MB MORGANE - Pari(s) Z [Termi...

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Vous aimez les histoires d'amour ? Vous aimez l'aventure ? Vous aimez la science fiction ? Et... Les zombies... עוד

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 35
Chapitre 36
Une suite ?

Chapitre 34

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Les rayons du soleil sont sur mon visage et me réveillent avec douceur. Je retrouve partiellement mes esprits et entends un petit bruit d'eau qui provient de la salle de bain. Alors je me lève comme une furie et ouvre la porte sur lui. Je respire instantanément, il est en train de finir de se préparer, mais il ne me jette pas un seul regard. Naël est toujours courroucé lorsqu'il me demande avec dureté.

- Comment va ton épaule ?

- Ça va beaucoup mieux, merci. Je ne croyais pas que je me remettrais aussi vite.

Il lâche d'un geste sec sa serviette.

- Franck est parfait n'est-ce pas ? Il soigne toutes les blessures avec dextérité et vitesse grand « V ».

Je comprends qu'il puisse m'en vouloir, mais il ne faut quand même pas exagérer.

- Je ne pense pas qu'il soit meilleur qu'un autre, mais...

-... mais tu as envie de coucher avec lui.

Il quitte la salle de bain pour prendre des vêtements, je ne compte pas le laisser continuer sur cette pente glissante.

- Tu me fais des procès d'intention, je l'ai embrassé parce que j'avais avalé trop de calmants. J'étais complètement droguée !

- Peut-être, mais tu l'as fait !

- Et toi-même tu ne fais pas d'erreurs ? Tu veux qu'on reparle de Belinda ? Tu en as même fait une devant le mur !

- Ha, bien sûr, je l'attendais celle-là ! Ton amant t'a bien dressé contre moi...

- Mais putain de merde, ce n'est pas mon amant, je suis amoureuse de toi !

Ma révélation vient tout juste de l'ébranler, je le sens, il est perdu comme jamais et je comprends alors qu'il faut que je continue. Je dois le rassurer sur moi, nous, sur tout en fait.

- Naël, je t'aime, il n'y a que toi qui comptes. Franck est mort, oui, nous étions ensemble, nous nous aimions à notre façon, mais ce n'est en rien comparable avec ce que je vis avec toi. Je t'en supplie, reviens moi.

Je pressens son regard changer, il se teinte de douceur puis rapidement de passion quand il me prend les joues pour m'embrasser de toute ses forces. Je suis au bord de l'implosion tant je me rends compte qu'il m'a terriblement manqué. Son corps se plaque contre le mien et je sens son désir pour moi. Il malmène mes cheveux tout en faisant danser sa langue dans ma bouche. J'aime tant lorsqu'il me possède de cette manière, qu'il affirme tout la puissance de son amour pour moi. Mes jambes se dérobent sous son étreinte, mais il finit par me quitter très lentement pour ne pas briser trop vite l'instant.

- Déb, si nous avions le temps, je te ferais l'amour. Mais nous devons partir. Comme je prends pas mal de mauvaises décisions, en ce moment, dis-moi si tu souhaites venir avec nous ou pas.

- Au Louvre ?

- Oui, avec 8 et...

Il lève les yeux au ciel en signe de mécontentement.

-... je le crains avec Franck. On ne peut pas se passer de lui, 8 ne viendra pas sinon. Je t'avouerais que je n'aime pas te laisser ici sans moi avec cette épaule. Je sais que Luca fera de son mieux, mais vous êtes tout de même exposés aux crieurs. Alors qu'avec 8, c'est un comble, nous serons bien plus tranquilles. Mais si tu décides de venir avec nous, je refuse que tu restes seule avec ce toquard. Il faut que tu me promettes de ne pas me lâcher d'une semelle.

Il se détourne de moi, en serrant nerveusement sa mâchoire.

- Il n'attend que ça, celui-là !

Je caresse son épaule pour le rassurer.

- Naël, je t'aime, je le répète. Il n'y a rien entre Franck et moi. Il s'imagine juste des trucs délirants.

- Alors on est d'accord ?

- Oui.

Il me sourit en posant son pouce sur mes lèvres pour en dessiner leurs contours. Il est divinement sexy en cet instant.

- Prépare-toi, je pense que la sortie en vaudra la chandelle.

- Je suis confiante.

- Tu peux. Je t'attends en bas.

Quelques minutes plus tard, je les rejoins. Je commence à avoir l'habitude de ces expéditions, comme quoi...

Ils sont tous dans le jardin et quand je m'approche de Naël, Franck me dévisage, il tente sans doute de déterminer où nous en sommes actuellement. Aussi, je me cale sous le bras de mon grand protecteur et finis par le percer de mon regard insistant. Il baisse la tête en faisant une moue presque amusée, presque blasée, puis se tourne vers 8 pour lui faire signe d'ouvrir la route.

