Fat // h.s. vf

Von HazzaSing

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Pour Diana Lewis, âgée de seulement seize ans, le lycée n'est pas vraiment une partie de plaisir. Des mots. D... Mehr

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FORGET.
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REMERCIEMENTS.

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Von HazzaSing

Je suis peut-être allée un peu fort après ça avec Stephan. En colère, j'ai à peu près tout lâcher tel une bombe. Il le méritait, clairement. Ce n'est pas une mauvaise chose ce que j'ai fait et puis, je me suis sentie beaucoup mieux après lui avoir fait ouvert les yeux. Quelques minutes après notre engueulade, où de nombreuses personnes – encore une fois, n'en ratait aucun morceau, Stephan n'avait plus parlé et, est resté ainsi pendant plusieurs secondes. J'en ai conclu que s'en était fini pour ce que j'avais à dire et suis partie.

Autant vous dire qu'après deux disputes avec des gens plutôt populaires au lycée, tout le monde commençait à se poser des questions et à me surnommer différemment que 'grosse baleine' ou 'meuf-qui-bouffe-un-couloir-à-elle-seule.' C'est plutôt 'baleine-qui-cherche-à-prendre-possession-de-la-terre-ferme' ou 'la-grosse-qui-se-rebelle'. C'est déjà un peu mieux venant de leur part.

Quoi qu'il en soit, je me trouve actuellement dans la salle de musique à écouter le groupe de Harry jouer. Je ne sais pas quel musique ils présenteront le soir du bal de fin d'année, ils en jouent plusieurs afin de brouiller mes pistes et refusent catégoriquement de me dire un mot. Même Zayn, celui avec qui je parle vraiment peu est un traître.

Je ne connaissais pas les musiciens du groupes auparavant, ils ne semblent pas être au lycée et un peu âgés. Je ne les ai jamais vu du moins. Et c'est dingue, mais je ne me souviens plus de leurs noms déjà, pourtant Liam me l'a déjà répéter deux fois, et lors de la première répétition que j'ai assisté, ils l'avaient dit aussi.

« Bien ! On a assez répéter pour aujourd'hui ! » S'écrit Liam.

« Je fais une pause. » Préviens Louis en se penchant sur une chaise pour prendre un paquet de cigarette.

« Tu devrai vraiment arrêter de fumer Louis. » Grogne Harry.

« Écoute. » Il cherche quelque chose dans sa poche. « Si tu n'arrives toujours pas à supporter l'odeur de la fumée, tu bouge ton cul et tu vas respirer l'air que te fournis Diana lorsqu'elle t'embrasse. »

Mes yeux s'arrondissent. Commet ose t-il dire ce genre de chose en ma présence ? Il est malade de penser à des choses comme ça ?

Pensant qu'Harry allait probablement l'insulter – ce qu'ils font en général – je vois plutôt un sourire en coin et un Louis qui roule des yeux en rigolant.

« Ne le prend pas mal. » Il dit en se retournant vers moi. « Mais tu vas devoir t'habituer, je suis pas du genre à m'excuser parce que quelque chose que je fais ne plaît pas à d'autre. »

Je hoche simplement la tête et colle mon dos contre le dossier de la chaise. Je suis maintenant mal-à-l'aise tout en ayant en tête, l'image ou je 'fournis' de l'oxygène à Harry en l'embrassant. AH ! C'est complètement dégueulasse et infaisable en plus. Comment veux-tu embrasser quelqu'un en lui fournissant de l'oxygène en même temps ?

Louis l'imbécile se met à rigoler et à s'approcher de moi.

« Ça va Diana ? » Fit-il sarcastiquement.

« Je te déteste Louis. »

« Je t'aime bien moi. » Il met sa cigarette entre ses dents. « Sé pas ma faute si zu imachine des chosses lorsqué y'on te pale. »

« Je n'ai rien compris. » Je marmonne.

