Les notes sortent de l'ombres.

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Salut toi ,  

comment vas-tu? Cela fait maintenant bien longtemps que je ne t'avais pas vu. Tu étais comme confiné. Tout comme toi , les humains n'ont pas cessé d'exister pourtant ils sont comme cachés et la nature les a oublié. 

Je le savais , je te connaissais et pour être honnête , je sais l'effet que tu me fais, et je peux te le dire tu m'en fais beaucoup. Tu me fais rougir ,mes joues s'empourprent ,mon cœur s'emballe et mon esprit s'engouffre lorsque tu me prend dans tes bras ,que tu me touches ,et me caresses avec cette terrifiantes délicatesse. 

Je suis si douce a tes yeux que j'ai l'impression d'être le plus précieux de tes vœux. J'ai la sensation d'être une déesse a laquelle tu aimes dire déstresse , puis a ton habitude tu m'embrasse ,puis m'encastre  dans la détresse.  Durant certaines années tu m'as séquestré, sectionné , tu es venu dans mon innocence et y a tout perquisitionné. Tout cela avant d'y mettre de l'essence afin de tout faire bruler. Mon cœur s'est démembré , mon cerveau fut déphasé , tu as su sauvagement m'étrangler pour toucher chaque passerelle de ce qui me faisait vivre matériellement , et là magiquement je l'ai vu. 

J'ai pris conscience de cet amas d'existence ,cela m'est si intense que j'en ai perdue mon élégance ,et surement ma clairvoyance. Je t'ai regarder , tu as posé tes mains aussi pale que ton teint autour de mes reins ,tu as déposé ton regard sur lui et m'as souri ,plus précisément tu as ri , puis tout est devenue gris. 

Un combat de regard perdu ,avant même que j'ai pu ouvrir les yeux , tu me les as fermés. J'ai aperçu ton corps qui me surplomba et m'intimida ,tu as donc approché ton bras. Tu m'avais apporté une boite ,petite , énigmatique , mais surtout rouge ,le rouge de mes joues ,le rouge de mon sang , le rouge de mon sens. Tu m'y as déposée, tu as étalé sur cette soie sinistre et cynique. Tout cela en attrapant mes hanches ,en sautillant et en me répétant à quel point j'avais de la chance , puis tu laissa un  grand silence.  

Maintenant je suis ton jouet , je t'appartiens. Tu le sais je n'ai pas à te faire de dessins. Parfois je doute ,mes yeux se décollent et je lis les affiches placardées dans ma prison dorés : Vérité. Avec le temps je crois que j'ai appris à t'aimer ,à vouloir te voir en haïssant ton reflet , te câliner puis essayer de t'étouffer , à vouloir te quitter en te parlant sans arrêt. 

Je t'envoie cette lettre  Complexe pour te dire que je ne sais plus vivre sans toi ,sans ce noir qui s'accroit . Je déteste t'aimer. 

je m'attendsWhere stories live. Discover now