Underground

By LaurenceCo

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Jennifer Akson, une adolescente maladroite à l'imagination débordante, était une de ces filles distraites et... More

Chapitre 1: Le gars du bus
Chapitre 2: Événement surnaturel
Chapitre 3: Souvenirs
Chapitre 5: Insomnie et accident de voiture
Chapitre 6: Des questions peu de réponses
Chapitre 7: Le grand départ
Chapitre 8: Bienvenue à Alteran
Chapitre 9: Deux moutons
Chapitre 10: Déchirée
Chapitre 11: Le début des ennuis
Chapitre 12: L'Aube
Chapitre 13: Importantes découvertes
Chapitre 14: Mission de sauvetage improvisée
Chapitre 15: Dispute
NDA - Un gros merci!
Chapitre 16: Combats
Chapitre 17: Une bande d'oiseaux apprivoisés
Chapitre 18: Une lame à double tranchant
NDA - QUOI!!???
Chapitre 19: Une victoire ou une défaite?
Chapitre 20: Interrogations
Chapitre 21: Logique illogique
Chapitre 22: Coup bas
Chapitre 23: Un meurtre discret
Chapitre 24: Lourdes révélations
Chapitre 25: Mensonges
NDA - Bravo à vous!!! :D
Chapitre 26: La Lune reflète les rayons du soleil
Chapitre 27: Émeute
Chapitre 28: Une sérieuse discussion
NDA - Dites-moi que c'est un bug?!
Chapitre 29: Un plan fatal
Chapitre 30: Mettre de l'huile sur le feu
Chapitre 31: Pétrin
Chapitre 32: Lorsque tout va de pire en pire
Chapitre 33: Préparation
Chapitre 34: Le calme avant la tempête
Chapitre 35: Chaos
Chapitre 36: Fugitifs
Chapitre 37: Réconciliations
Chapitre 38: Un abri temporaire
Chapitre 39: Le début de la fin
Chapitre 40: Une question de vie ou de mort
Chapitre 41: Nouvelles cicatrices
Chapitre 42: Souffrances et silence
Lettre à Jennifer
Chapitre 43: Un soupir au milieu des pleurs
Chapitre 44: Chasse-poursuite dans la pénombre
Chapitre 45: Un dernier au revoir
Remerciements et sondage

Chapitre 4: Légère confusion

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By LaurenceCo

Arrivée à l'école, je me sens si trempée que j'ai l'impression d'être un torchon. J'ai pitié des torchons, maintenant, car ce n'est pas très confortable d'être aussi mouillée. Sans même prendre le temps de replacer le vélo là où je l'ai pris, je cours dans l'école. J'ai de la chance: c'est l'heure de la pause entre le premier et le deuxième cours. Je ne me fais pas trop remarquer. Je réussis à me faufiler jusqu'à la salle des cases, où je me décide à envoyer un message à Kat:

« Où es-tu? »

J'attends la réponse. Après quelques minutes, je commence à m'inquiéter. Si Kat ne répond pas à un texto après deux minutes, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche. J'essaie de l'appeler. Je tombe sur sa boîte vocale. Je soupire et range mon téléphone. Kat n'est pas ma plus grosse préoccupation, présentement. J'ai d'autres soucis un peu plus urgents. Je fais défiler dans ma tête tous les trucs qui ne seraient pas censés se passer.

De un, une chose noire n'aurait pas dû m'attaquer, hier soir. De deux, un garçon - dans ce cas-ci, Alex - ne devrait pas se comporter aussi bizarrement. Bon, ok, les gars se comportent toujours bizarrement, mais pas de cette façon, non?

De trois, je n'aurais pas dû perdre connaissance dans les toilettes de l'école et revoir un souvenir datant d'il y a dix ans et demi. Puis, en revenant à moi, je n'aurais pas dû avoir changé d'apparence. Ça peut paraître bizarre, mais c'est plutôt difficile à admettre quand on réalise que nos yeux sont violets et notre peau, plus pâle. Changer de physique, comme ça, en quinze minutes, c'est plutôt radical. À m'entendre penser, je commence à me demander si je ne suis pas simplement devenue folle.

- Jenn, lance une voix amicale et familière. Qu'est-ce que...?

Je me retourne et gifle la personne qui a parlé à la figure. C'est Alex. Ce dernier porte sa main à sa joue et lâche un petit grognement de douleur.

- Qu'est-ce qui te prend? grogne-t-il en se frottant la joue. (Il lève les yeux vers moi et murmure:) Jenn, tu es toûte pâle... tu es malade?

- Plus tard, réponds-je simplement. Où étais-tu ce matin? Que faisais-tu dehors à la pluie? Ce que tu peux être étrange, parfois...

