𝐈𝐛𝐫𝐚𝐡𝐢𝐦 & 𝐒𝐚𝐧𝐚𝐚 :...

Je me réveille de mauvaise humeur pour une fois dans ma putain de vie. Hier soir j'ai appelé Ibrahim il ne pas répondu et je me suis demandé ce qu'il faisait parce qu'en temps normal il me répond tout le temps et très rapidement. Je me suis pas posé plus de questions que ça, je suis partie prendre ma douche, j'ai mis une djellaba en dessous j'ai mis legging noir et un colle roulé noir voici ma dégaine quand je suis au bled.

J'entend Luna pleurer alors je vais dans la chambre de mon frère et Anastasia j'entre et Fouad se réveille en même temps pour prendre sa fille...il lève le regard vers moi et me fait signe avec sa tête d'entrée j'ai hésité mais j'ai fini par fermer ma porte derrière moi.

Fouad : tu peux la prendre s'teu plaît je vais faire sont biberon.

J'hoche la tête et m'avance doucement, j'ai tendu mes bras et il me l'a passé quand il m'a touché j'ai eu des frissons de peur je pense, il a du le ressentir mais il a rien dit il est sortie de la chambre faire le biberon de sa fille que je suis entrain de calmer.

Fouad : tu veux lui donner ?

Moi : -secoue la tête- nan je sais pas faire.

Fouad : viens je t'apprend.

Il c'est assis à côté de moi et il a passé sont bras autour de moi, je me suis mise un peut à trembler il a pris ma main et là posé sur le biberon, j'ai réussi à lui donner le biberon sans lui faire mal, elle boit comme si elle a jamais été nourrie je m'étais complètement lâché avec mon frère.

Moi : vous la nourrissez jamais pour qu'elle boit comme ça ou quoi ?

Fouad : -rire- c'est pas notre faute elle est tout le temps comme ça. Une deuxième Sanaa.

Moi : -rire- tu ment je mange même pas beaucoup déjà !

Fouad : ah bon ? Je pense que tu te rend même pas compte tellement tu mange !

Moi : -rire- mais pas t'a honte de mentir ? Astaghfiru'الله carrément. Je mange à ma portion.

Fouad : une portion spéciale en tout cas.

Moi : j'écoute pas les jaloux -joue avec ses doigts- au moins on a un point commun.

Fouad : elle a les yeux clairs comme toi.

Moi : balek elle me ressemble plus tard.

Fouad : -rire- t'en a pas marre de raconter de la merde ?

Moi : laisse moi ! On vas réveillé ta femme par contre.

Fouad : elle a le sommeil profond on a beau crié elle nous entendras pas.

Moi : ah oui c'est vrai.

Fouad : mais vazy on descend dans le jardin ? Laisse la petite là elle c'est endormi.

J'hoche la tête et la pose tout près de Anastasia, il ferme la porte derrière nous et on s'en vas dans le jardin, on s'assoit au bord de la piscine et on met nos pied dedans, au début aucun de nous deux parler mais il a fini par casser le silence.

Fouad : tu m'en a voulu longtemps.

Moi : je t'en voulais plus depuis que j'étais à l'hôpital les premiers jours je t'avais déjà pardonner mais j'avais peur de toi alors je pouvais pas te parler ni même t'approcher. Je pensais souvent à toi mais je me sentais pas prête de tout recommencer, il m'en a fallu du temps mais aujourd'hui sa va beaucoup mieux.

Fouad : je m'en suis voulu énormément t'sais. Ta fini à l'hôpital avec des hématomes, des problèmes cardiovasculaires, des côtes casser, là jambes et le poignet fracturé j'avais mis toute ma haine sur toi alors que t'a rien fait. Ta sauvais ma femme de la dépression et du suicide parce qu'elle y pensais clairement, tu la sauver de toute c'est merde et moi juste parce que tu me la pas dit je t'es rendu malade comme ça...

Moi :

Fouad : je suis tellement désolé ma vie, quand j'ai pris conscient j'ai été tellement choquée de mes coups et de ce que je t'es fait, tu le sais que je suis pas violent d'habitude mais والله je me contrôlais pas. Aujourd'hui Al Hamdulilah j'ai appris de mes erreurs et je commencerai jamais j'ai fait l'erreur une fois et pas deux. Le faites d'avoir une fille m'a apaisé aussi et j'ai encore plus regretté parce que si mon fils venait à frapper ma fille comme je t'es fait je l'aurais sûrement tuer.

Moi : je te pardonne vraiment je suis passé au dessus de tout ça maintenant je veux juste qu'on recommence et qu'on laisse le passer derrière nous, mon frère d'avant me manque énormément.

Fouad : -passe sont bras autour de mon cou- je t'aime ma sœur.

Moi : moi aussi je t'aime Fouad.

Il me fait un bisou sur la tempe et je pose ma tête sur sont épaule, je l'aime mon frère, il est remonté quand il a entendu sa fille pleurer et moi
Je suis resté en bas, mon téléphone sonne c'est Ibrahim, je met mes AirPods et répond c'est sur WhatsApp.

FaceTime.

Moi : Salem Aleykoum.

Ibrahim : Aleykoum Salem, sa va ?

Moi : oui et toi ?

Ibrahim : hmm, je t'es pas répondu hier soir parce que je faisais un truc.

Moi : quoi ?

Ibrahim : je t'expliquerais plus tard, alors ? C'est bien ?

Moi : je suis trop dégoûté ! D'habitude on vas chez nous et tout le monde viens nous voir et là on est partie dans la grande maison ou y'a déjà tout le monde, les hypocrites, les jaloux et tout j'ai tellement pas confiance en eux.

Ibrahim : je vois, pense pas à sa et profite des tes grands parents au pire.

Moi : oui je sais mais bon. Et vous la bas ?

Ibrahim : je suis pas sortie hier j'avais des trucs à régler et aujourd'hui pareil.

Moi : je peux te poser une question ?

Ibrahim : t'es déjà entrain de m'en poser une mais vazy.

Moi : -rire- est ce que tu vend ?

Ibrahim : mais nan quand je te dit j'ai des trucs à régler c'est par rapport à ma famille grosse rien à voir, je te touche pas à cette merde.

Moi : promet moi de jamais toucher à ça s'il te plaît ? Même si ton frère te le demande.

Ibrahim : c'est mon frère grosse, si demain il a besoin de moi j'irai san réfléchir mais sinon je te promet que j'y toucherai pas.

Moi : c'est un grand garçon il peut s'occupé de ses affaires seul.

Ibrahim : comment tu le sais déjà ? Ensuite Sonia demain elle est dans n'importe qu'elle bourbier on est d'accord que tu l'aide ?

Moi : oui.

Ibrahim : c'est exactement la même pour moi et mon frère, je lui reparle depuis peux mais même si on se parlerai pas quand on a une galère on s'aide.

Moi :

Ibrahim : tu me fait confiance nan ? -j'hoche la tête- bah voila.

Moi : je veux plus parlé de ça. Tu sais qu'avant que tu m'appelles avec mon frère on a réglé tout les problèmes et on se reparle !

Ibrahim : si t'es contente c'est tout ce qui compte.

On a continué à parler quelque minute puis il a du raccroché et même moi parce que tout le monde commençait à se réveiller de toute manière, je suis monté avec Sonia et Anastasia et on est resté à la maison à rien faire pour aujourd'hui.

Si je test mon frère je ferais la guerre j'irai tuer pour toi

A suivre...