants comme on en adorait. On s'était vite laissée aller au sommeil. Je crois qu'elle avait refusé de dormir loin de nous cette nuit quand mon père était venue voir. Le lendemain au réveil, on l'a retrouvé sans vie allongée près de nous.
C'était effroyable et inattendue, la première personne qu'on découvrait morte sous nos yeux a été celle qui nous avait donné la vie. Mon père était inconsolable, se rejetant même la faute. Nous avions été affectées par cette tragédie longtemps...
-j'aime notre train vie. Franchement on a de la chance d'avoir un père qui s'occupe de nous mais je veux pas qu'on choisisse qui je dois épouser, chui même pas sûre de vouloir travailler dans l'entreprise. Maman elle c'est Papa qu'elle a choisi non !? (Commença t-elle)
Je le regardais prononcer ses paroles, et j'étais fière d'avoir une sœur.
-Bah c'est ça ! On doit pas choisir à notre place. Non ! C'est pour ça que si il refuse de comprendre alors on devra se faire entendre et considérer. Fini les époques où l'on donnait aux femmes des hommes qu'elles n'aimaient pas etc. Regarde nous ! On est deux et on est forte, grande, belle et intelligente comme Maman. Si on provoque pas notre chance, on aura pas raison de dire que la vie nous a pas fait de cadeau.
J'avais écouté mon cœur et moi-même j'étais impressionnée par ce que je venais de dire. Hanabi sourit et m'enlaça, à mon tour je répondis à son geste et on resta ainsi jusqu'à ce que la cuisinière vienne faire signe qu'il est l'heure de passer à table.
-Ce soir je vais avec toi ! (Me dit Hanabi sûre d'elle)
Je lui souris. Elle savait ce que je prévoyais.
Fin du PDV Hinata
***∆¶∆***
PDV Naruto
23 h c'est l'heure !
Je me lève de mon lit et fis un tour dans la chambre de Konohamaru. Il dormait encore. Ma paire de sandale sur sa joue le réveilla direct.
-t'as 10 minutes pour être prêt ! J'vais pas t'attendre. (Dis-je rapidement)
Je retourne m'habiller et prendre mon sac à dos. Tout le monde ronflait déjà. J'avais tout fait dans les règles donc pas question de tourner en rond. Après ce qui s'est passé il y a deux semaines, mon père avait abandonné l'idée de réconciliation. Ma mère, Elle savait que je ne renoncerais pas si facilement à Hinata, jamais ! Et elle était secrètement de mon côté. Mon père avait beau essayer de me faire changer d'avis en me présentant d'autres filles, rien ne pouvait effacer ce que je ressentais pour ma violette. D'ailleurs, il avait soudoyer Konan à fin qu'elle redouble d'efforts pour m'avoir mais hélas j'ai du la faire pleurer pour qu'elle sache que c'était impossible !
La pauvre, elle était tellement amoureuse qu'elle rêvait les yeux ouverts. Ino l'avait consolé et c'était repartit sur de nouvelles bases, bien qu'elles ne soient plus là avec nous.
Une fois prêt, il fallait que je prenne les clés de l'hélicoptère dans la chambre des parents. Konohamaru se porta garant pour le faire. C'est un as en piquage de porte-monnaie donc prendre ça dans la veste du daron n'était qu'un jeu d'enfant.
Comme prévu il me rejoignit dehors avec le butin. Il faisait noir et mieux valait ne pas allumer de lumière pour pas réveiller quelqu'un. Je commençai à ouvrir la portière mais une voix nous fit s'arrêter. C'était celle du pilote de l'hélico. Il nous demanda ce qu'on était entrain de faire et je lui demandai après avoir brièvement raconter l'histoire du truc de nous conduire à Amsterdam, chose qu'il accepta en vitesse.
Vous voulez savoir ce que je lui ai dit ?
Eh bah attendez à la fin de l'histoire...
Nous quittions New York City vers 23h 30 et survolions avec impétuosité l'Amérique pour l'Europe. C'est possible car cet hélicoptère était la toute nouvelle invention du daron, plus rapide et puissant que n'importe quel hélicoptère que vous connaissez.
J'avais tout prévu, les deux semaines n'étaient pas fortuite. Il fallait qu'ils pensent qu'on s'était laissée diriger croyant que notre amour resterait sans suite sauf qu'on va leur montrer que c'est nous qui conduisons le navire et avec assurance.
On descendit à 00h 21 dans un parc d'attraction non loin de la maison des Hyuga, il était fermé. Je sortis mon smartphone et appelai Hinata. Son numéro n'était pas joignable, ce qui me faisait stressé. Konohamaru tenta de son côté mais Hanabi était aussi injoignable. Nous demandions donc au pilote de nous attendre là.
On sortit et couru dans les rues, les gens qui étaient là à cette heure parlait en anglais, difficile de capter ce qu'ils racontaient avec la rapidité et l'accent. Visiblement l'anglais qu'on apprenait au lycée était trop théorique et loin de la réalité.
-Moi : Je comprends que dalle à ce qu'ils disent.
-Konohamaru : Toi au moins que dalle moi c'est que de l'acier que je perçois. Difficile de te dire si c'est de l'anglais ou de l'ouzbek.
Je rigolai face à sa remarque. J'avais vraiment de la chance d'avoir un petit frère.
... ... ...
