CŒUR EN DÉCOMPOSITION

(1) Imparfaite, par orrace57

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Je vous retrouve aujourd'hui pour notre tout premier témoignage! Que je poste avec un immense retard voilà pourquoi je tiens à vraiment m'excuser au près de orrace57.

"Imparfaite" est donc la première histoire de ce concours!

Bravo à orrace57 pour son superbe travail et bonne lecture à vous!😊❤

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Imparfaite

Assise à cette table, le regard braqué sur mon ordinateur, je ne peux empêcher mon esprit de voyager dans le temps.

On s'est tous dit, au moins une fois dans sa vie « si je pouvais retourner en arrière, je changerais tel ou tel chose... »

Moi ? Non !

Pourquoi ?

Simplement car mon passé a forgée la personne que je suis aujourd'hui.

Je ne regrette pas mes erreurs, car j'ai acceptée depuis longtemps d'être imparfaite. Je suis désolée d'avoir fait souffrir certaines personnes, mais je n'avais malheureusement pas d'autres solutions à cette époque. C'était peut-être égoïste, mais je devais avancer.

Me libérer de mes chaînes.

Je pourrais vous raconter mon enfance et vous dire que tout part de la. Je pourrais vous trouver milles et une façon de me disculper.

De rejeter la faute sur quelqu'un d'autre.

Mais, je ne le veux pas. J'assume mes choix.

Comme toute histoire, je vais commencer par le début.

J'étais tranquillement installer à une table dans le hall de notre interna. Je griffonnais quelques mots sur une page déjà pleine d'idée qui me traversait la tête. A cette époque, j'adorais écrire des poèmes.

A rêvasser a un monde meilleur.

J'étais donc là, la tête dans les nuages, lorsque le seul et unique téléphone du bâtiment c'était mis à sonner. Avant même d'avoir redressé la tête, un garçon avait déjà décroché.

Ça marchait ainsi.

Un seul téléphone pour près de cents interne. Autant vous dire que tous se précipitaient sur l'appareil. Nos minutes étaient comptées. Il fallait que tout le monde puisse avoir le droit à son coup de file. Chaque soir, tous attendaient avec impatience que s'anime la cabine.

Enfin pas tous.

Moi, je le redoutais.

Lorsque l'étudiant c'est mis à crier mon nom, j'ai sursauté. Les jambes en coton, je me suis levée et me suis approchée de cet appareil, les mains tremblantes.

Le coup de file que je haïssais.

Je ne pourrais plus vraiment vous dire ce qui c'est passé par la suite, car j'ai complètement fermé mon esprit à toutes cette violence verbal dont j'ai était victime pendant les cinq minutes qu'a duré l'appel.

Je me souviens seulement m'être enfermée dans ma chambre individuelle et d'avoir ouvert ma bouteille d'alcool que j'avais planqué dans mon armoire.

C'était devenu un rituel à chaque fois que je sortais en ville. Certain dépense leur argent en cochonneries à manger, en vêtements ou encore en maquillages.