FEUXIX

De AngeDragonDemon

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Si je vous disais que je possède plusieurs âmes, il vous faudra bien plus que quelques mots pour vous le prou... Mai multe

Prologue
Chapitre 1 (première partie): Fin d'un monde

Chapitre 1 (partie 2): Fin d'un monde

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De AngeDragonDemon

Je rentra dans le château par la porte des domestiques, et monta les marches quatre par quatre avant de rejoindre le hall d'entrée. Je décida de continuer par les couloirs des servantes pour rejoindre ma chambre. En moins d'une minute, j'étais arrivée au troisième étage. Il ne me restait plus qu'à traverser le couloir sans me faire attraper par les gardes, pour rejoindre ma chambre. Cinquantaine mètres. C'était la distance qu'il me restait à parcourir. J'entendais le bruit du métal fracassant le carrelage du hall. Les chevaliers n'étaient qu'à ce niveau là. J'avais le temps de récupérer ce dont j'avais besoin. Je rentra en furie dans ma chambre. Sous le lit défait, j'attrapa la sacoche d'urgence que m'avait concoctée Airxix, lors d'un séjour au château. Connaissant mon caractère rebelle, elle m'avait préparé un sac avec le nécessaire de survis pour quelques semaines. « Il te sera utile un jour, même si c'est dans cent ans ». Elle avait toujours raison, ce n'est pas possible. Je récupérais également le sabre sacré du royaume, le Katana du Feu. L'arme sacrée de notre royaume était remise à la l'aîné des enfants lors d'une cérémonie très ennuyeuse. D'ailleurs, mon père s'était endormi en plein milieu du discours ce jour-là. Je l'avais reçu lorsque mes parents me présentèrent au peuple de notre royaume lorsque j'arrivai dans ce monde. Sans réfléchir, je l'attrapa, ainsi que ma bourse et jeta un coup d'œil par la fenêtre. Les écuries !

- Mais oui ! Phoenix !

Phoenix était l'ancien cheval de Xavier dont il se sépara, après qu'il le fit chuter lors d'une marche militaire très importante, ce qui l'empêcha d'accéder au grade supérieur. Jamais je n'aurais pensé qu'il puisse se séparer de son compagnon.. Ce cheval devait être envoyé dans un autre régiment aujourd'hui. C'est le cœur lourd que je fouilla dans ma mémoire pour me rappeler l'heure exacte à laquelle son nouveau propriétaire devait le chercher. Si ma mémoire ne me joue pas des tours, on ne devait le chercher que dans deux heures.

« Désolé futur propriétaire, mais ce cheval est désormais mon compagnon ! »

Je fila en vitesse aux écuries et défia Chronos en cherchant Phoenix parmi les deux mille montures qui s'y trouvaient.

« Je ne sais pas qui est le crétin qui l'a changé de box, mais c'est vraiment pas pratique, surtout quand l'on est pressé ! »

Je tournais en rond pendant plus d'un quart d'heure avant de m'arrêter devant le box qu'on lui avait attribué dans le couloir des chevaux vendus.

- Tu es là mon beau, le saluais-je le cœur désormais légé. Cela te dirait de faire le tour du monde avec moi?

Il baissa la tête en signe d'acquiescement. Je m'étais toujours bien entendu avec ce cheval. C'était lui qui m'avait ramené dans ce monde pour la première fois, et qui m'avait sauvé des griffes du Prince des Ténèbres bien des fois. Je le scella, ajouta les poches de voyages, que je remplis d'un mélange énergétique et calorique, fabriquées par nos plus grands alchimistes, que l'on nomme Avgimaï, une recette parfaite pour nos animaux emmenés au combat. Comme il restait de la place, je rajouta un cure-pied et quelques brosses.

- Bon, Phoenix, il faut qu'on soit discret. C'est étrange tout de même qu'il n'y ait personne dans l'écurie à cette heure là. Il n'y a pas un seul palefrenier, c'est anormal.