« Moi non plus. » Répond -il en enlevant sa cigarette de la bouche pour cracher un amas de fumée.

Je roule des yeux, et lorsque je veux me concentrer ailleurs, je peux déjà voir Harry près de la porte de la salle – qui est ouverte. Je ne pensais pas qu'il était aussi sensible à la fumée. C'est vrai qu'au bout d'un moment, c'est agaçant de ne respirer que ça. Mais pour Harry, ça m'a l'air d'être un supplice dès la première seconde.

« Harry ramène ton cul ici, on a encore deux trois truc à régler ! » S'écrit Liam.

Harry détourne sa tête et soupire pendant un long moment – un trèèèèèèès long moment. Ce qui lui valut une claque sur la tête de la part de Zayn qui s'est approché de lui pendant qu'il soupirait et, évidemment, ce crétin ne l'a même pas entendu.

« Grouille toi. » Ronchonne le basané. « La fête n'attend pas. »

Dans le regard de Harry, on peut percevoir l'envie étrange de lui faire un cale pied, ou autre chose très gamin de sa part, sauf qu'il ne le fit pas lorsque Liam se met à le regarder sévèrement et à articuler quelque chose que je n'arrive même pas à comprendre. Pourquoi chuchoter en ma présence ?

J'observe le façon de vouloir procéder pendant la fête. Ils passeront en dernier apparemment, histoire de clôturer la fête « en beauté » selon l'irlandais. Tout les neufs se sont assis au sol pour pouvoir discuter calmement de l'organisation et de la chanson qu'ils vont présentés. Je n'entendais évidemment rien lorsqu'il s'agit de la chanson en lui-même, même pas un indice concernant le titre. Ce n'est pas comme ci que j'avais écouté toute leur chansons depuis que je les connais aussi. Mise à part Little Things et Diana, si ce n'est que Harry à lui seul chanter pour moi.

Pour en revenir à Stephan. Cet incident s'est déroulé il y a deux jours. Et depuis ces deux jours, il n'est plus revenu en cours. Inutile de vous dire que mademoiselle-la-blonde est venue me voir pour essayer de clarifier les choses. Sauf que ça n'a pas marché, et j'ai toujours cette histoire de photo en travers de la gorge.

L'histoire est que, j'ai moi-même décidé de me prendre en main sans avoir besoin de l'aide de quiconque. Ayant déjà été confronté à ce genre d'ânerie stupide, je me suis juste dite qu'aller les voir et les menacer de nouveau fonctionnerai sans doute. Le fait d'être confrontées à la justice ne les ont pas vraiment plût, alors elles ont supprimé la photo aussi vite qu'elles ne changent de mec – c'est à dire très vite.

Cependant, elles ont montré la photo à beaucoup de monde dans ce foutu lycée. Les rumeurs circulant de nouveau à mon sujet étaient diverses et variés mais je n'y portais pas beaucoup d'attention même si les regardas fusaient sur moi.

Ce qui fait donc, qu'aujourd'hui, tous est calme. Par calme, je veux dire, pas de Courtney en vu et pas de Stephan en furie non plus. Juste moi et le groupe de Harry. Je trouve ça même bizarre. Évidemment, le fait que Stephan ne soit toujours pas là, m'inquiète de temps en temps. Peut-être que ce que je lui ai dit lui a vraiment travaillé le cerveau et qu'il essai de se sauver.

Ce serai vraiment bien s'il essaie de se sortir de là.

« Arrête de me tirer les cheveux Niall ! » S'exclame Dan si je me souviens bien.

« Tu utilises quel shampooing ? » Demande l'irlandais. « Ils sont vraiment doux tes cheveux. »

« Et ma main dans ta figure elle va être douce ? » Menace celui-ci.

« Il utilise du DOP. » Réponds Zayn.

« C'est du shampooing DOP ? » S'exclame Liam.

« C'est vrai que tu te laves pas souvent les cheveux. » Marmonne Zayn.

« Mais je t'emmerde pakpak de lait. » Dit Liam en pointant son majeur vers le pakistanais en question. « Je croyais que c'était de la drogue, vous savez – quand on se dope. »

« Le seul qui se dope ici, c'est toi Liam. » Réponds Zayn ignorant complètement l'insulte de son ami.

« Fermez-là vous tous ! » S'écrit l'un des musiciens dont je ne me souviens plus du nom non plus.

Tout le monde tournent leur tête lorsque Harry provoque un bruit contre le parquet avec sa main qui s'est cognée contre celui-ci. Il est entrain de défaire ses lacets. Mais qu'est-ce qu'il fait ?

« Harry, qu'est-ce que tu fais ? » Demande Louis.

« J'enlève mes chaussures. »

« Harry, ne fait pas ça. » S'écrit Zayn.

« Il fait quoi ? » Je demande à mon tour.

« Ce mec et son pied, peuvent tuer des personnes. » Explique Liam. « Il pue du pied, alors s'il enlève ses chaussures, bonne chance pour y survivre. »

« Ce n'est pas la mort. » Souffle Harry en enlevant la chaussure droite.

« J'étais en train de définir le mot mort justement. Remet ta saleté de chaussure ! » Ordonne Liam-qui-ne-se-lave-apparemment-pas-les-cheveux.

Le groupe, sauf Harry, est déjà debout, prête à fuir à n'importe quel moment. Il ne reste que la chaussette qui sépare le monde des morts et nous apparemment.

« Je remet ma chaussure à une condition. » Dit Harry en haussant les épaules.

« Quoi ? » S'exclame tout le monde.

« Si on bosse dur sur ce spectacle, je n'enlèverai plus ma chaussure. »

Il n'a même pas fallut que le groupe se concerte pour que tout le monde lâche un 'oui' à l'unisson. Harry sourit, et remet donc sa chaussure comme promis. C'est là que Zayn se précipite sur son sac pour en sortir un déodorant d'homme et de le pomper un peu partout dans la pièce. Comme dans une pub pour parfum, celui-ci dépose le flacon au sol et avec le geste de ses mains, il respire l'odeur et un air serein se dessine sur son visage.

« Parfait. » Il souffle.

Il dépose le déodorant dans son sac et prend son temps pour le refermer et de se relever un sourire aux lèvres. Décidément, ce groupe est remplis de malade.

« Tu veux toujours être la petite-amie de Harry après ça ? » Me demande Louis.

« Arrête, elle n'aime pas qu'on emploi le terme petite-amie. » Ronchonne Harry en se relevant à son tour.

« Bah – vous êtes quoi alors ? » Niall me regarde surpris. « Je pensais que vous vous aimez. »

« C'est le cas. » Je dis. « Mais c'est un mystère apparemment.

Harry détourne sa tête de son micro pour me regarder, il me sourit alors et me fait un clin d'oeil pas du tout discret puis me tire la langue tel un enfant. Ce qu'il peut être mignon et complètement bizarre à la fois.

« Vous êtes sincèrement bizarre. » Me chuchote Liam à l'oreille.

« Tu crois ? » Je demande. « Je veux surtout prendre mon temps et pas me précipiter. Et puis, c'est aussi parce que je n'aime pas le mot petite-amie. »

« Beaucoup de "je" pour un "nous". »

Je fronce des sourcils et observe Liam prendre place derrière son micro.

« C'est juste que – je ne suis jamais sortie avec un garçon. »

« On l'avait compris chérie. » S'exclame Louis. « Et tu sais quoi ? T'es tombé sur un bon gars, qui pue des pieds c'est vrai, mais qui est totalement de ton avis en fait. »

Je souris simplement et hoche la tête, mes yeux croisent de nouveau ceux de Harry. Je peux simplement voir un petite lueur passer.

