Lâcher prise - THE PIROUETTES FEAT TIMOTHE JOLIE
Pdv Lola
Je réussi pas à dormir de la nuit. J'ai trop stressé sur la réponse que Jean pouvait faire. Je souhaiterais tellement appelé Marion mais je me doutes bien que sont mari ne doit pas vraiment l'autoriser à m'appeler. Du coup j'hésites à sortir de chez moi pour aller voir Madame Bérangère.
Au bout d'e deux heures de dilemme, je finis par me décidé à sortir de chez moi. Je toque chez ma voisine de palier. Elle ne répond pas. Je décide de lui laisser un petit mot.
Salut,
Je souhaitais prendre de tes nouvelles. N'hésites pas a passer chez moi pour qu'on discute autour de petit gâteaux maintenant que je sais en faire.
Ta voisine de palier
Je passe la lettre sous la porte puis rentrée chez moi. Je m'assois sur un canapé et patiente en me rongeant les ongles.
Lorsque j'eus fini de me ronger les ongles de ma première main, mon téléphone sonne. Je décroche.
- Allô.
- Allô Lola.
- Ah salut Camille.
- Ça fait longtemps qu'on ne sait pas appelé.
- Ouais, je sais. Justement, j'appelais pour prendre de tes nouvelles.
- Moi, je devais aussi t'appeler car il m'est arrivé quelques choses hier.
- Vas-y raconte.
- Marion m'a appelée.
- Non, c'est pas vrai.
- Si, j'te jure. En plus elle m'a expliqué pourquoi elle ne m'avait pas appelé pendant tout ce temps.
- Elle t'as dit quoi ?
- Elle m'a juste dit qu'elle était victime de violence conjugale.
- Et alors qu'est-ce que tu lui as répondu.
- Les cinq phrases que j'avais apprises par cœur.
- Et ?
- On en a ensuite discuter et elle m'a dit qu'elle souhaitait donner une dernière chance a son mari. Mais tu penses quel seulement lui laisser une dernière chance.
- Je sais car je ne l'a connais pas bien mais souvent dans ce genre de cas. C'est une dernière chance avant la suivante.
- C'est ce que je craignais. En plus, elle devait l'annoncer à son mari et ça, sa n'était pas gagné d'avance au contraire. Je stresse un peu de sa réaction. En plus son mari ne sait pas encore qu'elle a repris contact avec moi. Franchement, je craint le pire.
- Mais elle fait comment pour te contacter si elle ne l'a pas fait quand son mari été là.
- Elle m'a appelé quand elle été partie se promener.
- Vu l'état d'esprit de son mari, elle prend vraiment de très très gros risques a entretenir un contact avec toi. Mais en même temps c'est sa seul chance de sortir de cette engrenage.
- J'en suis consciente et elle aussi.
- Bien, c'est une bonne chose.
Il y a un silence mais ce n'est pas pour autant qu'il est génant. Au contraire, il est très apaisant.
- Je vais essayer de me renseigner sur les conditions d'accueil dans les foyers mais il y a des chances qu'il n'y est plus de place. En plus, elle se sentirais plus à l'aise si il y a quelqu'un qu'elle connait.
Je soupire.
- Ok, je vais voir
- Tu sais plus simple pour elle.
- Ouais mais je sais pas si c'est une bonne idée vis à vis de son mari.
- C'est que vue comme ça ce n'est pas une bonne idée mais la faire rejoindre un foyer sera hyper galère en cette période. Mais d'un autre côté si tu veux te rapprocher d'elle je pense que c'est un bon moyen.
- Ouais, vu comme ça. Je lui proposerais quand je l'aura au téléphone. Je ne sais pas quand.
- Mais tu l'auras au téléphone, c'est évident. Elle t'appellera.
- Imagine que son mari soit tomber sur son téléphone et ai vu qu'elle m'a appelé hier.
- Si à 18 heure, elle ne t'a toujours pas appelé, tu m'appelles mais je paris que tu ne m'appelleras pas.
- Ok.
- Il faut que tu lâche prise et que tu arrête de stresser pour rien. D'accord ?
- D'accord.
- Je suis désolée mais je vais devoir te laisser. J'ai du travail à faire moi.
- C'est ça dit que je bosse pas moi.
- J'ai jamais dit ça.
- Tu l'as sous-entendu très fortement.
Elle laisse un silence.
- A la prochaine.
- A tout à l'heure.
- Tu ne m'appelleras pas tout à l'heure et essaye de lâcher prise en attendant son coup de fils.
Puis elle raccroche. Je soupire d'exaspération et vais me préparer à manger.
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Comment avez-vous trouver ce chapitre ?
Selon vous, Lola a-t-elle raison de stresser ?