J'entendis une voix au loin. Je me retourna. C'était Terence, l'un des jeunes chef de l'écurie, aux côtés d'un soldat bien plus âgé. Ce n'est pas possible ! Il est en avance de plusieurs heures ! Il faut que l'on reste naturel. Je savais que c'était Terence qui s'occupait de la vente de Phoenix, à contre-coeur. Le problème, c'est que je ne pouvais pas rester discrète avec ma monture. Sa robe est si particulière, qu'il était impossible de ne pas faire attention à lui. Avec son pelage d'un noir parfait, et son dégradé d'étoiles rousses flamboyantes aux pattes, il était reconnaissable à des kilomètres.

- Princesse Feuxix ! Que faites vous ?! Vous n'avez pas le droit de monter Phoenix !

Il m'appelait. Des pas de course se mêlaient à sa voix. Après un rapide coup d'œil au-dessus de mon épaule, je monta en selle, et partit au galop vers le Bois Sombre, qui séparait le royaume de la mer. C'était une forêt très dense et très dangereuse, dont seuls les chasseurs et les bûcherons avaient l'autorisation d'y accéder. Mais c'était le chemin le plus sûr pour quitter le château, malheureusement, il fallait tout de même que je passe par la ville si je voulais quitter définitivement le palais.

Au bout d'une dizaine de minutes, je demanda à Phoenix de ralentir. Même si son endurance excellait, il devait garder ses forces un maximum. Je savais déjà où je voulais me rendre, ainsi que le temps qu'il me faudra pour y parvenir. Le Royaume de l'Air était à cinq jours à cheval. Avec un peu de chance, j'arriverai là-bas un peu plus vite. Marie-Loup était mon seul espoir, et la seule qui me comprenait.

Je vérifia que personne ne nous suivait, et nous rejoignions la ville. Par chance, de nombreux chevaux circulaient sur la route principale. Je pouvais passer tranquillement sans me faire remarquer, enfin... normalement ! On avança à travers la foule. Comme Phoenix connaissait le chemin par cœur, je le laissa se diriger vers la sortie. Je préféra baisser la tête et mettre ma capuche pour éviter que l'on ne me reconnaisse. Bien entendu, sans maquillage, le peuple pouvait difficilement savoir à quoi je ressemblais. J'avais simplement tressé mes cheveux comme j'aimais le faire, sans rubis, sans voile, rien à part mon naturel.

Il était huit heures quand on approcha enfin du portail de la ville. Les entrées étaient surveillées, mais pas les sorties. J'espérais sincèrement ne pas me faire attraper. Nous étions à une cinquantaine de mètres de la sortie, quand un garde arriva au galop. Il fit arrêter le mouvement de la foule et commença à discuter avec les autres gardes. Cela ne sentait pas bon.

Après un hochement de tête, le mouvement repris. J'approchais de plus en plus du portail. Mon cœur accéléra et la sueur mouillait mon pull lorsque le garde surveillait désormais les sorties. De nombreuses personnes furent aussi surprises que moi. Lorsque vint mon tour, un bon quart d'heure d'attente plus tard, le garde me fis passer sans aucun souci. Ouf ! J'avais vraiment stressé pour rien !!

Je partis au petit trot quand j'entendis une voix m'appeler.

- Hé ! La dame sur son cheval noir ! Arrêtez-vous !

Je cru que j'allais faire un arrêt cardiaque. Il fallait que je reste calme. Je tira sur les rênes et regarda derrière moi, mais Phoenix partit au grand galop. Je faillis tomber. (Merci pour ces exercices d'équilibre p'pa, sans toi j'aurais plus de tête à l'heure actuel).

- PRINCESSE FEUXIX ! NOUS SAVONS QUE C'EST VOUS ! ARRÊTEZ-VOUS IMMÉDIATEMENT !

Ils avaient démarré en trombe et me suivaient d'un peu trop près. Seuls vingt petits mètres nous séparaient. Il fallait qu'on se dépêche.

- Fonces, chuchotais-je à l'oreille de mon sauveur.

Je me redressa sur l'encolure, essayant de le soulager de mon poids. Étant le meilleur et le plus rapide coureur de la cavalerie, il connaissait toutes les astuces pour devancer ses camarades. Ce cheval méritait la plus luxueuse des médailles ! Ça c'est sûr !! Honneur, rapidité, sauvetage, courage, et j'en passe !

- Ne t'arrêtes pas mon beau ! Il faut qu'on les sème !