« J'ai beaucoup de chance. »

Fatiguée de parler de Harry et moi, je racle ma gorge. Ça me gêne juste un peu en fait, de parler de ça avec ses meilleurs-amis.

« Je pourrais savoir quel chanson vous allez chanter ? »

« Tu le découvrira en même temps que tout le monde. » Me dit Niall en me faisant un clin d'oeil.

Alors qu'il s'apprête à me dire quelque chose d'autre, son regard se concentre sur quelque chose derrière moi. Ce quelque chose s'avère être quelqu'un au final, lorsque je retourne ma tête, je peux voir un Stephan complètement gêné d'apparaître ainsi.

« Je peux te parler Diana ? » Il demande.

Je fronce des sourcils, et lorsque je me tourne vers Niall et Harry, ils semblent tout les deux pas très confiants. Seulement, je me lève de ma chaise et montre un pouce à eux deux histoire de leur montrer que tout vas bien pour moi. Alors je marche jusqu'à Stephan-le-disparu-depuis-deux-jours.

« On peut parler dans le couloir ? » Il me propose.

« Bien-sûre. »

On quitte alors la salle de musique, tout en entendant les murmures des garçons sûrement à ce sujet. Je secoue ma tête et, une fois la porte fermer, je me stoppe et attend que Stephan se retourne pour me dire ce qu'il a à dire. Il ne semble plus du tout en colère, mais on ne sait jamais. Pourtant, je le devance, ne pouvant pas attendre d'avatange.

« Tu étais où ? » Je demande. « Écoute, Stephan, je suis vraiment désolée de tout ce que j'ai pu te dire moi aussi, sur le coup, je n'ai pas pu vraiment mesurer mes mots. »

« Pleins de choses se sont passées. » Il murmure. « Mais tu n'as pas à t'excuser. »

« Comme quoi ? »

« Et bien, je me suis dit que tu avais peut-être raison. Alors je suis parti dire la vérité aux policiers. »

« Tu as quoi ? »

« Je me suis dit que tu avais raison sur certains points, et si je voulais aider ma famille, je devais m'inclure aussi. »

« Alors ? »

« Alors tout vas bien. Mon père n'est pas parti en prison, ils ont accepté de le laisser libre si je part habiter avec ma mère ou seul ailleurs. Je n'ai presque pas droit à avoir de contact avec lui. »

« La justice à voulut – »

« Non, je l'ai voulu. » Il murmure. « Et c'est très bien comme ça. Je me sens déjà beaucoup mieux. »

Même si je sais que Stephan ne m'a pas clairement dit tout ce qui s'est réellement passé au tribunal, le plus important est le sourire qui s'affiche sur son beau visage. Il y a quelque jours, voir semaine, je l'aurai détester au plus haut point, jusqu'à le voir mort ( désolé, mais tout humain à déjà songer à la mort de quelqu'un. ) Pourtant, aujourd'hui, c'est presque comme-ci que nous sommes amis, nous nous parlons calmement sans pour autant se disputer et sans sarcasme, c'est du réel cette fois-ci. Pour de vrai. Et il n'y a même pas de différence entre nous deux, cette fois-ci ce n'est pas Stephan-le-populaire et Diana-la-grosse. C'est juste, deux humains, (comme nous le sommes de bases) qui discute en toute tranquillité.

« Écoute Diana, je ne pensais pas qu'on se parlerai comme ça, à la vue de quelques élèves qui bâchent les cours. Je n'avais même pas prévu de croiser un seul de tes regards. Tout ce que j'avais prévu, c'était le pari qu'a relever Harry. Seulement, il est apparemment tomber fou amoureux de toi ce crétin. Comme quoi 'L'amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l'âme.' , d'après Baudelaire. »

« C'est de Shakespeare. »

« C'est qui j'expire ? Pourquoi tu veux expirer ?»

