Le rideau tombe (Défi Dofiris 5ème partie)

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- Je croyais t'avoir bien amoché et pourtant tu as vite repris conscience. Tu es toujours aussi surprenant, Law.

Trafalgar le fixait sans rien dire, se contentant de lui lancer un regard noir qui ne semblait pas déstabiliser l'intéressé, toujours aussi souriant. 

- Tu devrais nous laisser, ma reine.

Entendant qu'on s'adressait à elle, elle leva la tête pour regarder le visage de son mari. Un éclair de surprise l'avait traversé, elle ne comprenait pas pourquoi il lui demandait une telle chose. Depuis leur mariage, ils avaient toujours réglé les affaires du royaume ensemble. Trafalgar était un prisonnier du royaume, et en tant que tel, elle, la reine, avait le droit et le devoir de rester et l'interroger avec son mari. À moins qu'il n'y aie autre chose...

Un sourire en coin avait naquit sur les lèvres de la Supernova. D'une voix acide, Law répliqua :

- Les autres ne sont donc que des marionnettes pour toi, même ta femme.

Une veine se contracta sur le front du Shichibukai. Son sourire avait laissé place à un rictus affreux et terrifiant, qui fit même sursauter intérieurement la jeune reine. Le Flamand Rose se pencha vers son prisonnier et murmura difficilement entre ses dents :

- Ne dis pas quelque chose que tu pourrais regretter.

Isiris leva la main et la posa sur le bras de son mari. Elle voulut le calmer, mais elle n'eût pas le temps d'essayer, car son bébé Den Den Mushi s'était mis à sonner. Les têtes de Trafalgar et de Doflamingo s'étaient tournées vers elle, alertés soudainement par le bruit. Elle lâcha le roi, sortit l'escargophone et décrocha, laissant échapper à l'escargot la voix tonnante d'un soldat :

- Ici l'entrée principale de la tour des remparts ! Des intrus ! C'est Luffy au Chapeau de Paille !

Doffy se redressa vivement. Son visage, redevenu imperturbable, s'était tourné vers les images du Colisée émises par le visio-escargophone.

- Quelque chose ne va pas ici...

La voix de Baby 5 s'éleva alors du petit appareil, comme pour affirmer les dires de son capitaine pirate :

- Vous devez vous tromper ! Mugiwara est actuellement en train de combattre dans le Colisée déguisé en Lucy !

Lucy... Isiris se tourna vers la vidéo projetée. Si elle en croyait les commentaires de Gatz, Lucy était cet homme aux lunettes de soleil, portant un casque doré et une cape rouge. Elle fronça les sourcils. Pourtant, elle était sûre qu'il ne s'agissait de Mugiwara. Monkey D. Luffy n'avait pas les cheveux blonds et le visage bien que dissimulé du combattant semblait plus âgé que celui du troubleur de la Guerre au Sommet.

Comme pour lui donner confirmation, de nouvelles voix s'échappèrent de l'escargophone, affirmant l'intrusion du Chapeau de Paille au Palais, accompagné de Zoro le Chasseur de Pirates et de Violet. La souveraine tourna brusquement la tête vers le petit objet posé dans sa main lorsqu'elle entendit les soldats prononcer le nom de la danseuse. En deux ans, les deux femmes s'étaient beaucoup rapprochées, devenant de bonnes amies, et à présent, l'ex-marine ne voulait pas croire ce qu'elle venait d'entendre. Violet, semblait-il, les avaient trahi... Pourquoi condamner le royaume en permettant à des pirates de s'introduire dans le palais ?
Sous le choc, elle fût soudainement ramenée à la réalité quand son mari lui arracha le Den Den Mushi des mains, pour hurler dans celui-ci de toutes ses forces, demandant qui était l'enfoiré qui courait dans tous les sens dans le Colisée, demandant ce qu'il se passait.

Doflamingo n'avait plus rien de calme, plus rien de doux ni même son sourire. Ses veines étaient toutes ressorties sur son front et son visage livide semblait sortir de l'Enfer. Il était tout à fait hors de lui, menaçant au point qu'il donnait l'impression de vouloir tuer quelqu'un dans l'instant. Isiris se jeta sur lui. De la sueur perlait sur son front, craignant que son mari ne s'emporte trop. Le voir ainsi ne la rassurait pas, mais elle savait qu'il ne lui ferait jamais aucun mal et que si quelqu'un pouvait le calmer, c'était bien elle. Elle était trop petite face à lui pour poser ses mains sur ses joues et le forcer à la regarder, alors elle lui saisit les mains et les étreignit d'une forte poigne, tout en levant les yeux vers lui.

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