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«𝑬𝒏 𝒇𝒂𝒊𝒕

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«𝑬𝒏 𝒇𝒂𝒊𝒕...»














Agathe: tu peux commencer.


...

Je vivais au Royaume Uni avec ma famille, plus précisément dans une ville qui s'appelle Birmingham.

Je vivais dans une situation assez aisée, sans me vanter.

J'étais architecte, donc je voyageais énormément.

Ce qui faisait que je voyais pas souvent ma famille, et j'avais pas le temps d'avoir des amis.

Toute ma vie se résumait à travailler, et j'aimais ça.

Souvent mes parents s'inquiétaient: «prend du repos» ou «a force de travailler tu trouveras jamais l'amour» etc.

Des parents adorables hein ?

Un jour il a fallut que je vienne à Paris pour une réunion dont le sujet était: la rénovation du Centre Pompidou.

Pour cela, il a donc fallut que je rencontre un Ingénieur d'affaire du BTP.

Nous nous sommes rencontrés. On a longuement discuté .

Mais, j'étais plus attiré sur sa façon de me parler, de me regarder, de boire sa tasse de café qu'autre chose.

Il était beau et charismatique. Tout ce que j'aime chez un homme.

Un très bel homme africain cap verdien plus précisément, avec un dégradé bien calculé accompagné de légers waves, avec une barbes de 3 jours bien dessinés. Il me- WAOUW. Il me fascinait !

Et il s'en est rendu compte assez rapidement.

Je veux dire, que je suis super nul en amour. Et je sais pas me cacher de mes sentiments. Je suis une femme très opportuniste vous savez ?

Alors nous avons gardé contact et très rapidement je lui ai dis tout l'effet qu'il me faisait. Que j'avais eu un... coup de foudre ?

Et lui n'était pas indifférent, enfin... il a prit du temps à me le dire. Mais il a finit par succomber.

C'était le début d'une "belle" histoire d'amour, ma première et ma dernière d'ailleurs.

Au bout de 2 mois de relation Imran a voulut que je vienne m'installer à Paris avec lui.

J'étais retissante au début. La vie grise, bruyante et agitée de Paris ne m'inspirait pas.

J'étais habitué au silence et à la gaieté de Birmingham.

Mais par amour, j'ai accepté.

J'en ai parler à mes parents. Et ils étaient joyeux de savoir que j'allais enfin me construire dans une relation autre que le travail alors, ils m'ont encouragés et m'ont laissé vivre à Paris.

Et c'est 10 mois plus tard que je fus : Eliyah Pedro Cardoso.

«Un mariage simple et discret» me disait- il.

C'est ce qu'il voulait, c'est qu'il a eu.

Suivit d'une lune de miel dans une des îles paradisiaques d'Hawaï.

Imran, était un Ingénieur d'affaire du BTP comme le savez, donc on va pas se le cacher. Il gagnait bien sa vie.

Il venait d'un famille de 4: sa mère, son père, sa grande sœur et lui le dernier.

Il sont tous polies, et très aimable.

Ils ont très vite su comment me mettre à l'aise. J'avais de la chance sur ce coup.

Une famille très courtoise.

Tout allait pour le mieux.

Et ce qu'on aimait faire le plus, par dessus nos moments de jambes en l'air Imran et moi

C'était de cuisiner ensemble.

Un vrai moment d'intimité qu'on adorait partager tous les soirs après une journée de travail.

Mais un soir,

On préparait le dîner.

Je me rappelle que ce soir la je voulais faire des pâtes au saumon.

Alors j'ai mit une casserole d'eau à bouillir pour les pâtes.

Et Imran était du genre très provocateur. Alors il me taquinait comme à son habitude:



























Moi: *rire*
Imran: ma secrétaire a plus de boul que toi.

Je le tape avec la serviette de cuisine.

Moi: t'es méchant.
Imran: *rire* tu boudes ?
Moi: non laisses moi.
Imran: c'est bon je rigole orh
Moi: c'était pas drôle.
Imran: pardon bébé, de toute façon c'est toi ma femme. C'est toi la plus belle à mes yeux tu sais ça ?

Je lache un sourire au coin.

Il roule des yeux

Imran: t'aimes trop ça toi
Moi: n'importe quoi.
Imran: sinon c'est quand que tu compte éplucher les oignons sans faire tomber les épluchures par terre ?
Moi: roh ça va.

Il prend alors la ramassette pour ramasser les épluchures par terre.

Et il a fallut d'un seul mouvement.

Je vous dis bien un mouvement.

Une seule légère bousculade. Une toute petite taquinerie

Et toute la casserole d'eau chaude se renversa sur Imran.

Sous la panique je lâcha un cri assourdissant, mais lui, ne bougeait plus, je le croyais mort.














Je regarde Agathe.

Moi: et franchement j'aurais préféré qu'il meurt à ce moment là.
Agathe: pourquoi ?
Moi: parce que à cause de ça j'ai vécu le reste de ma vie à goûter un bout de l'enfer.

Je l'ai brûlé vif. Where stories live. Discover now