Le soir venu, quand Draken fut endormi, Ryuji se relevait et partit en direction du salon, où se trouvait sa mère. Eiko était devant la télé avec une sucette dans la bouche. Une nouvelle habitude qu'elle avait prise pour abandonner la cigarette. Elle l'avait surtout fait quand il s'était fait opéré du poumon. Elle voulait être certaine que son fils ne risque rien de sa part quand il allait rentrer, à l'époque où il était encore à l'hôpital.

- Tu ne dors pas, mon chéri ? S'étonnait la femme en voyant son fils s'asseoir avec elle.

- Non, je n'y arrive pas.

- Je vois. Dis-moi, je croyais que tu ne quittais plus ton collier. Où est-il ?

- Je... Maman... Mon géniteur... Il avait quelqu'un d'autre avant toi ? Demandait soudainement Ryuji en baissant la tête.

- Euh...

Eiko fut véritablement prise au dépourvu, totalement au dépourvu. Si elle ne s'était pas du tout attendue à cette question de la part de son fils.

- Je... Non. Pas à ma connaissance. Je... Pourquoi cette question tout à coup ? Le questionnait-elle perdue.

- Y a des jumeaux dans mon groupe d'amis. Souya et Nahoya Kawata, leur père, il est tiré en les laissant seuls avec leur mère alors qu'ils n'avaient pas un an. Je suis allé chez eux avant-hier et... j'ai rencontré leur mère. Elle m'a foutu dehors en disant que je ressemblais bien à mon géniteur et aussi le leur... Maman... Je crois vraiment cette femme, même si je l'ai vu qu'une fois.

- Je te jure que si je savais ton père déjà en couple, jamais je ne serai sortie avec lui. A l'époque, il était célibataire et n'avait personne dans sa vie. Enfin, c'est ce qu'il m'avait assuré.

- Il vous a bien eu toutes les deux, alors... Dire que j'ai deux demi-frères en plus des deux autres enfants qu'il a eu avec sa nouvelle femme, pestait-il amèrement.

- Ryuji, mon chéri, ne te rends pas malade pour une personne comme lui. On ira te reprendre un nouveau collier dans la semaine, d'accord ?

- Non. Je... Non, maman, refusait-il mal à l'aise.

- D'accord. Je n'insisterai pas, alors, cédait-elle non sans un petit sourire attristé.

Elle était triste de voir son fils ainsi. Elle sentait bien que son enfant n'allait, au final, pas aussi bien qu'il l'avait prétendu durant toute cette journée. Il jouait encore et toujours les braves. Comme quoi, certaines choses ne changeaient pas. Ce gosse avait bien trop pris d'elle sur cet aspect.

- Ryuji, il n'y a pas que cela qui te travaille, n'est-ce pas ? Devinait-elle aisément. Tu veux m'en parler ?

- C'est juste que... Je me trouve idiot et égoïste... Fuyu n'est pas... au mieux en ce moment...

- Et tu oses lui faire une peur bleue comme ça ?! S'offusquait la mère du garçon. Ryuji !

- Je sais que j'ai mal agi, maman... Mais... ça me rend fou de les savoir ensemble sans moi... Je... Je suis mort de jalousie ! Je sais que c'est mal, qu'en ce moment Fuyu a surtout besoin d'être seul avec Kei, mais...

- Je comprends mieux. Ryuji, la jalousie n'est pas forcément quelque chose de mauvais, tant qu'elle reste sous contrôle. Cela prouve que tu tiens à eux, c'est mignon. Tant que tu sais ne pas être excessif alors tout va bien. La jalousie est un sentiment des plus normal, tu n'as pas à avoir honte ou te sentir mal de ressentir ça.

- Maman... Je ne sais vraiment plus où j'en suis... Ça me fait peur... Je ne sais vraiment plus ce que je pourrais faire plus tard... J'ai bien cru à un moment que j'allais pouvoir de nouveau faire du volley mon futur mais...

Avance toujours  /  Bajifuyu X Male OCМесто, где живут истории. Откройте их для себя