-Il s'est échappé des donjons de Barad-Dûr ! S'écria Anya.

- Échappé ? Ou relâché ? C'est l'Anneau qui l'a mené jusqu'ici. Il ne se débarrassera jamais de sa dépendance de l'Anneau. Il l'aime et il le hait, autant qu'il s'aime et qu'il se hait. La vie de Sméagol est une triste histoire. Oui, Sméagol ! C'est ainsi qu'on l'appelait avant que l'Anneau ne le trouve, et ne le conduise à la folie.

- Quelle pitié que Bilbon ne l'ai pas tué quand il en a eu l'occasion ! Dit Frodon.

- De la pitié ? Lui répondit sèchement Ganfalf, mais c'est la pitié qui a retenue la main de votre oncle. Nombreux sont les vivants qui méritaient la mort et les morts qui méritaient la vie. Pouvez-vous leur rendre Frodon ? Alors ne soyez pas trop prompt à dispenser mort et jugement. Même les grands sages ne peuvent connaître toutes les fins. Mon cœur me dit que Gollum a encore un rôle a joué, en bien ou en mal, avant que cette histoire ne se termine. De la pitié de Bilbon peut dépendre le sort de beaucoup.

Frodon se tut alors. Le ton sans appel et les mots du magicien l'avaient pétrifié. Anya s'assit alors près de lui et lui caressa gentiment le dos, se voulant réconfortante.

- Je voudrais que l'Anneau ne soit jamais venu à moi. Que rien de tout ceci ne se soit passé, se confia alors le jeune hobbit.

- Comme tous ceux qui vivent des heures si sombres, mais ce n'est pas à nous de décider. Tout ce que nous devons décider c'est que faire du temps qui nous est imparti. Il y a d'autres forces à l'œuvre dans ce monde, à part la volonté du mal. Bilbon a été désigné pour trouver l'Anneau. Et dans ce cas vous aussi avez été désigné pour le détenir. Et ça c'est plutôt encourageant, lui répondit Gandalf, d'un ton bien plus doux.
Oh ! C'est par ici !

On entendait alors un son sourd venant d'en bas. C'était le bruit d'un jeune hobbit qui sautait sur place.

- Ah ! Ça lui revient ! s'exclama Merry.

- Pas du tout ! Enchaîna Gandalf, mais l'air est moins nauséabond en bas. Dans le doute, Meriadoc, il faut toujours suivre son flair.

Anya regarda son aîné d'un air amusé. Elle adorait vraiment ce magicien. Legolas quand à Lui, lui jeta un regard septique, tout comme Aragorn, mais ils ne se risquèrent pas à contredire le magicien. Ils s'engouffrèrent donc dans la galerie sur leur droite. Ils continuèrent à marcher jusqu'à tomber sur une salle.

- Risquons-nous à faire un peu de lumière, dit Gandalf. Regardez ! Le Grand Royaume de la cité des Nains de Cavenain.

- Sûr que c'est artistique. Y'a pas d'erreurs ! s'exclama Sam

La salle était gigantesque. Des colonnes géantes se dressaient sur les coté de la salle. Lorsqu'ils se retrouvèrent au milieu de la pièce, ils virent une porte grande ouverte sur le coté. Ils décidèrent d'un commun accord d'entrer dans cette nouvelle pièce. Ils y découvrirent des corps de nains, et un énorme tombeau de pierre blanche trônant au milieu de la salle. Notre ami nain se rua dans la petite pièce malgré que Gandalf ait essayé de l'en empêcher.

- Gimli !

- Non ! Non !

Il se jeta sur le corps d'un vieux nain à la barbe grisonnante, qui tenait dans ses mains un livre taché de sang. Gandalf quant à lui, s'approcha de la tombe centrale et lu :

- Ici gît Balin, fils de Fundin, Seigneur de la Moria ». Il est mort. C'est ce que je craignais.

- Il faut avancer, ne pas s'attarder ici, dit Legolas, inquiet.

Gandalf passa sa main par dessus l'épaule de Gimli qui pleurait ses frères morts au combat. Le magicien attrapa le grimoire que tenait le vieux nain, posa ses affaires à coté de Pippin, près d'un puits, et commença à lire :

Une Biche blanche dans la Forêt NoireKde žijí příběhy. Začni objevovat