Sur le terrain désert qu'on parcourait, il était pratiquement impossible de se cacher quelque part. Seules des petites maisons sortaient de terre à quelques endroits improbables, tels des champignons. M'y cacher serait une grosse erreur. Le seul endroit où je peux être en sécurité, c'est chez Marie-Loup. Plus qu'à réussi à rejoindre le château du Royaume de l'Air discrètement. Son titre de Princesse Airxix lui permettra certainement de me cacher. Mais c'est à trois-cents kilomètres ! Deux-cents si je coupe par la forêt. Mais elle est bien trop dangereuse ! Et je ne pense pas que je trouverais une carte pour m'y repérer ! Si je me rappelle bien de mes cours de géographie, il y a cent kilomètres jusqu'à la lisière, deux rivières asséchées juste avant, et une douzaine de villages. Le premier est possiblement à une dizaine de kilomètres d'ici. Si Phoenix y arrive, nous rendre au deuxième, voir au troisième village, serait un gros avantage. Nous pourrions perdre les gardes dans les rues du premier, et avancer tranquillement jusqu'aux autres. Mais même si mon étalon est infatigable, il n'est pas immortel. J'espère que l'eau que j'ai sur moi suffira à lui faire parcourir la trentaine de kilomètres aujourd'hui. Le mois de juin est vraiment l'un des plus chaud, j'espère vraiment qu'il ne se blessera pas, surtout pour me protéger.

Ma réflexion me fit perdre ma concentration. Sans m'en rendre compte, nous avions déjà parcouru plusieurs kilomètres, et semé les gardes.

- Tu es le meilleur mon beau !

Je lui fit un bisou sur l'encolure pour le remercier. Cela le fit accélérer un coup sec.

- Waw ! Calme toi Phoenix ! Tu ne vas pas pouvoir tenir comme ça toute la journée !! Tes narines sont déjà beaucoup trop dilatées ! Tu es fatigué, il faut que tu ralentisses.

Je tira doucement sur les rennes. Il accéléra encore.

- Tu as fini de faire ta tête de mule oui ! Arrêtes toi. S'il te plaît...

Je savais qu'il ne résisterait pas à ma douce voix, surtout quand je chuchote à son oreille. C'est en levant la tête que je compris qu'il voulait à tout prix arriver au premier village avant de s'accorder une pause.

- Je vais finir par croire que tu es l' âme d'un humain enfermé dans un corps de cheval !


Le village n'était plus qu'à un seul petit kilomètre. En jetant un coup d'œil au clochait , que l'on apercevait de loin, je remarqua que cela faisait seulement une vingtaine de minutes que nous avions quitté l'enceinte royale ! Ce cheval est un fou ! Dix kilomètres en vingt minutes!! Il mérite une sacrée pause !!

La minutes d'après, nous nous trouvions au centre du village. Il buvait à grande gorgées à la fontaine. Je lui sortis un peu de nourriture et m'assis au bord. L'eau était tiède. C'était encore une des chance de cette journée. Si elle ne l'avait pas été, nous aurions dû rester ici toute la journée, jusqu'à ce qu'il arrive à la digérer. Il se mit à manger.

- J'ai une idée mais tu va me tuer mon grand.

J'attrapai du sable dans une main, et lui étala sur le corps. Puis je l'arrosa directement avec de l'eau avant de lui saupoudrer à nouveau du sable sur le corps. Il me poussa avec sa tête.

- Tu es tout crado, mais au moins, on te remarque moins de loin. Je vais aller voir si je peux récupérer quelques habits et une carte. Il faut vraiment qu'on devienne invisible aux yeux de tous. Je reviens, profites en pour te reposer. On reprendra directement la route. Heureusement que tu récupères vite ! Je te promet de te donner la vie que tu mérites lorsqu'on aura fini notre aventure !

Sur cette promesse, je le quitta, et après avoir jeté un coup d'œil à sa nouvelle robe, qui n'était pas mal du tout (de loin en tout cas), je parcourus les rues de la ville à la recherche d'un magasin. Je fini par en trouver un. Je m'approcha de la porte d'entrée, et rentra sans frapper.

- Bonjour marchand ! J'ai besoin de...

- Bonjour Princesse, ravis de voir que vous vous rendez.

Et merde... Deux soldats se tenaient devant moi, en train de questionner le vendeur.