Je monte sur la moto de Naël et nous partons rapidement en direction du Louvre. Étrangement lorsque nous pénétrons dans la cour de la pyramide, le temps semble s'être figé. J'imagine que lors de l'attaque, comme le musée était fermé, il a pu être préservé des crieurs et de leurs assauts.

Nos pas résonnent dans cette cour où les rayons du soleil filtrent à travers le verre de la structure centrale. Naël ne lâche pas ma main, pourtant Franck et 8 sont largement devant nous.

- Tu étais déjà venue ?

- Oui, il y a longtemps, et toi ?

- Non, jamais.

Il éclate de rire.

- Quand je pense qu'on va voler le plus célèbre tableau du monde.

- Ce ne sera pas la première fois.

- Ah bon ?

- Oui, il a déjà été volé en 1911, puis retrouvé deux ans plus tard.

- Alors cela nous portera chance.

- Tu crois vraiment que ton plan va marcher ?

- Oui, j'en suis certain, ils ne tireront pas sur ce tableau, ce sera comme un otage de premier choix. On pourra enfin défendre notre cause et se faire entendre.

Franck a l'air de savoir où aller, nous pénétrons dans le musée avec aisance. Pourtant, tous ces couloirs n'en finissent pas. Au bout d'une longue marche, je le vois se mettre à courir, nous l'imitons pour arriver devant la toile. Nous restons, il faut l'avouer, saisis par cette vision surréaliste : nous, face à ce chef-d'œuvre... 8 est déjà en train de démonter les protections en verre et ce faisant, une alarme retentit. Mais qu'importe, nous sommes les seuls ici.

Elle est là, offerte à nous dans son cadre hors d'âge et personne n'ose y toucher. Je finis par rompre ce silence méditatif en m'adressant à Naël.

- C'est bizarre, je l'imaginais bien plus grand.

- Tant mieux, ce sera bien plus facile pour le transporter.

- Comment va-t-on s'y prendre ?

- On pourrait peut-être le décadrer ?

- Oui.

Je m'avance pour que l'œuvre d'art soit face à moi, mais soudain, une petite lumière rouge danse devant mes yeux, sur le mur immaculé. On dirait un laser...

Mais le temps de me retourner, 8 est déjà à terre, inconsciente. Naël voulant me rejoindre s'arrête net au moment où une voix ferme se fait entendre :

- Ne bougez pas ! Ou vous êtes mort !

Alors que nous voyons apparaitre des hommes en scaphandre de combat suréquipé, visiblement bourré de technologie. Franck prend la parole :

- Bonjour capitaine, mon matricule est le 645859.

Il s'avance pour se mettre juste à côté de moi, Naël serre ses poings. Le temps s'arrête, on dirait que le capitaine en question attend des ordres puis :

- Franck Tyler ? Colonel Franck Tyler ?

- Oui en effet.

Puis d'un geste, tous les hommes le saluent. Je me tourne vers lui, il affiche un visage plus que réjoui. Je n'y comprends absolument rien, il enchaine.

- Bien, nous demandons une audience.

- Êtes-vous malade comme la chose qu'on vient d'endormir ?

Franck tique.

- La chose comme vous dite est un de vos supérieurs.

- Nous avons des ordres colonel.

- Je sais, mais je vous en donne également. Aussi vous allez baisser vos armes et vous détendre.

Ils hésitent, mais finissent pas obtempérer.

- Bien.

Naël en profite pour m'attirer vers lui pendant que Franck s'en amuse.

- Ne t'inquiète pas, Déb ne va pas se volatiliser...

Je vois que le capitaine est en train de nous scanner un par un.

- Toi ! Qui es-tu ? Nous n'avons rien sur ton compte.

Il vient de s'adresser à Naël plus suspicieux que jamais.

- Naël Kabdi, force des armées syriennes.

- Qu'est-ce que tu fiches ici ?

Je me raidis, je sens que s'il dit la vérité, il risque d'avoir de sérieux ennuis. Franck s'avance.

- Du calme capitaine, nous ne sommes pas en guerre les uns contre les autres. Nous cherchons juste à sortir de ce merdier sain et sauf.

- Oui colonel, mais j'ai...

- Des ordres ! Je sais !

Le ton de Franck était tellement dur d'un coup, que je viens de faire un pas en arrière.

- Vous avez eu votre putain de réponse dans vos oreillettes, ou vous voulez que je leur parler directement ?

- Colonel, on me demande, si vous êtes malade ?

- Non, ça ne se voit pas ?

Je ne sais pas s'il fait bien de leur cacher la vérité.

- OK. Et les autres ?

- Vous êtes aveugles ? Il n'y a que la femme que vous avez endormie qui l'est.

- Alors nous pouvons vous conduire, mais la chose reste ici.

- Hors de question !

Alors que l'air se charge d'électricité, je prends la parole.

