La vie vagabonde de mon cœur perdu, laisse à désirer. Encore une fois, je me meurs à trop penser et encore je disparais à ne plus parler. Les mots ne sonnent plus, les phrases ne chantent plus, comme ces pauvres moineaux quand l'hiver est rude.
J'ai le manque qui déborde des yeux, l'angoisse qui froisse mes lèvres.
Rien n'a plus été à sa place depuis que tu as fait rosir mes joues, comme tout de moi s'efface depuis que tu as coupé mon souffle.
J'ai les poumons figés et le cœur ravagé mais s'il n'y avait eu que toi, j'aurai arrêté de t'aimer. Mais il y a tous ces silences et toutes ses attentes qui n'ont jamais été boulversés.
Et aujourd'hui je suis la seule à nous manquer, comme j'étais la seule à manquer de nous.
