Jour 4 (non corrigé)

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Pain d'épice & Chocolat chaud

Alors que les préparations avant Noël était toujours en marche, Ochako avait suivit les filles dans un atelier cuisine. Il fallait dire qu'elle n'était pas très douée en pâtisserie, mais la recette de pain d'épice qu'elles lui avaient fournie avait l'air assez simple. Enfin, ce n'était pas dit qu'elle n'allait pas trouver un moyen de se rater. Elle soupira et continua ; quel était l'intérêt de préparer quelque chose qui ne pourrait être manger que le lendemain et qui allait « miraculeusement » disparaitre ? Au moins, Sato les supervisait, rendant la tâche moins désagréable. Ce fut dommage qu'il soit le seul garçon à participer. D'un autre côté, elles n'allaient tout de même pas accepter Mineta.

Le temps passa assez vite et le temps de cuissons était à une vingtaine de minutes de la fin. Ochako avait été désigné pour surveiller tous les gâteaux et attendait patiemment devant le four. Quelle odeur alléchante ! Les effluves de miel et de cannelle lui donnaient l'eau à la bouche. C'était vraiment une tâche ingrate de la mettre devant ça sans lui permettre d'y toucher. Les filles étaient vraiment. Elle faillit se perdre dans ses pensées lorsque la lumière s'éteignit. Elle sursauta et lâcha un petit cri ; il ne fallut pas beaucoup de temps avant qu'elle puisse à nouveau y voir clair.

–Oh ! Uraraka-san ! Je n'avais pas vu que tu étais là ! J'ai voulu éteindre la lumière, croyant qu'il n'y avait personne, tu sais, pour l'économie d'énergie puis–

Elle n'eut pas besoin d'en écouter afin d'identifier le nouvel arrivant. Il s'était mis à murmurer, une de ses mains devant sa bouche et l'autre dans sa tignasse verte. Il était si mignon lorsqu'il agissait comme ça. Ses yeux naviguèrent de ses cheveux, à ses yeux, puis vers ses lèvres... Lèvres qui n'étaient bizarrement plus caché par sa main.

–Uraraka-san ? Tu m'écoutes ?

Elle piqua un fard, revenant à ses sens. Elle avait des sentiments envers Izuku Midoriya, elle le savait mais ça ne l'empêchait pas de tomber sous son charme. Quel piège perfide où elle avait tant de mal à se défaire. Et maintenant, elle passait pour une idiote.

–Hmm, oui Deku-kun ?

–Je te demandais pourquoi tu attendais dans la cuisine... Mais je viens de voir que tu surveillais le four ! Est-ce que tu voudrais un peu de compagnie ? Tu m'as l'air fatiguée et ce serait dommage que ça brule parce que tu te sois endormie, ou encore qu'un feu démarre à cause d'un manque d'attention, ou pire un–

–Mais tu me sauverais si ça arrivait, non ?

Elle avait parlé sans réfléchir et elle était sûre que ses joues étaient aussi flamboyantes que celle de son ami. Comment avait-elle pu dire quelque chose de si embarrassant sans même butter sur ses mots ? Un blanc transpirant le malaise prit place entre les deux. Ils n'osaient pas se regarder, ne prenant même pas le risque de lever la tête de peur que leurs yeux ne se croisent.

–Tu peux t'assoir si tu veux, proposa-t-elle sa voix finissant dangereusement dans les aigües.

Il ne répondit pas, mais il s'exécuta. Ochako voulait sortir de cette situation : pourquoi fallait-il qu'elle soit aussi proche de lui ? Elle essaya de rationaliser. Après tout, ils ne partageaient que la même pièce, respiraient le même air et étaient seuls, il n'y avait aucune raison de paniquer. Elle paniquait. Son souffle était cours et elle le contrôlait difficilement afin qu'il ne soit pas sonore. Sa vision, comme ses pensées, étaient floues. Tout n'était que chaos dans son esprit. Elle voulait disparaitre, mais qui allait surveiller les pains d'épices si elles partaient ? Maudis pains d'épices qui la forçaient à rester cloitrer sur sa chaise. Pourquoi fallait-il qu'une telle pâtisserie existe ? Pourquoi vivait-elle un tel embarrassement ? Est-ce que toutes les planètes s'étaient aligné déclenchant se moment « d'intimité » avec l'élu de son cœur ?

–Tu veux quelque chose à boire ? Demanda-t-elle soudainement.

Son cerveau était passé en mode automatique et avait sorti la première de ses pensées pour la sortir de ce pétrin. Quel incroyable cerveau ! Elle pourrait s'échapper, ne serait-ce que pendant cinq secondes, si elle lui apportait à boire.

–Oh, euh... J'aimerais un... un chocolat chaud ?

C'était plus sorti comme une question qu'autre chose mais Ochako était trop occupée avec sa bataille interne qu'elle ne le remarqua pas. Elle se leva de manière mécanique, ouvrit la porte du frigo et en sorti une brique de lait. Elle fit toutes les étapes dans des gestes robotiques. Son cerveau n'arrivait pas à se calmer. Cela lui pris deux minutes et elle était de nouveau assise à côté de lui. Elle n'avait pas eu le temps de retrouver son état d'esprit habituel.

–Tu n'en veux pas ? Questionna Izuku avec sa tasse en main.

–Tu me proposes de boire après toi ? Demanda-t-elle horrifiée.

Bien entendu, ce n'était pas ce qu'il voulait dire, mais la pauvre jeune fille ne comprenait plus rien. Le visage du garçon passa par plusieurs émotions tel que l'incompréhension, la réalisation et la gêne en moins d'une fraction de seconde. Ochako était du genre à rire devant se genre de scène dans les show télé, mais dans l'instant T, elle préférait se concentrer sur le fait de ne pas s'évanouir.

–Nan, ce que je veux dire c'est que tu n'en as pas préparer un pour toi donc...

–Je vais le faire !

Elle l'avait dit précipitamment et s'était levé pour le faire. Est-ce que toutes les choses sucrées avaient décidé de se liguer contre elle ? Cependant, alors qu'elle se servait, une odeur désagréable arriva à ses narines. A force d'être gêner et de regarder le sol, ils avaient laissé le pain d'épice bruler. Elle se retourna aussitôt et son cri d'horreur attira quelques personnes de la salle commune. Après cela, tout se passa très vite. Toutes les filles étaient maintenant autour de la table et regardait la tentative de pain d'épice rater.

–Mais comment est-ce que ça a pu brûler... vous étiez deux à surveiller... demanda Tooru déçu sans pour autant avoir l'air de les blâmer.

–Ce n'est pas trop grave, on pourra toujours ressayer demain, intervint Mina.

–Oui, et cette fois-ci, on demandera à quelqu'un d'autre de surveiller plutôt que les deux tourtereaux, renchérit Kyoka.

A cela, Ochako ne pu pas répondre et se contenta de fixer sa tasse de chocolat chaud. Il semblerait qu'il ait refroidit...

Voilà ! J'espère avoir répondu à vos attente en ce qui concerne ce défi uwu. Je n'étais pas hypper inspirée à la base mais je suis assez heureuse du résultat ^^.

PS-Il me manque encore un défi pour que mon calendrier soit complet~

A demain~~~

24 jours : 3ème éditionOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz