~Flashback 1~

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PDV de Sanzu

Ça fait maintenant quelques jours que je suis à l'hôpital à cause de Mikey.

J'ai mal mais j'endure la souffrance.

Je peux parler mais je ne le fait pas.

J'ai pas envie de dire quoi que ce soit à l'infirmière, elle me casse les couilles.

J'aime pas être là aussi, j'suis obligé de jouer les gentils garçons tout le temps...

Si les autres me voyaient ils diraient quoi ?

J'avais jamais pensé comme ça avant.

C'est bizarre cette sensation quand je me regarde dans le miroir, c'est comme un mélange de chose dans ma tête. C'est noir, c'est blanc, c'est gris. En fait c'est indescriptible.

Je contemple mes cicatrices encore fraîches, ces deux petits losanges qui ornent le tour de mes lèvres me donnent envie de défoncer ce miroir.

Je n'en veux pas à Mikey pour autant. Je lui fais confiance. Je sais qu'il y a eu une confusion entre nous deux, il ne m'aurait jamais frappé pour rien. J'en suis sûr.

L'infirmière me tire de mes pensées en entrant dans ma chambre, elle porte toujours son uniforme et son sourire niais.

Elle: Haruchiyo ? On va y aller, tu es prêt ?

Je me retourne vers elle et hoche la tête d'une manière totalement blasée. Elle me fais signe de venir vers elle, ce que je fais.

Elle a déjà déplacé toutes mes affaires, il me reste plus qu'à emménager dans ma nouvelle chambre.

On commence à marcher dans les couloirs de l'hôpital puis on arrive à l'ascenseur.

Tu dois bien laisser la place à quelqu'un d'autre non ?

Elle: Tu te rappelles que tu ne seras plus tout seul ?

Je hoche encore une fois. On m'avait déjà prévenu que je partagerai la pièce avec quelqu'un d'autre, une fille.

Elle est là depuis plus longtemps que moi à ce que j'ai cru comprendre. Je sais pas ce qu'elle a pour être là mais bon, je le serai peut être en la voyant...

Elle: Tu seras gentil avec elle ?

Bien sûr que oui. C'est pas parce que je fais partit d'un groupe de racailles que je vais faire du mal au premier venu. Encore moins une fille.

Je fais encore oui de la tête. C'est devenu mon quotidien le language de sourds.

On arrive devant une porte avec le numéro 204.

Elle: C'est ici ! Vas-y, rentre, elle t'attend à l'intérieur.

Je touche la poignée. Je tremble.

Mais pourquoi je tremble ? Pourquoi je suis nerveux comme ça ?

Je prends un grand souffle.

J'ouvre.

Je rentre.

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Fin du flashback 1

421 mots

:)

𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑐'𝑒𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑡𝑜𝑖... | 𝚂𝚊𝚗𝚣𝚞 𝚇 𝚁𝚎𝚊𝚍𝚎𝚛 |Onde histórias criam vida. Descubra agora