Chanson 20 : Attaque et Panique

876 7 0
                                    

Chanson 20 : Attaque et Panique

(Reimei)

Tatsuma Setsuko...Je pensais à elle toute la matinée sans avoir ma réponse. Dans la classe je sentais une aura qui faisait pression sur moi comme si une baleine s'est écrasé sur moi. Je percevais aussi les regards se braquer sur moi, les chuchotements indiscrets de mes voisins et pire que tout le sourire de la satisfaction de Setsuko. J'étais impuissante, les larmes étaient au coin de mes yeux. Je plaça ma tête entre mes bras pour que personne ne me voie. Triste et seule, à part Hibari, jamais je n'ai vu quelqu'un s'approcher de moi. Nous étions au printemps il faisait 20°C, pourtant j'avais froid, si froid....

La sonnerie retentit : 12H00. Je m'enfuiyais vers le toit histoire de prendre l'air. Je ne voulais plus penser ces regards me traquant comme une bête de foire. Je m'allongeais sur le sol, admirant le ciel azuré décoré avec des nuages blancs. Je sursautai d'un coup : mon téléphone. C'etait Hibari qui cherchait à savoir où j'étais. Je lui répondu et me rallonge. La porte grinça. Je ne levais pas pour savoir qui avait osé gâcher mon heure de tranquilité. Mais je regretta vite : de l'eau arriva sur ma tête.

(Hibari)

La sonnerit retentit : 12H00. Je pouvais enfin calmer Remei. De ma place on pouvait entendre les ragots qui tournaient autour de moi sans cesse. Ma tête gonflait, la classe n'avait que un sujet de conversation : Reimei. Tatsuma Setsuko souriait encore et encore. Cette école est un sanctuaire d'élèves égoistes, les profs ne faisait rien pour y remédier. Un sentiment en moi indisciptible naissait en moi, c'était un mélage de pulsions violentes, colère, de haine. Ce sentiment se développait un peu de chaque jour mais diminuait grâce à Reimei mais grâce Setsuko, ce sentiment avait doublé. Mes mains tremblaient. Je n'en pouvais plus.

Je me baissai pour prendre mon sac et mettre mes affaires en quatrième vitesse pour rejoindre mais celle-ci avait déja quité la classe. Déçu je parti en premier lieu retrouver le carnet de Reimei. Il était dans un buisson. Puis j'envoya un texto pour savoir où était elle. "Sur le toit". Je marchai vers le toit. Des regards me braquaient sans cesse, j'accèlèrais le pas. Sur le toit il n'y avait personne. Seul son sac y restait avec son sandwich non ouvert. Il y avait une flaque d'eau à coté. Reimei ? Mon coeur battait si fort que je n'ai même pas besoin de mettre ma main sur ma poitrine. Je courais toute allure dans les couloirs avec le sac de Reimei dans les mains. Il m'a semblé que la pause déjeuner était finie mais je m'en foutais royalement. Je rentrais dans le gymnase : désert. Je m'arrêtai un peu pour reprendre mon souffle quand j'entendai de l'eau déborder des vestiaires. je me pécipitais à l'interieur quand je vit Reimei attachée à une rampe, baillioné et trempée. Elle n'ouvrait pas les yeux tout de suite, sa peau était froide, elle respirait lentement, elle saignait un peu du front. Je coupa l'eau et enleva les cordes qui serraient ses poignets, enleva son bâillon et la transporta à l'infirmerie. Elle était si légère et elle sanglotait tant. En cours de route j'ai vu une fille qui n'etait pas en cours : Setsuko qui souriait.

(Reimei)

 C'est vrai qu'il faisait un peu chaud mais pas au point de faire un bataille d'eau ! Quatre fille dont Setsuko m'entouraient. Une des filles me tira les cheveux, je voulu crier mais je ne pouvais pas. Puis noir.

Dans mon inconscience, le paysage était glacial, de la banquise partout, aucun animal environnant et je ne portais que des habils normaux. La mer était couleur sang. Dans le reflet de cette mer, je vis Setsuko. Puis encore noir.

Cette fois-ci j'étais sur un lit, cela ne semblait pas être un rêve mais la réalité, je regardais la  fenêtre qui était à ma gauche , je vis des les rayons orangés du soleil. Je tournais ma tête à droite car il y avait un poids sur ma jambe : Hibari.

-C'est lui qui t'a apporté ici. Tu étais toute trempée alors je t'ai changée tes vêtements sèchent à l'exterieur,  surgit de nulle part l'infirmière.

Elle était fine et le cheveux attachés en chignon.

-Reimei Kazamori....L'aphone.

J'aquieçais de la tête.

-Bien je te laisse un peu te reposer.

Elle partit. Je sentais que Hibari bougeait. Il se redressa, se frotta les yeux, des qu'il ma vue éveillé il frotta à nouveau ses yeux encore une fois. J'attrapais mon sac qui était au pied de mon lit. Quand je l'ouvrit je découvris mon carnet.

-Reimei ! Tu est réveillé ?!

"Non je dort les yeux ouvert !"

Il se fichait bien de mon sarcasme. Il souriait en répètant sans cesse "Quel soulagement !"

The Last SongOù les histoires vivent. Découvrez maintenant