« Shakespeare. » Je soupire. « L'un des plus grands écrivains et poète anglais, tu es censé l'étudier en classe. »

« Je n'étudie pas en classe Diana, voyons. »

Ça sonne presque comme une évidence à l'entendre. Pourtant, j'aurais dût m'attendre à ce genre de réponse venant de lui, alors pourquoi je suis autant surprise ?

« Quoi qu'il en soit. Je me suis rendu compte que si je voulais sauver ma famille, je n'ai pas à mentir, ce qui arrivera, arrivera. C'est ce que j'ai fait, et maintenant, tout vas pour le mieux. Je voudrais te remercier. Mais attention hein ! Ça ne va pas arriver tout les jours, alors tu calmes tes pensées. » Il gratte nerveusement sa tête avec un sourire gêner, alors qu'il se met à rougir.

« Je ne me m'imagines rien, ne t'en fait pas. » Je souris.

« Je pense que j'irais habiter seul. »

« Mais, tu n'as que seize ans. »

« Ouais, et c'est bientôt la fin de l'année. Je pense que cette histoire m'a rendu un peu plus mature. Un nouveau Stephan quoi. » Il abaisse son bras le long de son corps et baisse les yeux. « Je ne veux pas quitter ma mère maintenant, je sais qu'elle a dut beaucoup souffrir pendant tout ce temps. Elle aussi en quelque sorte, des marques se sont installés, quelques choses qui restera à vie, appelé souvenir. Je vais rester un peu de temps avec elle, le temps que l'on s'en remette vraiment. Je sais qu'elle refera sa vie. À cause de cette histoire, elle a dût quitter mon père. »

« Pourquoi elle ne l'a pas fait avant ? »

« Voir mon père me frapper tout les soirs et aussi violant l'effrayait. Je l'a comprends. » Il redresse sa tête et me regarde dans les yeux. « Maintenant que tout ça est terminée, je reprends ma vie en main. Ça fait du bien de ne plus sentir son corps brûlé petit à petit sous les coups infligés par son propre père. Je peux vivre comme un adolescent normal à présent. Je suis désolé pour tout ce que je t'ai fait, pour ce que je t'ai dit sous le coup de la colère. Même si je ne comprends toujours pas pourquoi tu m'as aidé, je ne vais pas te le demander non plus. Aussi, j'aimerais te poser une question. »

Je hausse les sourcils et croise mes bras contre ma poitrine et je dis : « Vas-y. »

« Tu veux connaître l'histoire entre mon père et ton père ? »

Partagée entre l'envie de connaître l'histoire et de ne pas m'y mêler s'installe peu à peu en moi. Je dois sans doute arrêter d'être aussi curieuse dans toute ces histoires. Si mon père et ma mère ne veulent pas m'en parler, c'est qu'il y a bien une raison. Tout ce que je sais, c'est que cette histoire est capable de mettre en veilleuse ma maison et de crée des tensions dans ma famille. Alors c'est décidé : « Non, merci beaucoup. Par compte, j'aimerai te poser une question. »

Il est hors de question que je le laisse bête à propos de Courtney. Ça va peut-être encore crée des disputes et je vais encore me faire détester par tout le monde, mais je sais, je le sais que je le fais pour le bien de quelqu'un. Ce gars mérite beaucoup mieux que la blonde aux cheveux tellement parfaits. Elle est sans doute belle aux yeux de tout les lycéens et la fille la plus populaires typique d'un film d'adolescent. Mais tout le monde mérite de connaître quelque chose de mieux.

Stephan m'a peut-être blessé durant mon année scolaire au lycée. Mais il a changé, et il viens de me le prouver. On ne peut pas détester quelqu'un éternellement. On doit savoir pardonner et repartir de zéro. C'est ce que je fais. Être trop gentille peut entraîner pleins de dégâts mentalement, mais il faut juste savoir doser. Je ne vais rien regretter en l'aidant, je le sais. Et je sais qu'au moins, j'aurais aider l'un de mes pires ennemis. Cette histoire m'a permis de me construire moi aussi, je suis beaucoup plus confiante à présent. J'ai changé. On a changé.