Je pris mes jambes à mon cou et rejoins Phoenix si vite qu'il sursauta lorsque je monta en selle. Celui-ci partit au triple galop lorsqu'il comprit. J' évita de justesse un couteau et pris à gauche, direction la forêt. Je commençais sérieusement à paniquer. Comment ont-ils fait pour me retrouver aussi rapidement ?! Nous les avions donc semés !! Étais-je vraiment capable de disparaître ?...

C'est pas le moment de se poser des question, mais plutôt de sauver sa peau !

- J'te fais confiance mon beau, sors nous de là.

Il semblait encore plus rapide qu'avant. La nourriture avait vraiment l'air de faire l'effet souhaité. Avec de la chance, nous arriverons au troisième village avant ce soir.

Au bout d'une trentaine de minutes, je l'obligea à ralentir. Nous n'étions plus suivis depuis une bonne vingtaine de minutes, et nous avions même réussi à dépasser le troisième village.

- Tu as peut-être encore assez d'énergie, mais je préfèrerais tout de même que tu ralentisses mon grand. On peut continuer d'avancer, mais doucement. On aura le temps de se trouver un endroit pour dormir avant la nuit, ne t'en fais pas.

Nous continuâmes d'arpenter les chemins de terre tranquillement. Dix heures avaient sonné. A l'heure actuelle, tout le royaume devait être au courant de ma fuite. Imaginer la tête de mes parents, fou d'inquiétude, en train de se demander ce qu'ils avaient bien pu faire pour que je disparaisse, me faisait sourire. Allongée sur mon étalon, je regardais les nuages en me demandant ce qui allait le plus me manquer au château. Barbara et sa cuisine délicieuse ? Mes balades en forêt avec Liberté, la jument de ma mère ? Ou peut-être les soirées avec les bonnes du château ? Malgré l'image que toute ma famille avait d'elles, c'étaient des filles très gentilles et très talentueuses ! Vous auriez dû voir Mélanie réussir à préparer un gâteau de dix-huit étages en moins d'une heure ! Je n'ai jamais vu un tel exploit ! Ces filles avaient des talents si méconnus et un cœur gros comme le Soleil, que les abandonner me briser le mien, bien plus petit que le leur.

Mais ce qui m'inquiétait plutôt, c'était comment la menace, qui se rapprochait de plus en plus du royaume, allait être gérée, celle qui avait pour nom, Ténéfix. Le plus inhumain de tous les gouverneurs de ce monde avait commencé une guerre sans merci depuis maintenant onze ans. Ce Prince des Ténèbres, qui depuis onze ans, terrorisait les peuples; ce monstre, qui depuis onze ans, kidnappé les enfants et les transformaient en Sans-Âme; qui depuis onze ans détruisait les forêts sacrées du Royaume de la Terre; qui, depuis onze ans, obligeait les Oxis à éradiquer une bonne partie de leur population pour ne pas que leur royaume devienne le siège d'une apocalypse, était en train de gagner la guerre. Le royaume de ce démon s'étalait tellement, qu'il avait déjà transformé la majeure partie du Royaume de l'Eau et de celui de la Terre en désert de poussière. Et même si je n'avais que six ans quand il a commencé ce massacre, je me rappellerai toujours de la fois où les flammes qui réduisaient en cendre le Royaume de la Terre, étaient si hautes, qu'on les voyait depuis le village. Je ne me souviens pas bien de mon enfance, mais ça, je ne l'oublierai jamais.

A vrai dire, je me rends compte que sans quelques petites explications, aucun des termes que je viens d'utiliser n'est compréhensible pour vous, les petites personnes dans ma tête.

Bon, alors... par où commencer...

Fixant le ciel bleu, j'essayais de me remémorer la carte, tout en cherchant comment vous la décrire.

