Chapitre I

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    Tout le monde me dit ; ''Amélia, tu devrais écrire. Tu es douéepour ça. Tu doit essayer, je suis sûr que ça te plairait. ''

Mais écrire sur quoi ? Sur qui ? Ce n'est pas aussi facile.Tout les auteurs ont des choses à raconter, des points de vu à exprimer, des combats à mener. Moi non, je vis c'est tout. Mais c'est déjà compliqué.

A18 ans on a la vie devant sois et tout plein de rêves. On a pas ledroit de désespérer et d'être fatigué. On doit vouloir se battrepour ce que l'on pense être juste et pour être heureux. Mais moi,je suis épuisée. Epuisée car je doit lutter tous les jours, c'estnormal me direz vous, c'est la vie ! Maisdes fois la vie elle fait chier et on voudrait lui dire d'aller voirailleur et de nous foutre la paix pendant quelques temps, du moins letemps de reprendre des forces avant qu'une autre merde nous tombe surla tête.


J'meprésente, j'm'appelle Henri. J'voudrais bien réussir ma vie, êtreaimée. Etre beau, gagné de l'argent. Puis surtout intelligent....    

Enfin,plus sérieusement, Je m'appelle Amélia, j'ai 18 ans (je pense qu'onl'a tous comprit) et je suis complètement paumée.

C'esttrop un cliché, l'adolescent boutonneux qui est tout perdu et qui apeur du futur.


Jene suis pas sensée avoir peur, je suis celle qui aime l'aventure,voyager, découvrir. Je n'ai pas le droit de préférer rester,encore une année, avec ma famille. Non, Amélia, elle estsolitaire. Elle n'a besoin de personne. Ce n'est pas le genre defille a rester assise chez elle alors qu'elle peut vivre. Etc'est vrai j'aime partir, mais seulement car je préfère revenir.

Partir,c'est devenu de plus en plus compliqué pour moi. Tout quitter, mêmepour pas longtemps. Ma mère, mon frère, ma maison, mon quartier,mes amis. Tout ca c'est mon identité et c'est tellement plus facile.

J'aipeur que le temps que je ne sois pas là, les choses changent. C'estinévitables, les choses changent mais des fois ça va trop vite etdes fois on est pas là quand ça chavire.

Monpère est mort. J'avais 16 ans. Il est mort 6 mois après celui de mameilleure amie. Il est mort a cause de moi, parce que je n'étais paslà. Mon père il était tout pour moi, et maintenant il n'est plus,du tout.


Ilfaisait beau, il faisait chaud. Mon père adore le soleil. C'étaitle 4 avril.

Avecmon père on s'adorait mais on se déchirait souvent. C'étaitdevenu, pour nous, l'unique moyen de communiquer. Il habitait à 1h30de chez moi et on ne se voyait pas souvent. Il avait refait sa vie,avec une femme plus jeune que lui. On s'était disputé, encore, maiscette fois ci c'était un peu plus que les fois précédentes.

Jen'aime pas sa nouvelle copine. Elle incarne tout ce que je détestedans une femme. Elle est grande et bien foutue et fait du sport. N'aaucun respect pour les autres femmes et serai capable des lesécrabouiller pour avoir ce qu'elle veut. Elle n'est pas du genre''je dois me battre pour me faire respecter car je suis unefemme.'' Elle est du genre conne : ''Si tu n'es pas aussibelle que moi, tu ne mérité pas mon attention.''

Alorsque moi je suis plus : ''Hey trop cool !! Tu es unefille, viens on s'entraide !''

Audébut on s'entendait vraiment très bien, au plus grand bonheur demon père, mais elle a très vite compris que mon père m'aime plusqu'elle et qu'elle allait devoir se battre pour garder sa placeauprès de lui.

Unechance pour elle, je ne voulait pas me battre. La chose a alors ététrès vite réglée. Deux, trois mensonges de sa part me depeignantcomme la pire des garces envers elle et je me suis retrouvée lesur-lendemain sur le trottoir, mes valises à la main.

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⏰ Last updated: Oct 23, 2017 ⏰

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AméliaWhere stories live. Discover now