MB MORGANE - Pari(s) Z [Termi...

By MBMorganebook

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Vous aimez les histoires d'amour ? Vous aimez l'aventure ? Vous aimez la science fiction ? Et... Les zombies... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Une suite ?

Chapitre 7

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By MBMorganebook

- Bonjour, tu t'appelles comment ?

Je viens de sortir de mon recoin dans le noir où je pense y avoir passé plus d'une heure, et je m'avance vers les femmes de cette communauté insolite.

- Déborah.

- Enchantée, moi c'est Alex, voici Marianne, Sara et Belinda.

Je serre les mains de chacune d'entre elles et essaye d'afficher un sourire franc.

- C'est ton mec qui est parti chercher des armes ?

- Ce n'est pas mon fiancé, c'est un gars qui m'a sauvé la vie lorsque les zombies sont apparus dans mon théâtre.

- Tu étais là quand ils se sont transformés pour la première fois ?

Tous les yeux se braquent sur moi, je les intéresse follement tout à coup.

- Oui et non. En fait, nous avons organisé ma meilleure amie et moi un colloque et durant la soirée je me suis absentée quelques minutes, et lorsque nous sommes revenus...

Je fonds en larme au souvenir d'Elsa et de toutes les horreurs que j'ai vécues. Je suis terriblement mal et les filles m'enserrent toutes de compassion. J'ai la migraine, la tête qui tourne et menace de m'effondrer, aussi elles me conduisent vers une chaise de fortune. Alex prend la parole.

- Marianne a entendu des cris alors elle s'est précipitée dans un trou de chantier et est tombée dans les égouts. Moi et Sara, nous vendions de l'herbe et l'on s'est fait arrêter par Marc qui finalement nous a sauvé la vie. Quant à Belinda, elle faisant de l'urbex dans les catacombes et a réussi à s'échapper, mais pas ses amis. Là-bas, il y a un médecin, un libraire, des touristes, ils ont tous eu beaucoup de chance, car les crieurs sont rapides et forts. Marc sait qu'il y a du monde qui se cache, c'est grâce à Belinda qu'on a pu trouver cet abri, il y a pas mal de zombies dans les souterrains. Mais ici, tout est sécurisé par les grilles, hier, un crieur s'est jeté dessus, mais Marc l'a défoncé...

Elle se met à rire, on dirait bien qu'elle en pince maintenant pour lui...

- Marc est fort, c'est un officier. C'est le plus qualifié ici pour nous sortir de la merde. Tu veux un truc chaud ? On peut prendre une barre de chocolat et se faire une boisson avec.

Je hoche la tête.

- Parfait.

Je déguste ce mélange étrange avec joie et cela me réconforte. Les heures semblent passer au ralenti, je perds patiente insidieusement.

- Vous avez l'heure ?

- Oui, 9h du mat.

Je referme mes doigts les uns sur les autres et bouge nerveusement mon genou droit, mais soudain, un hurlement nous effraie tous. Je me lève et fixe la grille. On court maintenant dans les couloirs et ça se rapproche. Le Doc, se positionne déjà devant l'entrée pour la déverrouiller s'il le faut en urgence.

Pourvu que ce soit eux !

Des coups de feu retentissent et je me précipite sur la grille pour apercevoir des torches qui foncent vers nous. Luca arrive le premier lourdement chargé, suivi par Marc tout autant encombré, la porte se referme sur lui. Je crie, car je comprends que Naël est poursuivi et je tente d'ouvrir la grille pour lui, mais une main m'en empêche.

- Non !

- Laisse-moi ouvrir, Marc ! Il va se faire dévorer.

Il s'en amuse.

- Je ne pense pas...

Je me fixe à ses yeux qui brillent d'une étrange lueur, il est complètement dingue ! Je lui décoche un coup de pied dans les partis et profitant de son mouvement de recul, j'ouvre la porte pour rejoindre Naël. Il court vers moi, semble surpris et me fait signe de rentrer avec les autres.

- Putain Déb, retourne là-bas !

Je stoppe d'un coup quand j'entends dans mon dos.

- Ha la vache, elle m'a séchée ! Déb revient ici tout de suite !

Je ne comprends rien, mais lorsque Naël est devant moi et me pousse vers le fond avant de se mettre face au zombie, je commence à saisir ce qui se passe. À l'évidence, il voulait l'attirer ici, pour des raisons que j'ignore. Mais par précaution, personne ne m'ouvre la grille maintenant, je regarde en face de moi, une autre silhouette se profile. Naël braque une arme sur le premier, tire, mais un crieur est déjà sur moi et me fait tomber. Je me débats, puis au moment où la chose tente de planter ses dents dans ma chair, j'entends un nouveau coup de feu et elle s'effondre sur moi. À peine, ai-je le temps de prendre conscience de ce qui vient de se passer, que le corps est soulevé. Naël me serre fort contre lui un bref instant. Puis il me conduit derrière les grilles, haletant comme s'il finissait un marathon.

Une fois à l'abri, Marc se poste devant moi et lève les yeux au ciel.

- Déb ! Tu ne pouvais pas réfléchir un peu ! Tu as failli te faire mordre !

