Comment rester dans le mouvement ? Dans le courant ?
Est-ce qu'on peut choisir notre destin ?
Je fais souvent un cauchemar. Un cauchemar récurrent.
Un cauchemar qui revient. Qui me hante.
Il y a une porte.
Cette porte, je la connais bien maintenant.
Et ce n'est pas uniquement car je la vois dans mon cauchemar.
Non, il y a autre chose...cette porte...à une époque je passais devant tous les jours.
Grâce à elle, j'ai compris deux choses.
Grâce à elle, j'ai compris que l'imagination n'existait pas vraiment.
Car même les rêves reprennent des choses que nous avons déjà vu et ensuite la deuxième chose que cette porte m'a apprise c'est le manque.
Quel manque ? Le manque de quoi ?
Tout simplement le passé me manque...c'est idiot mais c'est comme ça.
Pourtant c'est moi qui ai voulu partir et ce pendant des années...mais au final, je ne me sens plus moi-même ici.
J'étais moi-même là-bas...
«Vas-y de toi-même, tu seras libre.»
Libre. Libre de quoi ? De mourir ?
Mourir est donc devenu une liberté...
Je m'excuse, je te demande une horreur.
Je serais partie à ta place si j'avais put, mais je ne peux pas.
Cela ne changera rien...mais de nouveau, je m'excuse et j'ose espérer que tu me pardonnera l'impardonnable dans l'éternité...ton éternité...
Je t'efface mais ne t'oublie pas...
Il y a un livre écrit en chacun d'entre nous.
On le commence en naissant.
On le modifie dans nos rêves et cauchemars grâce à Morphée ou au Croque-mitaine.
On change son cadre spatio-temporel en se déplaçant et en changeant d'envies.
Et on choisit d'y mettre un terme en abandonnant notre plume...
Mais il peut aussi décider seul de s'arrêter, nous n'en somme pas vraiment maître.
L'inspiration vient de nous, le souvenir de lui.
Le tout c'est que la page ne reste pas blanche et que votre vie soit bien remplie.
Des hauts, des bas, des relations, des déchirements, des joies, des peines...et tout ce qu'il peut arriver dans une existence.
