57 : libérable .

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Pdv: Lorenzo







- Tu aurais pu rester chez toi, ta visite me dégoûte, dis-je avec mépris.

- Vraiment ? Parce que moi, tu m'as manqué ! ria-t-il en se positionnant devant la cellule.

Il s'est mis à m'observer.

- Tu ressembles de plus en plus à ton père, Enzo-.

- Ne prononce pas son prénom de ta bouche, l'interrompis-je. Son prénom mérite d'être mentionné par des personnes fidèles.

- J'ai été infidèle à ton père ? demanda-t-il en arquant un sourcil.

- Oui.

- Et pourquoi ?

- Quand il est mort, tu n'as pas essayé de nous sortir des prisons d'Interpol. Tu as attendu que Moretti prenne nos terres pour venir nous dire de nous exiler, dis-je.

- Lorenzo, les choses ne se sont pas passées comme tu le penses.

- Et comment les choses se sont-elles passées, hein ? demandai-je en fronçant les sourcils. Tu l'as laissé mourir sous les balles de l'Aigle, tu nous as laissé nous exiler à l'étranger et tu as laissé maman vendre son corps pour nous maintenir en vie. Où étais-tu, hein ? Où ÉTAIS-TU, PUTAIN ?

- Je... j'assume, j'ai commis des erreurs mais tout n'est pas de ma faute. Je ne savais pas que Moretti comptait tuer ton père, j'étais aussi sous pression. Je devais protéger ma famille...

- Ta famille, murmurai-je, et nous, on était quoi ?

Il a soupiré et a mis ses mains dans ses poches.

- Lorenzo, je suis désolé. Je comprends la haine que tu as envers moi aujourd'hui mais laisse-moi une chance de réparer les choses.

- Et tu comptes réparer comment ? Tu vas me ramener mon père à la vie ? Tu vas tuer Moretti ? Tu vas permettre aux Cassano d'avoir leur droit en Sicile ou en Italie ? Je ne pense pas.

- Je ne peux pas faire tout ça, c'est vrai, mais je peux te faire sortir d'ici, dit-il en se rapprochant de la cellule.

Les choses deviennent intéressantes si il me fait sortir d'ici.

- Et comment tu comptes t'y prendre ? Si tu me sors d'ici, Moretti va t'abattre.

- Je sais. Mais il n'est pas en Sicile, il est à Cali actuellement et il a rencontré un homme important.

J'ai arqué un sourcil suivi d'un sourire malicieux.

- Miguel Pablo Llara a accepté de le rencontrer mais pour l'instant sans suite.

- Il l'a rencontré pour quoi ? Demandai-je en riant, il va lui demander un marché à quel sujet ?

- Il veut que Miguel vende son cannabis en Colombie, prononça-t-il.

J'ai ri. J'ai même frappé des mains. Il est marrant ce vieux fantôme. Il veut qu'on vende son cannabis en Colombie.

- Personne n'achètera son cannabis.

- Il en est conscient mais il insiste.

- Je, riais-je. Il est fou ce mec.

J'ai alors passé mes mains sur mon visage. Alonzo me regarda.

- D'après ce que j'ai entendu, Miguel a dit qu'il ne lui donnera pas une réponse immédiate.

- Quand Miguel dit ça, ça veut dire non. Dis à Moretti de rentrer, je l'attends.

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