Amnésique

1 - Aidez-moi

Rosaline Park c'est moi.

J'ai 22 ans et je vivais à Boston avec mes parents jusqu'à ce qu'ils meurent , je me suis retrouvé toute seule car mon entourage me rejetait.

Un jour je rentrais tard du boulot , un van noire c'est arrêter devant moi et tout c'est passer tellement vite, bref vous l'avez compris je suis retenue captive et cela depuis 1 ans et le pire c'est que personne n'a remarqué ma disparition. Personne ne me recherche, aucun membre de ma famille n'a fait une quelconque demande. Rien de rien.

C'est un mafieux qui m'a kidnappé enfin je crois, en tout cas il est très respecté.

Il est obsédé par moi depuis l'année dernière, j'ai découvert des photos et des vidéos de moi, des notes des endroits où j'etais, des recherches sur moi, mais ce qui me perturbe le plus c'est qu'il y avait des photos de moi avec des gens que je ne connaissais pas c'est tellement flippant.

Et pourtant, je suis traité comme un chien.

On m'attache sans manger ni boire pendant 1 journée pour rien.

Il ne sait jamais réjouit de ça, on dirait même que ça lui fait plus de mal que de bien.
Enfin le peu de fois où il vient me voir. Quand il ne vient pas, je suis torturé par un vieux type, alors je fais régulièrement semblant de l'apprécier et demande à le voir.

J'ai les pieds et mains liés et j'ai un foulard sur la bouche , j'essaie de l'enlever mais rien y fait je suis piéger.

Un homme entre dans la pièce c'est lui. C'est Jacë. Mon coeur s'apaise un instant, me voyant déjà échappé à une séance de torture.

Mais il est accompagné de mon cher bourreau un peu plus baraqué que lui, chevelure brune légèrement grisonnante. Le visage serré et froid.
Un regard à faire frisonner n'importe qui.

Il a un couteau dans la main, je pris peur lorsqu'il s'approcha de moi .
Je me débattus avec force mais en vains. Peut-être avait il compris ma combine.

Jacë qui était resté en retrait jusque là s'approcha de moi au signe du plus vieux, il me tourna autour, puis s'arrêta derrière moi ,je me débattus encore une fois avec désespoir mais rien y fit, il s'approcha de mon oreille et murmura :

- N'ai pas peur, c'est moi.

Il fît signe à l'autre de couper les cordes et d'enlever mon bandeau , j'hurlais aussi fort que je pouvais.

Le vieux m'assena un coup et je tombais au sol, ce malade m'avait ouvert le front :

- Mais arrête de flipper comme ça, j'essaie de te rendre les choses moins pénible, mais si tu continues il va te rattaché c'est ce que tu veux ?dit-il.

- N-Non je-je s'il t-te plaît ! Je vais arrêter de crier ! dis-je tout bas.

- Bien, maintenant lève toi et regarde moi.

Je m'executais sans discuté.

- Embrasse moi.

Je m'arrête net et le regarde :

- Bon sers moi dans tes bras au moins ou dis quelque chose !

- Mais je-

- Tu peux pas juste me répondre !

Je ne comprenais rien.

Le vieux n'attendis pas et alla chercher quelque chose, il revins avec une ceinture, je reculais de plusieurs pas , Jacë recula tout en disant :

- Ça ne sers à rien fiston ! Ta petite bécasse ne comprends rien ! Laisse moi faire ! Tu connais ton père, tu te souviens comme je savais vous ramener à l'ordre toi et tes soeurs, n'est ce pas ?

- J'aime pas quand on en arrive là, dit-il.

- C'est nécessaire mon fils !

Jace se retourna vers moi :

- Et toi tu fais aucun effort pour t'en sortir! J'aime pas ces méthodes, ça me dégoute... mais j'en ai marre de tout ça ! Et puis père m'a dit que c'est ce qu'on faisait dans le temps pour soigner ce genre de choses, ça fait plus d'un an qu'on fait tout pour t'aider ! On a essayé les psys, tu les as envoyé chier ! On a tout fait même l'hypnose, rien ! En espérant que ça marche...

- J-je te jure ! Je ne recommencerai plus c'est promis ! Je t'en pris ! suppliais je au bord des larmes.

Je reçus le premier coup , je tombais à terre hurlant de douleur , je le suppliais de me croire , mais son sadique de père continuait de plus belle.

Détournant le regard, je croisa celui de Jacë, des larmes coulait le long de ses joues, à chaque fois que l'on m'assenait un nouveau coup.
Il avait l'air tellement tendu, et détournait le regard à chaque fois que le notre se croisait.

Après 10 min de torture le vieux s'en alla et Jacë s'approcha de moi puis se mis à ma hauteur, et me dit :

- Je suis désolé...mais je vais trouver un autre moyen.

Il caressa ma joue, replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille, il essuya mes larmes et se leva.

- Je te le promets !

Son père l'appela, il s'en alla me laissant là dans mon coin, seule, avec mes blessures.