Arrivé devant leur villa d'après l'adresse qu'elle m'a donné, je fus rempli de joie quand je la vis courir vers nous suivie par Hanabi, sac au dos. Une fois à notre niveau, elles nous firent signe de pas nous arrêter. Étonné, je jetai un coup d'œil au balcon de loin et je vis leur père, furibond, téléphoné à je ne sais qui.
Nous 4, nous courûmes encore jusqu'au parc. Les gardes de corps tentaient de nous rattraper en voiture.
-Vous deviez être au parc, qu'est-ce qui a mal tourné ? (Demandai-je en courant)
-on a dû attendre qu'il dorme. (Répondit Hanabi)
-quand on a cru que c'était le cas, on est sorti sauf qu'il était encore debout. (Termina Hinata)
Quasi proches de l'entrée du parc, ils nous rattrapèrent et me saisirent en premier, me faisait tomber comme un animal, comme un voleur. Hinata marqua un arrêt et tourna la tête, apeurée.
Je lui criais "va t-en ! Barre toi, il arrive" et elle me répondait "non ! où tu es c'est là ma place". Konohamaru et Hanabi avaient l'avantage de s'enfuir mais en un regard j'ai compris qu'ils resteraient là avec moi, pour moi, tous ensemble 👊.
Hiashi arriva sur un cyclomoteur, ne regardant pas devant lui, trop occupé à se réjouir qu'on met happer, zigzagua et trébucha. Moi et Konohamaru rîmes malgré moi. Il se releva malgré la honte et se jeta sur moi prêt à me faire ma soupe. Hinata vînt à mon secours mais les gardes la saisirent.
Je me retournai au sol prêt à l'affronter si il le fallait car il n'avait pas le droit de nous empêcher de vivre notre amour.
Étant ceinture noire de Karaté, il balança son pied droit vers mon épaule droit puis changea la direction vers la gauche dans un mouvement rapide, ce qui bloqua mon bras. J'utilisai mon pied pour le faire tomber mais il effectua un double salto en l'air, l'esquivant. Je tentai de me remettre sur pieds mais il accélèra les coups de poing que j'évitais avec beaucoup de mal. Hinata criait pour raisonner son père. Konohamaru ne pouvait attaquer le père de sa petite amie, vu qu'il ne s'en prenait pas encore à lui. Il se contentait juste d'avoir un aperçu et de s'y préparer.
-qu'est-ce que tu fais ? (Demanda Hanabi en le voyant sautiller)
-je me prépare princesse... À affronter...mon avenir (Dit il en s'étirant dans tout les sens possible) Allez Naruto ! (Me criait-il)
Finalement, Hiashi envoya un coup qui me fit saigner de la bouche. Il stoppa. Je ne pouvais me battre réellement mais juste éviter ses coups car j'avais du respect pour lui et par ricochet pour Hinata.
-Tu ne vas finalement pas te résoudre à laisser ma fille tranquille ? (Me questionna t-il avec dureté)
Je baissai la tête, essoufflé et je m'essuyai la lèvre inférieure. Hinata pleurait ne sachant plus quoi dire d'autres pour calmer les tensions.
Je relevai le regard vers Hiashi, le défiant.
-Monsieur Hyuga...(respirant rapidement) votre fille et moi c'est pour la vie et rien ni personne ne pourra aller contre celà. Si vous vous voulez me battre jusqu'à ce que je meurs, allez-y faites-le ! FAITES-LE !! (En criant, déterminé comme jamais) mais sachez aussi que vous prendrez le risque d'encourir les conséquences Juridiques et supporter toute votre vie, le désarroi et la haine de votre fille. Vos histoires avec mon père, j'm'en moque. Laissez-nous vivre notre amour... C'est tout ce qu'on demande. (Terminai-je les yeux dans ses yeux)
Face à mon regard il stoppa tout, fronça les sourcils puis regarda Hinata. Frappée de plein éclair par son regard convaincue, il se rendit à l'évidence. Il ordonna à ses gardes de la lâcher. Elle se précipita vers moi et me serra fort dans ses bras.
-tu n'as rien ? (Me touchant le visage) ô...je t'aime tant. (Déclara t-elle)
-moi aussi (dis-je à mon tour)
On s'embrassa sous les yeux de son père qui ne manqua aucune miettes du spectacle. Je l'ai bien bien fait kiffer.
Hiashi jeta un regard à Konohamaru et Hanabi qui faisaient de même. Réalisant ce qu'il détruirait, Il sourit légèrement avant de s'en aller avec les gardes dans la voiture. Neji venait à peine d'arriver sur les lieux, il fut content et surpris de nous voir tout les 4.
Hinata m'aida à me tenir debout. Une fois face contre face, on s'observa amoureusement pendant de longues seconde. Avant de dire :
-Moi : Hinata ?
-Hinata : Naruto-kun ?
-Moi : Avec toi...je me sens bien.
-Hinata :... Moi aussi.
On s'enlaça, fier de nous et de nos actions.
Le deuxième hélicoptère avec à bord notre père venait d'atterrir. Accompagné de notre mère, ils nous regardaient de loin complètement déphasées. Vu qu'un hélico ça fait beaucoup de bruit, ils n'ont pas mis longtemps à comprendre ce qui se passait et c'était sûrement grâce au GPS qu'ils nous avaient suivi jusque-là.
Tout était rentré dans l'ordre.