Manège sans fin.

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(J'ai eu des problèmes Jeudi et Vendredi. Je m'excuse de n'avoir pas fait le chapitre 5.)

Ce qui est vraiment le plus dur d'être transexuel. C'est que les gens croient nécessairement que tu t'habilles en garçon depuis que tu es jeune. Je veux dire, j'ai connu bien de fille en transformation pour être garçon et avant elle s'habillait en fille. J'ai fais pareil, car je me disais que peut-être c'est parce que je n'aimais pas ce que je portais et ne pas décevoir mes parents avant tout. C'est que je voulais, que mes parents soient fier de moi. Parce que je sais c'est quoi décevoir un parent et c'est surement la chose la plus douloureuse après une rupture. C'est quand tu t'engueules avec ton pèere et qu'il sort ta valise en te disant Fais ta valise. Tu repars chez ta mère. C'est aussi savoir que tu devras dire à ta copine que tu es un gars à l'intérieur et que tu dois lui dire dire que tu comptes à changer de sexe. Que les gens ne comprendront pas nécessairement ce qui t'arrive. Qu'ils te trouve pas normal et qu'ils croient que tu devrais te faire soigner.. On va surement te le dire souvent.

***

C'est la St-Jean1. Je suis avec mon père et ma belle-mère pendantque ma demie-sœur est en train de jouer avec ses amies. On s'ennuie à mourir,quand tu as 16 ans et que tu passes ta journée à côté de personnes qui nebougent pas vraiment, c'est chiant. Alors je vais dans les estrades pour m'asseoirseul. Aucune musique, une canette de pepsi et un sac d'école. Je regarde alorsles 15 personnes de mon école que je connais, mais avec qui je ne parles pasvraiment. Un groupe de gars me fixe et me pointe en riant, rien de vraimentterrible. J'ai l'habitude de me faire pointer et blessé. Ils ont surement vumon bandage autour de mes seins. C'estpas normal de le voir aussi, ma mère m'a dit. Mais c'est soit avec, soitsans. Alors ils vont enduré, parce que je retournerai pas en arrière. J'ai tropété loin pour retourner dans le stupide passé. Mais bon, je vais m'en acheterde sport et enlever les coussinets pour faire plaisir avant tout aux autres.Bref, les gars rit de moi, mais je sais pas pourquoi. Je remarques que c'estles mêmes qui m'insulte depuis la rentrée. Je suis un peu épuisé d'entendre sesmerdes ouvrirent leur gueule pour parler et ne rien dire de pertinant. C'estpas grave c'est dans leur nature de me faire chier et de polluer la terre avecleurs insultes banales. Il y a juste ungars sur les sept nains qui leur demande clairement de me foutre la paix avecun peu cri québecois. Hey tabarnak!Lâche-la siboire! C'est sur que c'est surprenant du garçon qui se tienttoujours avec ses petites merdes. Mais les voilà en train de se mettre contremon défendeur. Je ne bouges pas puis je pars en souriant au garçon. Je rejoinsce qui me sers de parents puis je reste dans le parc au moins 3 heures avant defoutre le camps en marchant pendant 30 minutes pour arriver chez moi. J'airegardé autour de moi et j'ai vu deux garçons qui dansait ensemble la main dansl'autre avec la musique forte du haut-parleur. Ils se regardaient comme desvrais amoureux, des adolescents de 17 ans surement. C'est ce qui m'a rendu bience soir-là, mais il n'est pas là le problème. Un homme s'est approché et il acommençé à les insultés de tous les surnoms horribles et surtout.. Qu'ilsauraient dû mourir comme à Orlando. C'était ce qui à éclater en moi, une colèreassez grande que j'ai prit les deux garçons en leur disant Embrassez-vous et ne vous laissez jamais dominé. Ce qu'ils ont faitavec excellence, j'ai alors prit un air fier en envoyant chier l'homme, je mesuis fait alors deux supers amis hyper sympathique. Ils m'ont demandé pareil :La bandage. Seul réponse :Transexuel.Ils étaient fiers de moi, de ne pas me laissez dominer par les autres et ce quin'est pas normal. Je voulais vous dire que tout ça. C'est dans nos gênes. Être gay,transexuel, bisexuel. C'est nos gênes qui sont fait différement. Ce n'est pasun choix d'être comme ça et jamais ce sera un choix de l'être.

Hier, je suis allez chez ma grand-mère. Cette dame qui juge sur tout surtoutsur moi. Mais elle n'est pas facile avec personne, mais on dirait qu'elle l'estencore plus avec moi. Surement, car je suis beaucoup trop différent pour elleet qu'elle ne comprend tout ses nouvelles choses qui lui arrive dans sa vie. Leproblème, c'est que ma grand-mère n'aurait pas vu mon bandage avant que je mettesmon débardeur. Elle a alors soupirer et tirez sur le banadage en me disant queje le portais encore alors que je le portes depuis un mois et demi. Je l'airegardé et j'ai sourit grandement en disant oui de la tête. Je ne sors pas avec toi, c'est pas normal.WTF? Okay, bah si c'est comme ça. Mon grand-père m'a regardé en disant qu'elledevait se dépêcher de partir si on veut avoir le temps de revenir. J'étaissupposé d'allez voir Koriass avec elle, mais.. Tout mes projets ont changé.Quand on était sur le chemin du retour, on s'est assit à l'ombre, me doutant derien. Elle a alors entamé le sujet. Elle voulait encore savoir pour le bandage,j,ai rien dis encore. Mais si vous saviez le nombre de choses que je luidirais. C'est quoi là? Tu veux plus être une fille? Tuvas pas faire comme ta cousine? C'est qui qui t'influence comme ça? Ta cousine,tu veux avoir l'air cool pour être plus près d'elle.

Je crois que mon poing allait se poser sur son nez, mais j'ai pas voulut. J'allaisexplosé, ça l'a tout gaché ma soirée. Onnait comme ça. C'est pas un choix tout ça, si je suis comme çca, je suis commeça. C'est tout. –Oui, mais Laurianne, elle a toujours été comme ça, pas toi. –Parceque je me sentais obligé. –Ahaha, non. Tu n'étais pas comme ça, point barre.J'ai juste cessé de répondre, j'avais envie de dire bien des choses comme :C'est elle qui vient me voir pour des conseils d'approches sexuelles et c'estmoi qui a eu plus d'expériences. Que tous les gars que je fréquentais, c'étaiten faite des filles. Pleins de choses qui l'aurait mit à terre. J'ai alors faitcroire à ma grand-mère que je n'aimais pas Koriass pour simplement partir. J'aialors été chez ma mère, elle s'est excusé pour rien. J'ai déversé toute macolère, comment ma mère en a marre de toujours l'entendre ce plaindre. Ellesait plus que moi comment elle est, vu que c'est sa mère. Mais elle ne voulaitsurtout pas nous faire vivre ça.. Elle l'a dit : Grand-mère est dure, vraiment.

Bref.. je crois que je vais y arrivé.

(1: Fête nationale au Québec)

Vivre différent.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant