Depuis une semaine, il n'arrête pas de m'appeler par mon prénom, a cause de Samuel et Jared. Ils lui ont dit que je m'appelais pas "maman" mais "Adayah", il ne veut donc plus m'appeler maman. Bref, je vais le gifler s'il continue.

- Àngel, je ne suis pas ta camarade, appelle-moi encore "Adayah", je vais te gifler.

Àngel : Pardon maman, mais je vais dire à abuelo que tu veux me gifler.

- Dis mon fils, et tu sais quoi ? Je vais vraiment te gifler pour te donner une vrai preuve.

Àngel : Ah, pardon maman, je rigolais.

Je tchip en rigolant, il est insupportable depuis quelques temps.

Jordan : L'anniversaire, tu vas le faire où ?

- Ici, je pense, pourquoi ?

Jordan : Pourquoi pas le faire chez moi ? Mon salon est grave grand et j'ai un jardin. On pourra mettre des jeux pour les enfants là-bas.

- Ouais, j'avoue, on le fera chez toi alors. Je dois maintenant commencer à acheter toutes les décorations. J'ai trop mal à la tête, purée, c'est trop dur d'organiser une fête pour les enfants.

Jordan : Engageons une décoratrice, ça sera plus facile.

- Oui, mais non, ça va coûter trop cher.

Jordan : Je vais payer, Adayah, et je ne veux pas de non. Je le fais pas pour toi, mais pour Àngel.

- No-

Jordan : Anh anh, pas de non. Àngel, dis à ta maman d'accepter, s'il te plaît.

Àngel : Mamá, tonton Jordan m'a dit de te dire d'accepter.

- Tchip, vous me fatiguez, c'est bon, j'accepte.

Les deux sourient et viennent me faire un câlin.

- Lâchez-moi, vous m'étouffez !

Jordan : Elle est trop sur les nerfs en ce moment, ta maman.

Àngel : Oui, elle crie, après elle devient gentille, après elle pleure ! On dirait un bébé cadum.

- Àngel, tu peux commencer à me respecter ? Je suis ta maman et non ta copine.

Àngel : Mais j'ai rien fait, maman, c'est juste la vérité ! Tu pleures, après tu rigoles, après tu me cris dessus, après tu dors, après tu te réveilles énervée, après tu manges, tu manges beaucoup, ap-

- Cállate !

Jordan se met à rire, j'avoue qu'en ce moment, je suis un peu bizarre. Je change facilement d'humeur, je mange beaucoup, je suis tout le temps épuisée. Je pense que c'est le travail.

{...}

Je suis allongée sur mon lit avec Àngel et Jordan. Ma tête est posée sur le torse de Jordan et la tête d'Àngel est sur mon ventre, il est à moitié allongé sur moi.

- Dors bébé, demain tu pars à l'école.

Àngel : D'accord, bonne nuit maman, bonne nuit papa.

Jordan se redresse légèrement quand il entend Àngel l'appeler papa. Je me redresse également avec un léger sourire sur les lèvres.

Jordan : Tu m'as appelé comment ?

Àngel : Papa, désolé, j'ai pas fait exprès. Mais je peux t'appeler comme ça, maintenant ? Je sais que tu n'es pas mon vrai papa, mais pour moi tu es mon papa.

Un grand sourire se dessine sur les lèvres de Jordan. Il porte Àngel et le fait asseoir sur ses genoux.

Jordan : Bien sûr, champion. Ça me fait même plaisir que tu m'appelles comme ça. Je te considère aussi comme mon fils, Àngel, t'es mon petit champion.

Àngel lui fait un câlin et commence à pleurer.

Àngel : J'ai enfin un papa comme mes amis.

Jordan : Oui, mon grand. Arrête de pleurer, bonhomme, les hommes ça ne pleure pas.

Àngel rit et essuie ses larmes. Il se rallonge sur moi. J'allais également m'allonger quand je vois Jordan essuyer discrètement une larme sur sa joue. Oh, il est trop mignon. Je m'approche de lui et lui chuchote à l'oreille.

- Les hommes ça ne pleure pas, hein ?

Jordan : La ferme. Je viens d'avoir un fils là, c'est l'émotion, ça ne compte pas.

Je ris en lui embrassant la joue. Je me rallonge et nous finissons par nous endormir

A suivre

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