Imaginez-vous, une terre séparée en quatre régions égales, avec au nord, un très grand océan. C'est ici, immergé à plusieurs dizaines de mètres sous la surface, que se trouve la cachette secrète des Oxis, peuple du Royaume de l'Eau. Bien qu'humanoïdes, leur corps légèrement modifié par des doigts palmés et branchies, en plus de leurs poumons, leur permet de vivre aussi bien sur terre que sous mer. C'est à l'est que s'étendent les plus belles forêts de notre monde. Des forêts où seuls les Trox, habitants du Royaume de la Terre, ont le droit d'y mettre pied. Car dans ces forêts-là, le mot magie prend tout son sens. L'air. L'élément le plus incompréhensible à mon avis. Les secrets de ce Royaume vis-à-vis de cet élément sont si bien gardés, que les soldats Xias patrouillent jours et nuits aux pieds des montagnes de l'ouest. Certains aventuriers y cherchent l'or, d'autres, la sagesse. Le Royaume du Feu, quant-à lui, se situe au sud. Entre le désert et la famine, vous n'y trouverez pas grand-chose, malheureusement, c'est de là que je viens. Par miracle ou malédiction, une forêt entoure notre royaume. Pour certains, cela permet de redonner un peu de joie dans ces journées sans vie, pour d'autres, c'est un moyen de nous enfermer. Je ne sais pas lequel des avis des Flax est le plus réel ou le moins destructeur, car cette forêt est si dense et si terrifiante, que des rumeurs racontent qu'on y aurait enfermé toutes les créatures sombres des forêts du Royaume de la Terre.

Je tomba soudainement à terre. Phoenix venait de s'arrêter net.

- Je te laisse nous trouver un petit endroit douillet pour que je puisse te donner à boire et à manger, et toi tu me laisses tomber à terre comme un vieux sac à patate. Je te fais confiance et monsieur n'est même pas capable de me prévenir qu'il s'arrête. Fichu canasson va !!

Il hennit et me poussa du bout de mon museau. Devinez quelle cruche est encore tombée à terre ?? MOIII !! Je fus prise d'un fou rire et resta allongée sous l'arbre, à contempler le ciel et ses branches à moitié sèche.

Je me leva quelques minutes plus tard car monsieur avait décidé de se poser devant et de gratter mes bottes avec son sabot. Je m'essuya les fesses, et le nourris. Je fini par avaler une poire et me dégourdis un peu les jambes.

- Reposes toi un peu, on va essayer de repartir quand le soleil tapera moins. Si je calcule bien, il ne nous reste que soixante kilomètres à parcourir avant d'arriver en forêt. Peut-être une cinquantaine, comme je t'ai demandé de ralentir. La première rivière ne doit pas être loin.

Cela peut vous paraître incroyable de pouvoir parcourir une telle distance, à cheval, et en une seule journée ! Mais en y regardant de plus près, un humain, entraîné bien entendu, tel que les marathoniens par exemple, peuvent parcourir une cinquantaine de kilomètres en une seule journée. Or, un cheval au galop peut atteindre des vitesses de 20 à 30 km/h, et jusqu'à 60 pour les meilleures !! Au pas (la vitesse la plus lente), celle-ci est la même que pour les hommes, mais rien qu'au trot ( l'allure intermédiaire) le cheval atteint déjà les 15 km/h ! De plus, les lois de ce monde, qui semi-parallèle à celui des terriens, les lois de la physique, chimie, biologie, et autres encore, ne sont pas tout à fait les mêmes que sur Terre, même si elles sont très proches. Cela est différent des mondes parallèles, qui eux ont leurs règles bien définies . C'est absurde, mais c'est la réalité. Mais, il faut penser à quelque chose. Les sciences d'Elxa ont pour différence qu'elles sont plus avancées dans certains domaines. Nos chercheurs ont trouvé une recette pour accentuer les capacités physiques, aussi bien animales que humaines, pour les soldats et leur monture. C'est pour cela que Phoenix peut se déplacer aussi vite et qu'il ne se fatigue pas à la même vitesse que les autres. Mais ce qui est bien plus étrange, c'est qu'il n'a pas l'air d'avoir réellement besoin de cette nourriture pour être puissant. Mais tout de même, ce n'est pas la même dimension, alors il ne faut pas oublier, qu'ici, la magie existe. Bon, je vous laisse digérer ces informations, j'ai des heures de sommeil à rattraper, moi !!

Si à ce moment-là, un poignard ne m'avait pas transpercé le bras et qu'une dizaine de gardes ne s'étaient pas jetés sur moi, j'aurais été persuadée que la guerrière que je suis n'est qu'une illusion.

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