Dans la peau de Sûria.
Soirée d'anniversaire de Samira.
Salle Maroua.
22h30
-Ça va toujours me faire aussi mal?
Moi: J'en sais trop rien Soukaïna
Elle s'est assise à côté de moi
Soukaïna: Tu me passes une clope?
Je lui tends une cigarette et un briquet
Elle l'allume et à son tour, inale et exhale cette fumée toxique.
Soukaïna : Comment tu fais pour supporter?
Moi: C'est bien simple je supporte pas, je vis avec
Soukaïna : C'est ce qui t'a rendu méchante et aigrie?
Moi: Possible. J'ai changé à force de broyer du noir mon âme s'est transformée en noir.
Soukaïna : Tu penses que cela va m'arriver?
Moi : Encore une fois j'en sais trop rien mais je ne te le souhaite pas.
Soukaïna : Quand j'ai appris ce qu'il m'avait fait j'ai succombé, y'avais comme un truc cassée. Un truc défectueux que je n'ai pas réparé et qui tout d'un coup a lâché..
Moi: Ton cœur, c'est ton cœur qui a lâché Soukaïna.
Soukaïna : Sûrement.
Moi: Au début tu vas avoir très mal, ti vas te sentir humilié et au plus bas comme si tu méritais ce qui t'es arrivé et puis un jour tu vas te réveiller. Tu vas mettre cette tristesse dans quelque chose d'autre, comme se joint ou cette bouteille par ci par la. Ta haine va se transformer en quelque chose d'encore plus néfaste mais qui va te permettre de t'élever au dessus de tout cela.
Soukaïna : Waw. Ça n'annonce rien de beau. Tout ses sentiments. Et dire que ce gros bâtard ne ressens absolument rien. J'aurais aimé être née insensible comme lui.
Moi : À qui tu le dit!
Soukaïna : Au faite ça va mieux avec Aymen?
Moi: Oh et bien non. Ça ne va pas mieux puisque apparemment je suis une pute qui chauffe tout les gars que je croise
Soukaïna : Quel salaud celui non mais sérieux qu'est-ce qui nous a pris de tomber amoureuses de connard pareil!
Moi : Je te le demande.
Soukaïna:.....
Moi: Je suis désolée Soukaïna.
Soukaïna:De quoi serais-tu désolée?
Moi: De t'avoir insulter et lâcher comme une merde sûrement
Soukaïna: On va dire que c'est oublié, un mal pour un bien car au fond tu m'as forcé à me remettre en question
Moi: Mais est-ce que t'en avais vraiment besoin?
Soukaïna: J'en sais trop rien Sûria.
Une larme a roulé sur sa main. Une extériorisation de sa peine sûrement.
Je l'a laisse et retourne dans la salle, elle avait sûrement besoin d'être seule.
J'entre et croise Lana, en vérité elle s'est placé devant moi
Lana: Sûria.
Moi: Lana.
Lana: Alors comme ça tu es venu et bien accompagné en plus de ça
Moi: Je suis uniquement venu histoire de montrer que je ne suis pas morte. Rien de plus.
Lana: Je parie que vous vous êtes bien foutue de ma gueule!
Moi: Je vois pas en quoi
Lana: Bah oui toi et Aymen. Toi qui disais ne plus rien vouloir avec lui. Hein?
Moi: Je ne vois pas en quoi ça te concerne mais préviens moi quand tu en auras marre de sucer les gars qui ne t'aiment pas.
Lana: Et toi quand tu auras fini de sucer mon frère tu me préviendra?
Moi: D'ou il est je doute de pouvoir encore le sucer.
Lana: Je le savais! C'est toi! C'est toi qui l'a tuer!
J'ai violement plaqué sa main contre sa bouche et je l'ai entraîné à l'extérieur.
Moi: Parle pas de ce que tu ne sais pas.
Lana: Pardon? Tu as tué mon frère comme la malade mentale que tu es.
Moi: Je suis loin d'en être une et j'ai absolument pas tuer ton frère alors ferme un peu ta gueule tu veux!
Lana: Alors qui l'a fait si ce n'est pas toi!
-SÛRIA!
En parlant du loup. Aymen.
Lana l'a regardé avec un regard moyennement colérique et envieux à la fois. Une vrai salope celle la.
Moi:Quoi?
Aymen: On bouge bientôt la
Moi: J'arrive
Je me suis retourné vers Lana qui me regardait avec ses yeux remplie de jalousie. Elle voulait être à ma place alors que celle-ci n'a rien d'enviable.
Moi: Ne parle plus jamais de sa. Ni à moi. Ni à qui que ce soit sinon il risquerait de t'arriver la même.
Lana: Tu me menaces?
Moi: Non. Mais je te préviens car tu idolâtre celui qui à fait ça et tu serais très étonné de découvrir son côté diabolique.
J'ai vu dans ses yeux une lueur de peur puis ses yeux c'étaient redirigé vers Aymen. Elle avait compris, pour une fois.
Je suis repartie vers celui-ci
Aymen: Elle voulait quoi?
Moi: Savoir qui a tué son frère.
Aymen: QUOI! Tu lui a pas dit j'espère !
Moi: Parle encore plus fort la prochaine fois! Et non je lui ai rien dit, je lui ai juste fait comprendre qu'elle avait toute intérêt à la boucler.
Aymen: Parfait.
Nous sommes montés en voiture et il a démarré.
Moi: Tu ne comptes pas t'excuser à ce que je vois.
Aymen: M'excuser de quoi?
Moi: Te fous pas de ma gueule Aymen
Aymen: Je vois pas pourquoi est-ce que je devrais excuser à chaque fois. Tu as le droit de me parler comme de la merde mais moi dès que je dit le mot pute tu fais l'offusquée!
Moi: Bien vu. Mais moi j'ai de bonne raison de te parler comme de la merde.
Aymen: Non. Non c'est faux t'en a pas. Du moins pas plus que moi. Et d'ailleurs j'aimerais que l'on arrête de parler de ça, ça me gave tout comme toi.
Moi: Pas faux.
Il a monté le son pour éviter ce silence monotone.
Nous sommes arrivés en bas de chez moi.
Aymen: Mes parents nous ont encore invité à dîner alors je sais pas si t'en a envie ..
Moi: Mmmh on verra ça la je suis crevé salam
Je sais absolument pas ce qu'il m'a pris mais je lui ai fait un bisou sur la joue. Il a paru étonné puis il a sourit
Aymen: Salam
Je suis sortie de sa voiture.
Fin du chapitre..
À suivre..
Dans la peau de...?