C'est pour ça, que je refuse que Stephan reste dans l'ignorance alors qu'il mérite tellement plus. Tant pis pour ce qui va m'arriver.

« Vas-y. » Il répète en fronçant des sourcils.

Sans doute est-il en train de se demander pourquoi j'ai refusé de connaître l'histoire et pourquoi je veux lui poser une question.

« Es-tu au courant pour Courtney ? »

« Je ne comprends pas. » Il prend un air de réfléchir comme pour fouiller dans sa mémoire, puis une lueur passe très rapidement dans ses yeux et il abaisse sa tête en me montrant du doigt. « Ah !Tu sais pour cette histoire ? » Il s'exclame.

« Quel histoire ? »

« Qu'elle a embrassé Harry ! »

« Oui. » Je fronce des sourcils ne comprenant pas pourquoi il le dit tout aussi naturellement.

« Je m'en fiche maintenant. » Il hausse des épaules. « Elle et moi c'est terminé depuis ce matin. »

« Comment l'as-tu sût ? »

« J'ai voulu prendre ma vie en main comme je te l'ai dit. » Il sourit. « Effacer Courtney de ma vie en faisait parti. Elle ne me mérite pas. Je l'aimais évidemment, mais je crois que quelque chose comme un 'clink' est venue dans ma tête. En vérité, c'est elle qui m'a avouer qu'elle a embrassé Harry sous le coup du stresse. Et 'poum', ça s'est terminé. »

« Je n'ai pas très bien compris ce qui s'est passé, mais c'est quelque chose de bien n'est-ce pas ? »

« Évidemment. » Il rigole.

« Pourquoi des onomatopées ? »

« C'est quoi ça ? »

« Bam. Boum. Clink. Poum. » Je dis avec lassitude.

« Je sais pas, c'est drôle. »

Je rigole avec lui de sa débilité. Ça fait du bien de rigoler avec lui, je ne sais pas pourquoi, mais une bouffée d'air frais me viens au visage, comme un grand soulagement. Un énorme poids se dégage de mes épaules et voir Stephan aussi heureux est une très belle récompense.

Finalement, il arrête de rigoler et se met à racler sa gorge avant de détourner son regard vers le mur du couloir.

« Ça veut pas dire qu'on rigole ensemble qu'on est des amis. »

Je soupire : « J'aurais du m'en douter. »

Un bruit de porte se fait entendre alors derrière moi. Je sursaute et lorsque je me retourne, je me retrouve nez-à-nez avec le visage de Louis qui me scrute. Ses cheveux en pagailles retombent un peu sur son visage lorsqu'il me dit : « Dépêche-toi, on t'attends Dia'. »

« J'arrive. »

Louis hoche la tête et referme la porte. Je me retourne donc vers le grand blond et celui-ci me sourit de nouveau, nerveusement.

« J'y vais alors. »

« À très vite. »

« N'y pense même pas Lewis. »

« Bien-sûr Parker. »

Je lui fait un clin d'œil et me retourne avant de rentrer dans la salle, un sourire scotché aux lèvres. Tout se termine bien finalement.

[ ce chapitre clos les problèmes de Stephan. je sais que ce genre de chose arrive à beaucoup de gens dans ce monde, peut-être des gens de votre entourage. c'est un sujet vraiment important et beaucoup présent malheureusement. alors, si vous connaissez quelqu'un qui se fait battre, ou, qui a des problèmes autre que celui-ci chez soi, s'il-vous-plaît, prévenez le 911 et, aidez les à vivre un vie normale. cela peut-être un enfant comme un adulte. qu'importe, juste un appel permet de les sauver. aidez le monde à vivre mieux. personne ne mérite de souffrir.]

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