L'expression d'Alex change brusquement: elle passe de l'inquiétude à la stupeur. Il rapproche son visage très près du mien et me demande à voix basse:

- Et... qu'est-ce que je faisais, dehors?

Un peu surprise par sa réaction, je bredouille:

- T-tu étais dans la cour, puis tu es parti, et Mme Night, elle...

- Que faisait Mme Night? me presse-t-il.

- E-elle m'a dit de te laisser tranquille, et qu'elle t'aidait à f-faire je ne sais quoi... À quoi penses-tu, Alex? Arrête de me laisser dans l'ignorance. Dis-le-moi.

Le garçon baisse ses yeux bleus et regarde ses pieds. « Il ne me fait sûrement pas confiance.» pensé-je avec amertume. Mais, à ma grande surprise, il finit par lâcher:

- Allez, viens, je dois te parler.

Il me prend par la main et m'entraîne avec lui dans les couloirs. Je tente d'ignorer le petit frisson qui m'a parcouru lorsque sa main a touché la mienne. Nous marchons une bonne minute jusqu'à ce que nous nous arrêtions devant une vieille porte de bois. Elle est identifiée "VESTIAIRE". Cruche comme je suis, je dis:

- C'est donc ça, le vestiaire des gars?

- Pas tout à fait, me répond-il en riant. Allez, viens.

- Tu veux qu'on aille là-dedans? m'exclamé-je. Mais...

- Le vestiaire est inutilisé depuis voilà vingt bonnes années, y'a pas à s'inquiéter, crois-moi.

- La porte est barrée, m'obstiné-je.

- J'ai la clef.

Quoi? Il a la clef d'un vieux vestiaire qui date sûrement de l'âge des dinosaures? Mais, que fait Alex de ses journées, mis à part faire des trucs flippants dehors à la pluie et collectionner les clefs de vieux vestiaires?

- Je l'ai... (Il enfonce la clef dans la vieille serrure et la porte s'ouvre en grinçant. Il me fait signe d'entrer.) Les dames d'abord.

- T'es vraiment idiot, soupiré-je avant de passer devant lui.

Alex m'emboîte le pas et ferme la porte derrière lui. Contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, il ne fait pas très noir, dans cette pièce. Je m'assois sur un des vieux banc en bois du vestiaire. Il est de couleur vert forêt usé, et ses murs sont longés par des casiers en bois: certains sont défoncés, d'autres ont perdu leur porte - et je n'ai pas envie de savoir comment. Au fond de la pièce, il y a des cabines de toilettes et de douches, devancés de quelques lavabos surmontés de vieux miroirs sales.

Je regarde Alex et attends qu'il prenne la parole. Mais le garçon est simplement là, à tâtonner le mur avec sa main. Je pouffe de rire.

- Que fais-tu, Alex? Je ne sais pas ce que tu fiches là, mais viens t'asseoir.

- Je cherche l'interrupteur, maugrée-t-il. Il fait un noir fou, ici...

- Que veux-tu dire? m'inquiété-je. On y voit parfaitement bien.

- Jenn, je te dis que c'est l'obscurité totale, ici.

Je regarde Alex, qui fixe le vide. Il ne voit pas où je suis. Je fronce les sourcils et dis-je, très lentement:

- Alex... je vois parfaitement. Je ne comprends pas.

Mes paroles sont suivies d'un long silence. Je vois clairement à la figure d'Alex que quelque chose cloche chez moi. Puis, il murmure:

- Ta morsure, Jenn... montre-moi ta morsure.

Je me lève et allume l'interrupteur. Je reste un bon moment aveuglée par l'éclairage, puis j'ouvre les yeux et découvre Alex et qui me contemple avec anxiété. Je fais glisser les mèches de cheveux qui camouflaient ma plaie et je lui montre mon cou.

- Seigneur... s'étrangle Alex. Elle a pratiquement disparu.

- Pardon? m'exclamé-je.

- Je te le jure.

Je cours à un des vieux miroirs du vestiaire et me regarde dedans. Plus de blessure. Non. Mais à la place, une Jenn blême aux cheveux foncés. Je reste un moment accotée devant mon reflet. J'ai besoin de reprendre mes esprits. Alex me rejoint. Il dit quelque chose qui me surprend au plus haut point:

- Jenn... retire tes verres de contact.

Il sait. Je ne sais pas comment, ni pourquoi, mais il sait. Tremblante, je m'effectue. Je retire du mieux que je le peux ce qui cachait mes véritables yeux. Je reste dos à lui, incapable de lui faire face et lui montrer ce que je suis devenue. Que suis-je devenue, d'ailleurs? Et pourquoi? Je formule cette dernière pensée à voix basse malgré moi:

- Pourquoi...? Pourquoi moi?

- Jenn, tu es née comme ça. Tu ne savais simplement pas.

Je n'y tiens plus. Je fonds en larmes. Ça peut sembler ridicule, mais je ne peux pas m'en empêcher. Je recule et m'effondre sur un banc, la tête dans mes mains. Ma vision est brouillée par mes larmes, ma voix est prise d'un hoquet lorsque j'essaie de formuler des excuses ou des explications à ma réaction. Pourtant, Alex ne se moque pas de moi, ou ne raille pas sur mes pleurs: au contraire. Il vient s'asseoir à mes côtés sur le banc et passe son bras ferme dans mon petit dos. J'accote ma tête sur son épaule et déverse mes larmes pendant plusieurs minutes. À ce moment précis, j'ai l'impression de connaître le gars à côté de moi depuis toujours. Pourtant, on ne s'est rencontré qu'hier. Je me sens plus près d'Alex présentement que je ne suis jamais sentie avec Kat, ou toute autre personne de l'école.

- Je suis sûre que t'as de jolis yeux, Jenn, me murmure-t-il après quelques minutes.

Je renifle et hoche faiblement la tête, sans conviction. Alex bouge un peu son épaule pour m'encourager à tourner la tête. Très lentement, je regarde vers lui. Je suis pleine d'appréhensions: il va être dégoûté, voire effrayé par mes yeux inhumains.

Ça y est. Il me voit enfin comme je suis vraiment, maintenant. Il ne réagit pas instantanément: il prend d'abord un moment à me regarder, sans rien dire, avant de me sourire faiblement:

- T'es très jolie, comme ça.

Je repose ma tête sur sa solide épaule, dépassée. Bon, j'admets que j'ai été flattée par son commentaire, mais d'autres choses me hantent l'esprit. D'une voix neutre, je dis:

- Je devrai partir dans deux jours. Je ne sais pas où, ni comment mais je devrai partir.

- Je sais, murmure-t-il.

- Comment peux-tu savoir? Alex, tout ce qui se passe en ce moment n'est pas normal. Tu ne devrais pas être comme ça avec moi. Tu devrais avoir peur, me fuir comme la peste. Je me sens dérangée, bizarre, folle... Traite-moi de tous les noms, j'y suis habituée, mais maintenant je commence à croire que je le suis réellement. Hier encore, tout était normal, pourtant. Je ne me sentais que comme une fille comme toutes les autres. Mais là, depuis hier soir, toutes les péripéties n'ont fait que s'entasser les unes sur les autres, toutes aussi irréelles et effrayantes. Et après, comment peux-tu dire que tu comprends? Alex, je me sens de plus en plus comme un petit mouton noir, dans ce monde. Ça me fait peur.

- Je suis un mouton noir, moi aussi. Je sais ce que ça fait.

Je me redresse et le regarde un peu. Je soupire:

- Tu me mens. Tu n'es pas blanc comme un drap, et tu n'as pas les cheveux aussi noirs que les miens.

- Je suis comme toi, mais... c'est un peu compliqué.

- Explique, j'ai tout mon temps.

J'en ai marre de ses "plus tard" et "c'est long à expliquer". Non. C'est maintenant qu'il doit tout m'expliquer. Il hausse les épaules et dit:

- Je ne sais pas par où commencer...

- Alors, commence par me dire: que sommes-nous?

- Ce que les autres ne sont pas.

Ces paroles me sont familières. Je ne sais pas si je suis supposée en comprendre le sens. Peut-être. Idiote et distraite comme je suis, il serait très probable que je sois censée saisir ce que ça signifie. On reste quelques secondes ainsi, face à face sur le banc du vestiaire abandonné.

Puis, quelqu'un se met à frapper à la porte. Quand je dis frapper, c'est plutôt "tente de défoncer", pour être honnête. La vieille porte massive tremble à chaque coup que la personne de l'autre côté lui porte.

- Ouvrez maintenant! tonna une voix grave. C'est un ordre!

Je reste quelques secondes immobiles, prise par surprise. Alex est déjà à l'action. Il me saisit le bras et je me relève rapidement.

- Tes verres de contact, mets tes verres de contact, bon sang! me presse-t-il.

Je me mets à regarder autour le plus rapidement possible. Je commence franchement à m'affoler. En voyant que je ne les trouve pas, Alex prend un air découragé.

- Mais veux-tu bien me dire pourquoi je les aurais gardé sur moi, ces foutus verres de contact? me frustré-je.

- Peut-être parce que tu en aurais eu besoin après?

Les coups continuent de tambouriner sur la porte.

- Vite, Jenn, vite! Il faut sortir d'ici!

- Comment? dis-je en tentant de contenir ma légère panique. Et où?

Je me rappelle brusquement d'où venait la légère source de lumière que j'avais alors que la pièce était dans le noir total.