- Nous avons un remède !

Le silence qui règne montre la stupeur de tous les militaires présents.

- Quoi ?

- Vous avez bien entendu, nous avons un remède, nous devons le partager.

Je sors la liasse de papier du sac de Naël et l'exhibe.

Mais Franck se penche vers moi.

- Petite fille, tu n'aurais pas dû intervenir... manque de self-control...

Je le regarde l'air hagard.

- Mais pourquoi ?

Naël est crispé au possible... qu'est-ce que j'ai fait ? Le capitaine attend une nouvelle fois des instructions, puis finit par me tendre la main.

- OK, donnez-moi ça !

Je m'apprête à avancer, mais Franck m'en empêche.

- Non.

- Colonel, je...

- J'ai dit, non !

Tout doucement, nous commençons à reculer tous les trois vers le mur, et le tableau.

- Arrêtez !

- Nous voulons sortir de là, sains et saufs... c'est non négociable.

- Je n'ai pas cet ordre...

- On s'en fout de tes putains d'ordres !

- En joue !

Nous sommes parsemés par les lasers, c'est la première fois que je sens que la fin est toute proche. Mais d'un bond, Franck se jette sur le tableau et disparait. Personne n'a rien vu de ce qu'il a fait, sa vitesse dépasse sans nul doute tout ce qu'ils ont pu voir dans leur vie.

Les militaires pointent leurs armes dans tous les sens, puis finissent par nous viser Naël et moi.

- Si j'étais vous, je ne ferais rien de la sorte. Regardez...

La voix vient du plafond. Franck n'a rien à envier à Spiderman, il est accroché à une poutre d'une main, tout en arborant le tableau de l'autre.

- Si vous touchez à un seul cheveu de cette femme, non seulement vous serez tenu responsable de la perte irrémédiable de ce joli Léonard, mais sans nul doute de tout le reste !

Il tombe au sol comme un chat pour continuer en montrant un drôle d'objet.

- Arrêtez ! C'est une grenade incendiaire !

Tous les hommes lèvent les armes en signe de reddition.

- Très bien ! Vous avez gagné ! Vous pouvez venir tous avec nous.

- Et bien voilà...

Franck semble satisfait en passant juste à côté de nous le visage plus mutin que jamais. Naël me prend par la main, il est clairement contrarié par la situation.

Fort heureusement, je me mets à respirer normalement, car les choses s'apaisent peu à peu.

Soudain, un courant d'air me glace le sang. Je sais, et nous savons tous ce que cela signifie...

- Il faut réveiller 8 !

Je viens de crier, et je n'aurais pas dû... Un hurlement se fait entendre non loin de nous, bientôt rejoint par des dizaines d'autres plus enragés que jamais. Sans 8 pour nous aider, nous risquons fort d'avoir du mal à nous en sortir. Naël me saisit le bras et tente de m'amener à sa suite vers une porte de secours, mais Franck lui barre le passage.

- Franck, pousse-toi !

- Certainement pas !

- Ils arrivent !

- Je le sais, il faut rester avec ces hommes et je ne laisse pas 8 ici !

- Franck, une dernière fois pousse-toi !

- Va-t'en si tu veux, mais Déb reste avec moi...

Les crieurs se déversent dans les couloirs. J'ai l'impression qu'ils sont anormalement nombreux, une véritable marée semble parcourir toutes les artères du Louvre. Les militaires partent déjà en retraite sans nous attendre. Mais pourquoi, avec toutes leurs armes, ne font-ils rien ? Naël me répond comme s'il avait lu dans mes pensées.

- Ils ne vont pas tirer dans le Louvre, ils doivent préserver les œuvres d'art ! En revanche, ils ont des armures, pas nous ! Franck laisse nous partir, nous allons mourir !

- Pas nous, toi ! Déb reste ici, je suis bien plus fort que toi, et les crieurs ne me font pas peur...

Je deviens folle de les entendre se chamailler, ils sont comme des enfants se querellant un jouet... Aussi je me détache d'eux d'un coup sec et finis par rejoindre en courant un groupe de militaire.

Franck hausse les épaules, agréablement surpris par mon attitude, et soulève 8 pour l'emporter. Naël ne peut que nous suivre, maintenant, et il sort sans hésiter ses armes. Je suis au milieu d'un cercle mené par les militaires et le fameux capitaine. Je crains de perdre des yeux Naël, mais, il a évidemment la même appréhension que moi, cela me rassure. Nous courons de plus en plus vite dans les couloirs, on dirait que les hommes sont équipés de gps leur permettant en temps réel de voir le nombre des crieurs afin de les éviter. Il y en a qui ouvrent la marche, en arrivant à nous frayer un chemin parmi les monstres qu'ils achèvent le plus proprement possible. Je m'essouffle, mon cœur ne va pas tenir bien longtemps à ce rythme infernal...

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