49 - Chapitre.

Mulai dari awal
                                    

- Youssef : Selem aleykûm.

- : Aleykûm selem.

Je quitte la voiture pour rejoindre le hall. Les teneurs de murs étaient toujours là, fidèle à leur poste. Je les salue brièvement et je prends les escaliers pour rentrer chez moi. J'ouvre la porte et j'aperçois, Kenza affalée sur le canapé entrain de dormir, la tête sur les cuisses d'Aymen et Aymen qui était assit. Younes lui avait donné les double de notre maison, au cas ou.

- : Selem aleykûm.

- Aymen : Aleykûm selem petite sœur, tu vas mieux ?

- : El hamdûlillah, je fais avec...

- Aymen : T'inquiètes pas w'Allah, Younes c'est un bon, il a se réveiller, d'accord ?

- : Hum...

- Aymen : As-y tu veux boire un truc ? T'es toute fatiguée.

- : Oui, du jus d'orange s'il te plait, au frigo.

- Aymen : Je te ramène ça.

Il se lève doucement en essayant de ne pas réveiller Kenza qui semblait dormir à point ferme.

- Aymen : Elle est grosse cette bagra.

Un petit rire s'échappe de mes lèvres.

Il m'apporte ma boisson, et il prit place à coté de moi.

- : Merci.

- Aymen : Y a pas de quoi Neyla.

- : Je vois qu'entre toi et Kenza, y a du rapprochement.

- Aymen : Si tu le dis.

Dit-il en riant.

- : Dis moi, comment tu fais pour être fort ?

- Aymen : Tu sais dans la vie, t'auras toujours des galères. T'accumule, t'accumule mais tu dis rien. T'es un bonhomme, et les bonhommes ils pleurent pas. T'es fort et tu résiste à tout. C'est comme ça, c'est la vie. On camoufle nos sentiments, mais faut pas se voiler la face. Tu t'étouffe sur toi même et tu vires paro. Moi, j'ai choisis, un chemin, pas le plus facile, mais au moins j'ai réussis. J'ai un petit taffe, je compte me marier avec la grosse qui est entrain de dormir et j'ai ma maison. El hamdûlillah. J'avoue qu'avant je faisais quelques conneries, par ci par là, je fumais, je tisais tout ça, mais rien de grave.

- : El hamdûlillah alors. Il me manque tu sais ?

- Aymen : Je le sait.

- : Et si il se réveillait pas ?

Il me tape la tête doucement.

- Aymen : Dis pas de la merde wesh.

Une petite larme navigue mon visage. Il me l'essuie.

- : Je me sens faible Aymen...

- Aymen : Y a des moments dans la vie ou ça va mal. Pleure pas ûkhty.

Je saute dans ses bras.

- : Merci pour tout.

- Aymen : Tranquille, c'est la miff.

Je me détache de son emprise, doucement. Je souffle un bon coup et je me recoiffe.

- : Je vais me doucher.

- Aymen : As-y.

( ... )

Après avoir terminé mon bain chaud, en passant par mes soins hydratants et mes huiles essentielles, je quitte la salle de bain enfiler un beau pyjama. J'avais besoins de me faire du bien, et ça avait marché.

J'avais passé une bonne soirée avec Aymen et Kenza. Grâce à eux, j'avais enfin réussi à rire, l'instant de quelques heures. Il était vingt deux heures, Kenza était épuisée, elle voulait rentrer. Aymen l'accompagnait, j'étais donc seule, je m'ennuyais. Alors j'en profitais pour me faire des gommages au visage.

J'avais terminé de déposer mon masque à l'avocat quand on sonne à la porte. Qui ça pouvait être à une heure pareille ? Je cours voir qui se cachait derrière la porte. C'était Naoufel, j'ouvre la porte. Il me tchèque souriant.

- Naoufel : C'est quoi cette tête ?

- : Bah quoi ?

- Naoufel : T'es toute verte wesh.

- : Ah ça ! C'est un gommage.

- Naoufel : Hum... Je peux entré ou c'est comment ?

En temps normal je le laisserait pas entrer, mais j'étais seule, j'avais un peu peur, puis il allait me tenir compagnie.

Je me pousse et je le laisse entrer.

- Naoufel : Sinon ça va, ton mec ?

- : Je sais pas, je sais plus...

- Naoufel : Il va se réveiller, t'inquiètes pas.

- : In sha Allah.

Je lui souris, un sourire qui sonnait faux. Au fond, j'étais tellement triste. Ohh ! Stop. Arrêtes Neyla, ressaisie toi.

- : Tu veux manger un truc ?

- Naoufel : Non c'est bon, tranquille.

- : Je vais ramener de quoi manger, on ne sait jamais avec vous les hommes. Vous êtes imprévisibles.

Je vais dans la cuisine ramener un plateau remplie de bonne nourriture et je l'amène au salon.

- Naoufel : Ah ouais tu gères hein !

- : T'inquiètes.

Je m'assois à coté de lui, mais je gardais une certaine distance. On regardait un film, film d'horreur plus précisément. J'avais faillit me faire pipi dessus, je n'assumais plus à ce moment là.

C'est à la fin du film que je me rends compte que j'étais blottit dans les bras de Naoufel. Je me détache de lui violemment.

- Naoufel : Il t'arrive quoi ?

- : Je... Stop Naoufel... Je pense que toi et moi nous savions que ce n'est pas bien. Tout ce rapprochement, je peux pas, j'ai l'impression de trahir mon mari... Je ne veux pas gâcher ma relation avec Younes pour des futilités. Désolée, je ne sais pas ce que tu attendais de moi, mais ce n'est pas possible. Je ne suis pas comme ça. Je... je sais pas quoi dire... Est-ce que tu peux me laisser seule ?

- Naoufel : Je comprends, désolé w'Allah, je me suis même pas rendue compte que t'étais dans mes bras et puis as-y je te laisse, bonne nuit.

- : Désolée encore, bonne nuit.

Il se lève et il sort de la maison. Je me lave le visage pour reprendre mes esprits. J'avais l'impression de tromper Younes. Le pauvre, lui est dans le comas pendant que moi, je me tape une soirée avec un voisin. Putain ! C'est pas moi ça. Je me mets à pleurer, pleurer toute les larmes de mon corps. J'étais triste, dégoûtée, je regrettais cette soirée.

Je suis conne.

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Selem aleykûm mes Harisettes. Vous allez bien aujourd'hui ?

J'espère que ce chapitre vous a plut. N'oubliez pas de voter pour m'encourager. Comment se déroulera la suite de l'histoire, selon vous ? Faîte péter les commentaires, ça fait trop plaisir.

Comme je suis gentille, j'ai décidé, de vous offrir un post pub. A la fin du prochain chapitre, donc en l'occurrence le chapitre 50, je vais mettre des pubs. Toutes celles qui veulent faire connaitre leurs histoires, mettez : le titre de votre histoire. Et je vous ferais la pub au prochain chapitre.

Bisous mes Harisettes.

Oui, pour la vie.Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang