iris aggustoni
samedi 23 février, 21h21
paris viii
même n'étant pas une grande fan de football, je reconnaissais les visages, du moins les plus connus. celui qui m'avait poussé n'était autre que le défenseur français, presnel kimpembe et son arrogance hors pair, qui n'avait cessé de faire des caprices durant la réunion.
-je pense que nous avons enfin trouvé un accord, rigola Agnès en sortant le champagne.
le clinquement des verres me ramena à la réalité une nouvelle fois, mais je ne levai pas de ma chaise pour autant, refusant une coupe de champagne. ma quantité de travail n'allait qu'augmenter avec cette nouvelle collaboration, et je préférais en expédier une bonne partie le soir même.
-iris, ma belle, m'interpella Agnès, tu géreras les contrats avec eux directement ?
j'acquiesçai avant de me précipiter sur la terrasse, n'aimant pas spécialement être en entourée. j'allumai une cigarette, plates, bien sûr, et me laissai tomber contre la rambarde, avec une incroyable vue sur la capitale.
mon silence fut rapidement coupé par le chahut des joueurs venant prendre l'air sur la terrasse. mais je ne pris pas la peine de me retourner et continuai d'admirer le splendide paysage qui s'offrait à moi.
-hai una sigaretta ? me demanda un des joueurs en s'approchant de moi.
-che, naturalmente, je répondai en lui tendant mon paquet, vuoi l'accendino ?
oui, bien sûr, vous voulez un briquet ?
l'homme, apparemment italien, saisit le briquet et allumai sa cigarette sous les râlements des autres joueurs.
-marco, rigola l'un d'entre eux, respectes toi un peu, c'est pour les clochards la clope.
les rires fusèrent, et le prénommé marco haussa les épaules sans dire un mot.
-qui sort ce soir ? demanda soudainement le même garçon.
-y a match demain les gars, répondit julian à demi voie, deconnez pas.
-allez, faites pas les faibles, reprenait le défenseur de l'équipe de france et de la capitale, vous devez voir le nouveau bord albanais de kylian.
ils explosèrent tous de rire, puis re rentrèrent pour la plupart d'entre eux, il ne restait enfaite que celui à qui j'avais donné une cigarette, et le prodige français à ses côtés.
-sei italiana ? me demanda gentiment marco.
tu es italienne ?
-solo i mei genitori, je répondis en éteignant le mégot, non io.
seulement mes parents, pas moi.
le froid était glacial, mais je ne pouvais pas re rentrer à l'intérieur, par pudeur, ou juste par insociabilité. je me contentais juste d'attendre le message d'akil, m'indiquant qu'il était là, pour qu'on puisse enfin rentrer chez lui.
-tu veux pas sortir ce soir marco ? reprit kylian en se tournant vers nous.
-non kylian, répondit marco, je veux pas rencontrer ta nouvelle escort de l'est.
-ils disent ça pour rire, il reprit, tu l'sais très bien, tu veux juste pas venir, avoue le.
-j'avoue, lâcha l'italien avec un accent très prononcé.
le vrombissement d'une voiture de sport attira notre attention vers la rue, où nous pouvions apercevoir un homme en sortir tout en levant les yeux vers nous.
-jolie voiture, dit kylian en rigolant, t'as commandé un taxi ?
-non, mais j'vais pas tarder à le faire.
de akil, 23/02/21, 21h45 :
t'attends quoi ?
à akil, 23/02/21, 21h46 :
c'est toi en bas ?
de akil, 23/02/21, 21h46 :
oui, dépêches toi stp
je soufflais avant de me re approcher des garçons, pour demander mon briquet à marco.
-posso riavere il mio accendino ? je demandais à demi voie.
je peux récupérer mon briquet ?
-il parle français cousine, rigola le jeune parisien, te fatigue pas.
-starlo a sentirle, l'avait coupé l'italien, tieni, grazie mille.
ne l'écoute pas, tiens, merci beaucoup.
je souriais une dernière fois avant de quitter la terrasse à grands pas, puis je traversais la salle à la même vitesse.
akil m'attendait, l'air impatient, adossé sur le nouveau bijou de sa collection.
-t'as passé une bonne journée ? il me demanda avant d'embrasser mon front.
-très bien, et toi ? je répondis.
-comme d'hab hein, allez viens, j't'emmène au restau'.
ma pile de travail fut donc reportée au lendemain, ce qui au final ne ramenait que le problème à plus tard.
nous rentrâmes dans la nouvelle voiture, et akil démarra l'engin avec facilité, avant d'accélérer sur l'avenue face à nous.
-c'était qui avec toi en haut ? il me demanda.
-les joueurs, j'expliquai calmement, on a officialisé le lancement, ils étaient là pour signer les contrats.
le métisse alluma une cigarette, m'en tendit une, et posa sa main délicatement sur ma cuisse.
-j'avais oublié ça, reprit akil, fait chier, j'vais devoir me taper des nouveaux dossiers.
il tenait une place importante au sein du paris saint germain, il gérait les placements financiers du club et autres contrats faisant de l'équipe un monstre économique.
-j'imaginais pas qu'un jour on en viendrait à travailler ensemble, rigola-t-il.
je ris à mon tours, parce que c'était vrai, c'était la chose la plus improbable qu'il pouvait se passer, la collab d'un club de foot et d'une des marques de luxe les plus reconnus au monde.
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les parties seront relativement courtes, mais je n'hésiterais pas à en publier plusieurs à la suite :)
vous pouvez imaginer iris comme vous voulez, mais il y aura en photos de chaque parties celle qu'y colle à l'image que je m'en suis faite ! (ainsi que les tenues portées, parce qu'elle a un style incroyable)
bonus (jparle trop c'est incroyable), je mettrais un morceaux à écouter par chapitre, en espérant vous faire écouter des nouvelles choses :)
deck of cards -monster of florence (il est bien sûr dans les pièces jointes en haut)