- Suis-moi! m'écrié-je en l'incitant à me suivre.

Au fond de cette pièce renfermée, il y a un petit tournant où se trouve - j'avais bien vu juste - une minuscule fenêtre. Elle est située à la hauteur de mon cou. Il y a à peine assez de place pour un enfant pour passer dans l'ouverture, mais c'est tout ce qu'on a comme issu.

- Génial, maintenant, comment fait-on pour sortir? grommelle mon compagnon.

Il y a une vieille batte de baseball sur le banc à ma droite. Je la saisis et me mets à frapper sur la vitre, qui craque légèrement après chaque coup. Pendant ce temps, la porte, elle, se fissure à une vitesse folle.

- Il est malade, cet homme! m'époumoné-je en continuant de briser la vitre.

- On s'en fiche! Allez, brise cette fichue fenêtre!

- Je fais ce que je peux!

À ce moment-là, on entend la porte tomber lourdement sur le sol. Sans plus attendre, Alex m'arrache la batte des mains et assène un violent coup sur la vitre. Elle se brise en mille morceaux.

- Ne reste pas plantée là! hurle Alex. Grimpe!

J'opère rapidement: je monte sur la fenêtre en petit bonhomme. Puis, à mon plus grand horreur, je réalise que nous sommes... au troisième étage! Je m'affole:

- On va mourir! Il y a un sentier de construction, en-bas! J'ai le choix de tomber en plein dans le béton mou ou de finir ma vie écrasée par un camion! Oh, Alex, si j'avais su que j'étais pour mourir en tombant en-bas d'un vieux vestiaire de mon école, eh bien...

- On s'en fiche! À trois, tu sautes: un...

- Non! Non, je...

- Deux...

- Arrête! Je ne suis pas prête...!

- Trois...

- Arrête! Non, t'es malade...

- Je sais. Maintenant!

Alex me pousse en-bas de la fenêtre et se laisse tomber avec moi. Je ne crie pas, mais je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. Moi qui déteste les manèges, je ne peux pas exprimer à quel point ce saut me terrifie, en ce moment. On dirait que le temps est suspendu, et que mon ventre est habité par de petits animaux agités. Mon coeur arrête de battre quelques secondes et ma vision est obstruée par de petites étoiles sous l'effet de l'adrénaline. J'attends le moment où je vais percuter le sol et mourir...

Je sens mon corps s'affaisser sur le sol.

Après quelques secondes j'entends Alex crier comme un fou: il semble presque crier de joie. Peut-être est-il en train de mourir? Est-ce vraiment ça, la mort? Entendre des types crier? Ce n'est franchement pas ce à quoi je m'attendais.

- Jenn, on est vivants! Allez, lève-toi, on n'est pas tirés d'affaire.

Je me relève brusquement. Je réalise que nous avons atterri dans une des caisses d'un camion, qui était pleine de poches de farine. Sauvée par une poche de farine. Assez intéressant.

Nous courrons sous la pluie. Nous courrons longtemps, en fait. Nous ne souhaitons qu'une chose: s'éloigner, partir, fuir, n'importe quoi qui signifie quitter cette école où nous sommes dénoncés comme de mauvais élèves. Où j'ai séché mon avant-midi de cour. Où Alex et moi avons failli mourir à cause d'un homme cinglé.

Nous courrons depuis longtemps. L'effet de l'adrénaline s'est estompé, je commence à ressentir la fatigue, et Alex aussi. On s'arrête donc à un petit resto reprendre notre souffle. Assis à une table bistro, on commande chacun un capuccino. Nous demeurons quelques minutes en silence, à reprendre notre souffle et se remettre de notre avant-midi mouvementé.

- As-tu eu des nouvelles de Kat? demandé-je.

La question m'est passée par l'esprit: je n'ai pas pu m'empêcher de lui poser.

- Je t'ai déjà dit que non, ce matin, soupire-t-il.

- Ce n'est pas de cette façon-là que tu me l'avais dit, en tout cas.

Il hausse les épaules:

- Je ne suis pas très... matinal.

- J'ai remarqué.

Je sais que c'est plus que ça, mais je n'insisterai pas pour l'instant. À ce moment-là, la serveuse arrive avec nos deux brevages.

- Deux cappuccinos pour vous! nous dit-elle gentiment. (Elle nous regarde tous les deux et son regard fige sur moi. Elle se met à crier.) Oh mon Dieu! Madamoiselle, vos yeux...

- Vous avez un problème avec ses yeux? me défend Alex.

Moi, je tourne le regard. La serveuse secoue la tête, mais on voit clairement que je la dégoûte. Je ne suis pas normale. Je ne fais plus partie de ce monde. Alex me prend la main et me chuchote:

- Il y a plusieurs choses qui vont changer, maintenant.

- Je sais.

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