Je regarde Naël qui fait mine de ne pas entendre, il boit d'un trait la moitié d'une bouteille d'eau.

- Désolée, je croyais que...

- Que quoi ? Tu voyais bien qu'on s'est fait volontairement pister pour mieux les crever ici pour Doc !

- Non, je...

- Tu es vraiment une pauvre nana sans cervelle !

Soudain, Naël intervient avec beaucoup d'autorité en jurant tout d'abord en arabe.

- Marc ! Stop ! Tu vas trop loin !

Ils se jugent un temps, puis le policier se tourne vers les sacs qu'ils viennent de rapporter en lâchant.

- Fais chier...

Je reste statique, puis finis par rejoindre un coin du bunker pour faire le point. Je me recroqueville à même le sol et me terre dans le noir. Mais quelques minutes plus tard, quelqu'un se rapproche et s'assoit à côté de moi. Je reconnaitrais maintenant son odeur entre mille.

- Ça va ?

- Oui.

- Tant mieux.

- Je suis désolée, je croyais que...

- Qu'ils me laisseraient derrière les grilles et tu pensais pouvoir me sauver ?

Il me regarde de côté un malicieux sourire aux lèvres....

- Pfff, n'importe quoi.

- Oui, c'est vrai, c'était un peu surréaliste...

- Toi aussi tu me prends pour une nana sans cervelle ?

- Non, absolument pas, je te prends pour une nana très courageuse...

Je me tourne vers son visage d'un coup, ses prunelles vertes me fixent, me déstabilisent clairement.

- Ne te moque pas de moi...

Il se lève et me tend la main que je saisis sans réfléchir.

- Je t'ai ramené un truc qui va sans doute te plaire.

Nous nous avançons vers la table où toutes les armes et les munitions sont éparpillées. Puis il récupère un revolver et me le donne. Je n'ose pas le prendre, alors il insiste.

- C'est pour toi, je vais t'apprendre à t'en servir.

Je le regarde sous toutes les coutures.

- Une arme ?

- Oui et une super efficace. Elle est flamboyante, racée, discrète, bref, l'arme idéale pour une nana telle que toi.

Mon cerveau fait d'étranges rapprochements, mais nous sommes coupés dans notre conversation par Luca et par la même occasion, je suis coupée dans mes pensées confuses.

- Naël ?

- Oui.

- Marc me charge de te dire que cette aprèm vous devrez commencer à chercher des survivants et rapporter des provisions.

- OK. Mais nous irons en premier dans le 14e.

Luca fait oui de la tête avant de nous laisser, aussi je le tire par sa manche.

- Mon quartier ?

- Oui, nous devons retrouver Franck, n'est-ce pas ?

- Tu es sûr de ce que tu fais ?

- Absolument et d'ailleurs, tu pourrais venir avec nous ?

- Moi ? Mais...

- Je sais ce que tu penses, mais tu nous ferais gagner du temps. Maintenant, si tu préfères rester ici...

- ...non !

Il plisse ses yeux et me regarde avec un certain amusement.

- Je viens...

- Bien, je vais te montrer comment ça marche.

Il m'amène un peu à l'écart et me demande de viser un petit panneau. Je ne sais pas trop comment faire, aussi je tends l'arme des deux mains et ferme un œil, comme dans les films d'action. Mais il se place derrière moi, me colle, saisit mes avant-bras et baisse son visage pour qu'on soit joue contre joue.

À cet instant, je perds les pédales, mon souffle s'accélère et mes mains se mettent à trembler. Il va clairement falloir que je me reprenne ! Je perçois sa peau contre la mienne et cette petite pointe au creux de mon ventre ne cesse de me torturer. Son corps est si fort, si chaud... Je ne suis plus du tout concentrée.

- Déb ?

Je lâche un faible son guttural, le seul que je peux faire en cet instant.

- Tu trembles, tu as peur des armes à feu ?

J'ouvre la bouche, je viens de sentir un frisson qui répond à sa douce voix. Mais comme je ne pipe mot, il me serre plus fort contre lui et raffermit sa prise sur mes bras, il les dirige vers la cible.

Je ne suis pas rouge, je suis cramoisie...

- Tu vois, il faut que l'arme soit le prolongement de ton corps. Tu dois viser ici, mais c'est aussi une question d'instinct. Prépare-toi à tirer, mais ne le fais pas, s'il te plait. Ce serait dommage d'attirer des crieurs...

- Je...

- Oui ?

- Non, mais comment je sais quand je suis dans l'axe ?

Il se baisse encore plus et n'est plus qu'à quelques millimètres de ma bouche maintenant.

- Tu y es... tu n'aurais plus qu'à tirer...

Je ne suis plus du tout à ce que je fais, c'est plus fort que moi, assaillie par des images plutôt sensuelles, je tente de retrouver une contenance, en vain... C'est trop tard, je ferme les yeux et me concentre sur l'odeur aphrodisiaque de sa peau. De longues secondes passent sans qu'aucun mot ne soit plus échangé.

Tout à coup, je me revois dans les bras de Franck et j'ouvre les paupières avant de me détacher de lui comme s'il venait de me piquer avec un aiguillon.

Il récupère l'arme au passage et plonge un regard plutôt perturbant en moi.

- Naël !

Nous nous retournons vers Marc qui le hèle du fond du bunker.

- Oui ?

- Doc a trouvé un truc intéressant en découpant le crieur !

- OK, j'arrive.

Il s'éloigne à contrecœur, mais tout en conservant un petit sourire aux lèvres. Je reste statique en essayant de savoir où j'en suis et si tout ce que je vis n'est pas le fruit de mon imagination. Pourtant, ce que je ressens pour lui n'est pas anodin, cela fait bien longtemps que je n'ai pas ressenti de telles choses... Et plus j'y pense : je me demande bien quand. Je ne me suis jamais posé la question avec Franck, c'était évident, normal. Mais depuis que je connais mon grand protecteur, tout se mélange dans mon esprit.

- Déb !

On m'appelle, c'est Alex.

Je m'approche d'elle, elle parait soudainement excédée.

- Nous devons trouver un peu de confort. Il fait froid, humide, et dormir à même le sol, ça ira encore un ou deux jours, mais pas plus !

- Je suis d'accord.

- On dit que tu vas sortir cet aprèm avec les mecs ?

Nous y voilà... C'est étrange, je sentirais presque de la jalousie dans cette phrase.

- Heu, oui, il parait.

- Si tu pouvais rapporter des couvertures, des trucs chauds, du café, du pain, des trucs de survie...

Je la coupe dans son élan.

- Excuse-moi Alex, je te comprends, mais je ne sais pas si je pourrais le faire, il y a les crieurs, les...

Elle souffle et fait tomber violemment ses bras le long de son corps et je veux rapidement clore cette conversation.

- OK, et si tu venais toi aussi ? Demande à Marc, Luca ou Naël.

Elle se tourne comme une furie et se déplace vers les hommes avec détermination.

- Chef !

C'est cocasse, le premier qui s'est retourné, c'est Marc.

- Quoi ?

Elle se plante devant lui, les bras croisés.

- Si Déb y va, je viens !

Il parait tout à coup très agacé.

- Ce n'est pas une bonne idée.

- Alors elle n'y va pas non plus !

- On n'est pas dans le concours de qui sort en premier. Là-haut c'est la guerre !

- Justement, je ne comprends pas à quoi elle va bien vous servir.

- Vois avec Naël... moi je m'en lave les mains.

Aussi elle se poste devant lui en attendant une réponse. Je regarde la scène avec stupéfaction, c'est une blague ? Pourtant, Naël ne change pas de point de vue, il est absorbé par ce qu'il fait avec le Doc.

- Naël ? Tu peux répondre SVP ?

Mais qu'est-ce qui lui prend ? C'est la planète Mars... Je ne sais pas quoi faire pour apaiser les choses, car pour le coup je me sens responsable de cette situation, je n'aurais jamais dû lui dire de voir avec eux pour venir. Alors je finis par dire d'une petite voix.

- Je crois qu'il vaut mieux que je ne vienne pas...

Instantanément, Naël se tourne vers moi et annonce de façon ferme et catégorique.

- Tu viens et ce n'est pas négociable ! Et si ça pose un problème à quelqu'un, qu'il te taise ! Marc t'as qu'à prendre la responsabilité d'Alex, elle n'attend que ça, n'est-ce pas ?

Tout le monde est surpris par le ton employé, si bien qu'Alex n'ose plus rien dire. Quelques secondes plus tard, c'est bien Marc qui intervient.

- OK, Alex tu viens...

- Parfait ! Maintenant, j'ai besoin de me préparer dans le calme, c'est possible ? Déb ! Suis-moi s'il te plait...

Il saisit des gilets par balle et me prend par la main. Il m'emmène à vive allure plus loin et m'en tend un, il semble toujours en colère, aussi je lui parle doucement pour que personne ne m'entende.

- Naël, ce n'est pas mieux que je ne vienne pas avec vous.

Il me dévisage en plantant des yeux froids en moi, j'ai le cœur qui s'accélère.

- Non, à moins que tu aies peur de remonter.

- Non, je n'ai pas peur quand tu es là.

Il me sourit, ma réponse lui plait.

- Alors, reste avec moi où que j'aille.

Je ne sais plus quoi dire, c'est étrange, aussi il se reprend en remontant la fermeture éclair de mon gilet.

- Finalement, j'ai comme l'impression que tu n'es pas plus en sécurité ici qu'en haut. Je préfère garder un œil sur toi. Nous devons rapidement trouver un endroit plus sain et, où les humeurs de chacun n'auront que très peu d'importance.

Je ne cesse de le regarder et obtempère par mon silence.

- Bien. Tu es prête. Nous irons chez toi en passant par les sous-sols, les crieurs ne s'y aventurent pas pour des raisons qui nous échappent encore. Puis une fois dehors, tu resteras à côté de moi. Nous irons secourir Franck et reviendrons ici avec un maximum de choses. Le retour risque d'être musclé. Tu as mangé ?

- Des barres chocolatées.

- Bon, on trouvera autre chose sur la route.

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